L'OACA lance des cartes de parking électroniques à l'aéroport Tunis-Carthage !    Pétrole, inflation et finances publiques : le diagnostic de Moez Soussi    ARESSE, une initiative pour relever les défis environnementaux    Le CNRD presse les banques à respecter les décisions de la Banque centrale    Un hôpital touché en Israël et 47 blessés par des tirs iraniens, Netanyahu menace Khamenei    Missiles iraniens sur Tel-Aviv : l'entité sioniste de nouveau frappée    L'Iran frappe des sites de renseignement militaire sionistes    Un séisme de magnitude 6,1 frappe le Japon    Taher Mezzi : les négociations sociales doivent porter sur les aspects réglementaires et pécuniaires    Concours d'entrée aux lycées pilotes 2025 : 33.180 candidats pour seulement 3750 places    Résultats du bac en Tunisie : ouverture des inscriptions par SMS dès ce jeudi    Une première médicale à La Rabta : cathétérisme thérapeutique réussi de la prostate sans chirurgie    33.000 élèves passent aujourd'hui le concours de la neuvième    Grêle, orages et baisse de température : à quoi s'attendre ce jeudi ?    Le Palais de Justice de Tunis: Aux origines d'un monument et d'une institution    Hind Sabri déchue de sa nationalité égyptienne? Il s'agit d'une fausse information    Bassem Ennaifer : vers une croissance de 3,9% en 2027    Caravane Al Soumoud 2.0 en préparation : Ghassen Henchiri annonce une suite à l'initiative    Hasna Jiballah loin de ses objectifs, l'échec cuisant des sociétés communautaires    Fonction publique et institutions : L'heure du tri et de la restructuration    Le Chef de l'Etat reçoit le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger : Le front diplomatique au service de la libération nationale    Lutte contre la criminalité et la spéculation : Saïed donne ses instructions    Mondial des clubs : Al-Hilal arrache un nul historique face au Real Madrid    Para-athlétisme : La Tunisie règne sur le Grand Prix de Tunis avec 24 médailles    3e anniversaire en prison : Chayma Issa et Dalila Msaddek rendent hommage à Jaouhar Ben Mbarek    Skylight Garage Studio : Le concours qui met en valeur les talents émergents de l'industrie audiovisuelle    France : Vers l'interdiction des mariages avec des sans-papiers    Salon international de la céramique contemporaine du 20 juin au 15 juillet 2025 à la médina de Tunis    Ons Jabeur bat Jasmine Paolini et se qualifie pour les quarts de finale du WTA 500 de Berlin    Fête de la musique - L'orchestre fête la musique: Pôle musique et Opéra    La CNSS dément l'existence d'une prime de 700 dinars et met en garde contre de faux liens    Caravane Soumoud : retour vers la Tunisie après la libération des personnes arrêtées    La TRANSTU reçoit 111 bus neufs fabriqués en Chine    Electricité : des ventes presque inchangées en un an    Sonia Dahmani visée par une nouvelle affaire sur la base du décret 54    Le festival d'Oudhna 2025 se tiendra du 26 juillet au 5 août et sera consacré aux arts populaires    Huile d'olive : 195 000 tonnes exportées vers plus de 60 pays    Météo en Tunisie : températures en légère baisse    Mercato basket : Oussama Marnaoui s'engage avec le Club Africain !    Tunisie : Fin officielle de la sous-traitance dans le secteur public et dissolution d'Itissalia Services    Il y un an Khémais Khayati nous quittait : la liberté à hauteur d'homme    Coupe du monde des clubs 2025 : sur quelle chaîne suivre Manchester City face au Wydad ?    Ridha Lamouri: Le galeriste passionné    beIN MEDIA GROUP prolonge ses droits exclusifs de diffusion de la Premier League jusqu'en 2028    Coupe du monde des clubs – L'EST s'incline face à Flamengo : Il fallait y croire dès le départ...    KOTOUF Festival célèbre le patrimoine littéraire et l'UNESCO à Djerba    Ons Jabeur poursuit son parcours à Berlin en double et en simple    La Tunisie mobilise les soutiens en faveur de son candidat l'ambassadeur Sabri Bachtobji, à la tête de l'Organisation Internationale pour l'Interdiction des Armes Chimiques (OIAC)    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Développer l'employabilité et les compétences
Entretien avec M. Luis Lopez, président d'Honoris United universities
Publié dans La Presse de Tunisie le 29 - 10 - 2017

Honoris United Universities est le premier réseau mondial, créé récemment, pour réunir toutes les universités privées de l'Afrique. L'objectif est d'échanger les expériences et les points de vue pour un enseignement de qualité. Le président d'Honoris United Universities nous donne plus d'explications à propos de ce réseau.
Quelle est l'importance du réseau Honoris pour les établissements privés d'enseignement supérieur ?
Honoris United Universities est le premier réseau panafricain d'enseignement supérieur privé qui regroupe des institutions leaders en Afrique du Nord et en Afrique du Sud. C'est une plate-forme unique offrant une éducation aux standards internationaux à travers le continent. Elle est enracinée dans la vision des fondateurs des institutions membres. En effet, conscients de la nécessité de développer le capital humain, ils ont œuvré chacun, depuis des décennies, à construire et appliquer des modèles académiques répondant à un double objectif : développer l'employabilité et les compétences des jeunes diplômés.
Actis, notre investisseur, et les fondateurs, comme M. et Mme Ben Turkia en Tunisie par exemple, ont une vision commune : fusionner les savoirs et les pratiques d'institutions privées pionnières dans leurs pays pour former un nouveau profil de lauréats panafricains capables d'accompagner la transformation du continent. Nous croyons fermement que l'intelligence collaborative, la mobilité et l'agilité qui unissent nos institutions nous permettent d'avoir un impact positif sur nos étudiants, leurs familles et leurs communautés.
Quelle est votre appréciation de l'enseignement supérieur privé en Tunisie ?
La société tunisienne a toujours porté un grand intérêt à l'éducation et la Tunisie possède une réputation bien méritée relative à une éducation de grande qualité qui en a fait une destination de référence sur le continent africain et particulièrement en Afrique francophone. L'enseignement supérieur privé est entré depuis une dizaine d'années dans les mœurs des familles tunisiennes grâce à sa qualité désormais prouvée mais surtout au fort taux d'employabilité de ses diplômés.
C'est d'ailleurs en Tunisie que notre plateforme a pris racine puisque le groupe Université Centrale créé par M. et Mme Ben Turkia est la pierre fondatrice du réseau Honoris United Universities. L'ouverture internationale, plus particulièrement sur l'Afrique, offre des opportunités exceptionnelles en termes d'échanges académiques et professionnels. D'ailleurs, le groupe Université Centrale a été un partenaire très actif du Tunisian African Empowerment Forum en août dernier.
Quels sont les avantages d'appartenir à un réseau d'universités privées comme Honoris United Universities ?
Honoris United Universities rassemble une communauté de 27.000 étudiants, répartis sur 48 campus urbains ou résidentiels, centres de formation ou en ligne, dans 9 pays et 30 villes en Afrique. Notre communauté académique et estudiantine constitue un écosystème agile qui encourage la mobilité et l'intelligence collaborative entre les institutions. Concrètement, nos étudiants bénéficient de parcours multi-pays, de programmes d'échanges en Afrique, Europe ou aux Etats-Unis et de best-practices et de contenus découlant d'une expertise continentale et internationale. Nous encourageons également la mobilité académique et développons des programmes panafricains, dont très prochainement un Global MBA. En termes d'infrastructures, nous nous assurons que nos étudiants bénéficient des dernières technologies issues des meilleures pratiques professionnelles. C'est le cas, par exemple, dans la santé à l'Université Centrale où nous mettons en place un centre de simulation de pointe.
La mobilité et l'intelligence collaborative étant au cœur de nos valeurs, je suis heureux d'annoncer que deux lauréats du réseau Honoris United Universities ont la possibilité de candidater à une bourse internationale sponsorisée par Actis, notre investisseur. Cette bourse leur permettra de poursuivre leurs études dans une institution de renommée mondiale comme l'University of Oxford, l'University of Cambridge, une des Universités du Russell Group au Royaume-Uni, l'une des universités de l'Ivy League tel que Harvard ou Yale ou des universités de même prestige, exemple MIT ou Stanford aux Etats-Unis. Les premiers bénéficiaires de cette bourse pourront commencer leurs études dès octobre 2018. Le montant alloué aux deux bourses proposées est de 100.000 US$. Elles soulignent le niveau des lauréats d'Honoris United Universities et l'opportunité pour eux d'élargir leurs horizons. Nous sommes convaincus qu'ils contribueront également à donner de nouvelles perspectives enracinées en Afrique à ces institutions de renom.
Quelle est la qualité de compétence des diplômés de l'enseignement privé ?
De notre point de vue, l'enseignement privé doit répondre aux standards académiques nationaux les plus exigeants et s'assurer d'offrir des formations en adéquation avec les besoins du marché de l'emploi, mais aussi travailler à répondre aux exigences des accréditations internationales comme par exemple à l'Université centrale qui vient de doter son école d'ingénieur du Label ISO 9001 cette année. La compétence d'un diplômé se mesure notamment par la qualité de son insertion professionnelle. C'est pour cela que dans nos institutions, nous sommes très attentifs à travailler en amont de la conception de nos programmes avec des professionnels de référence dans tous les secteurs. Au sein d'Honoris United Universities, notre mission est de former un nouveau profil de leaders et de professionnels opérationnels, capables de réussir sur un continent en pleine expansion en comprenant les enjeux locaux et régionaux dans un monde globalisé. Ce nouveau profil de lauréats panafricains sera plus compétitif sur un marché du travail en pleine mutation.
L'enseignement supérieur public est-il en déclin, selon vous ?
Nous pensons que l'enseignement supérieur privé et celui public se complètent mutuellement.
Selon les dernières données de l'Unesco, les dépenses de l'Afrique subsaharienne en matière d'éducation ont augmenté de 6% chaque année, au cours de la dernière décennie. La croissance provient tant des secteurs publics que privés, mais malheureusement, l'offre ne répond toujours pas à la demande. Nous devons reconnaître qu'une grande partie des progrès réalisés dans l'élargissement de l'accès aux institutions publiques est le fruit des efforts concertés des gouvernements nationaux au cours des dernières années.
Le secteur privé doit continuer à croître, conjointement à des institutions publiques de grande qualité, afin que le plus grand nombre possible de jeunes puissent accéder à l'enseignement supérieur.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.