Les «Noir et Blanc» sont passés à côté du succès en cette finale bien disputée. Le CSS est rentré hier en fin de matinée à Tunis, venant de Tabouk, en Arabie Saoudite, où il venait de participer à un tournoi amical, d'envergure internationale, qu'il avait disputé avec beaucoup de panache ainsi que du souci de bien-faire. Certes, le résultat final de sa participation n'a pas été à son avantage, s'inclinant lors de la finale de cette joute sur le score étriqué d'un but à zéro. Mais l'occasion lui a été propice pour préparer comme il se doit l'entame de la nouvelle saison, qui aura lieu dans une semaine. C'est l'essentiel. Des motifs de satisfaction parmi le groupe qui avait défendu les couleurs du club sont plausibles, notamment sur le plan de la valeur intrinsèque de l'ensemble, où un bon nombre des jeunes ont eu l'occasion de faire étalage d'un potentiel technico-tactique évident. Parmi eux, on retient surtout les noms de Firas Chaouat (un avant aux qualités certaines), Walid Karoui (un demi offensif à la bonne vision de jeu), et Achraf Ayandi (un latéral droit offensif). C'est ce que le CSS a démontré au cours des trois matches qu'il disputés dans le cadre de cette joute, et ce, aux côtés des dispositions prodigieuses affichées par l'ensemble, en prévision des prochaines échéances qui l'attendent en championnat, comme en Coupe de la CAF dans les semaines à venir. Une chose est certaine, le staff technique sfaxien, avec à sa tête le Portugais José Da Mota, aura à l'issue de cette joute un éventail de choix plus large, et des potentialités intrinsèques certaines. 16 joueurs sollicités en cours de jeu Ci-après, les joueurs sollicités lors de la finale du tournoi de Tabouk, disputée dimanche dernier : Gaâloul, Ayadi (Methlouthi 57e), Dagdoug (Raymond 70e), Ben Salah (cap), Meriah, Amdouni (Bouhajeb 53e), Aouadhi, Karoui (Sokary 76e), Hannachi, Ben Ali (Marzoughui 59e) et Chaouat. Bilan positif Le CSS a, certes, manqué d'efficacité en ratant à maintes reprises l'occasion d'ouvrir le score au cours de la première période de jeu de la finale, notamment par l'intermédiaire de Ben Salah dont le tir à la 4e minute s'est écrasé sur le montant, Chaouat, en mettant une balle propice pour prendre l'avantage au score à la 14e aux côtés des bois du gardien saoudien Ahmed Kassar. Pour sa part, Walid Karoui n'a pas eu de chance en mettant sa balle aux côtés des bois alors qu'il était tout seul face au gardien adverse (20e). Chaouat lui aussi a manqué de réussite à la 44e minute. Et comme le dit le vieil adage : «Celui qui ne marque pas autant d'occasions propices encaisse. Le CSS a, en effet, encaissé un but juste après le retour des vestiaires, en deuxième mi-temps, suite à un contre rapide mené par Caliphon et bien repris de la tête par Mohamed Sayari dans les filets de Gaâloul. Dès lors, les jeux étaient faits, et les multiples mouvements menés de part et d'autre n'ont pas apporté de changements au score. Mais ce qui est sûr c'est que le bilan du CSS au cours de cette joute est bien positif avec... 5 buts marqués contre un seul encaissé, celui de la finale, qui a décidé du sort du titre du tournoi précisément. L'équipe saoudienne, El Ittifak en est sorti avec les honneurs du podium. Et c'est l'Emir de la ville de Tabouk, Fahd Ben Soltane Ben Abdelaziz, qui a remis le trophée au capitaine d'El Ittifak, Ahmed Kasser, au milieu d'une foule dense des supporters en délire de l'équipe locale.