L'effectif est riche et il va falloir se battre pour être titulaire Depuis la saison dernière, le CAB s'est largement renforcé sur le plan de l'effectif. Ce renfort s'est effectué d'une manière progressive. On a vu d'abord des jeunes issus de l'école du club nordiste comme les frères Yeken, Hamdouni, Dridi, Ben Zitoun ou encore Dhakhouani et d'autres qui ont rejoint le CAB par une opération recrutement, à l'instar de Jlassi, Belarbi, Messaâdi, Ressaïssi, Ounalli et récemment Bousnina et Cissé. Et là, le staff technique va devoir après un mois et 10 jours de préparation trancher avant ce week-end en ce qui concerne l'ossature de l'équipe. On a joué à Tunis et à Hammam-Bourguiba des matches amicaux et Lassaâd Dridi a eu tout le loisir pendant ce temps de faire tourner l'effectif. A chaque poste, il y a au moins deux joueurs. La preuve est qu'à chaque match disputé, c'est toute une équipe qui change. Certes, il n'y a pas de star qui émerge mais le groupe est bien étoffé. Maintenant peut-on en «extraire» un onze compétitif capable de faire bonne figure? Toute la question est là ! C'est au staff technique d'apporter la réponse dès le match d'ouverture contre l'ESS à Menzel Abderrahmane. Outre la richesse de l'effectif sur le plan quantitatif, il y a lieu de remarquer que le CAB est bien muni en attaque. En effet, on a appris à marquer des buts : trois réalisations contre le CSS et deux autres dernièrement face à l'équipe algérienne de Bouarriridj. Mais entre l'amical et l'officiel, il y a tout un monde. On attend que cette efficacité se renouvelle contre l'ESS et d'une manière générale en compétition. Quand on sait que les Cabistes ont récupéré Chedly Gherab et ont recruté Zied Ounalli à la pointe de l'attaque, on peut penser qu'il y a de fortes chances que le CAB puisse déstabiliser plus d'une défense aussi solide soit-elle ! L'entrejeu qui demeure le point fort de l'équipe, constitué de Jlassi, Saïdani et maintenant Cissé, aidera à l'équilibre des trois lignes. Derrière, Seïfallah Hosni fera en sorte que la défense s'organise de la meilleure façon devant le toujours jeune Hamdi Kasraoui. Une chose est sûre: les places sont désormais chères...