Avec un bilan très moyen (une victoire, 3 nuls et une défaite), le CSHL est en crise L'équipe hammamlifoise n'a pas fini d'être perturbée comme si le chambardement de la formation à l'intersaison (80% de l'effectif renouvelé) et les dégâts que cela a entraînés sur le plan des résultats ne suffisaient pas, on n'a pas trouvé mieux que de provoquer une réunion d'urgence avec l'entraîneur Lotfi Sebti et ses joueurs. «Certes, notre bilan n'est pas assez conforme à nos ambitions. Nous avons souligné aux joueurs que nous avons perdu beaucoup de points et le temps est venu pour arrêter cette hémorragie de résultats négatifs. La venue de l'équipe de Slimane sera le vrai départ pour le CSHL, surtout que le match aura lieu enfin dans notre stade», a souligné Naceur Atrous, le 1er vice-président du club banlieusard. Certes, les dirigeants et le staff technique ont mis l'accent sur la synchronisation des joueurs qui n'est pas encore parfaite et qu'il faut du temps pour qu'ils s'adaptent à la stratégie de l'entraîneur et surtout de la Ligue 2. «En effet, il faut que les joueurs sachent que la Ligue 2 est plus difficile sur le plan athlétique et qu'il faut beaucoup de détermination pour faire face aux équipes adverses», a encore souligné Naceur Atrous. Il est à souligner que le bourreau du CSHL lors de son dernier match face à l'équipe de Ben Arous n'est autre que l'ex-attaquant de l'équipe hammamlifoise Firas Aissaoui qui été renvoyé par Fadhel Ben Hamza, et qui a marqué les deux buts de la victoire adverse. Alors que Kasdaoui et Guelbi n'ont pas encore marqué de but en cinq rencontres. Le CSHL a-t-il vraiment atteint ses limites? On a l'impression que oui, puisque les résultats actuels en sont la meilleure preuve, une victoire, trois nuls et une défaite en cinq matchs. Mais peut-on dire que le staff technique est résigné? Nous craignons que oui là aussi. Et l'avenir proche n'invite pas à l'optimisme. Le CSHL aura quatre matches à jouer dont trois at home. L'heure du décollage a déjà sonné, nous attendons donc confirmation de la part des joueurs.