La reprise du championnat national coïncide avec un déplacement non sans risque pour l'EST à Métlaoui où le club local pourrait s'avérer dur à manier. Revenons sur terre après la concrétisation du beau rêve de la qualification de notre équipe nationale à la phase finale de la Coupe du monde Russie 2018, même si la manière n'était pas au rendez-vous dans le dernier match face à la Libye. Passons. Aujourd'hui, le championnat national reprend ses droits et le leader «sang et or» se trouve devant une nouvelle mission difficile avec son déplacement à Métlaoui pour y rencontrer le club local. Seulement, avec le chamboulement du calendrier de la compétition, on ne sait plus où donner de la tête ni quel rang accorder à cette journée, puisqu'on aura sauté d'autres journées en raison des compétitions africaines et parce qu'on ne peut plus rompre avec nos vieux réflexes de l'improvisation et de la gabegie. Bref, l'Espérance Sportive de Tunis aura profité de la trêve pour reprendre ses esprits après sa déconvenue continentale et son match de la journée précédente gagné au forceps face à l'USMonastir (2-1) à Radès. Au cours de la trêve, une série de matches amicaux a été jouée par les troupes de Faouzi Benzarti au cours desquels, Anis Ben Htira, Michael Eneramo et leurs coéquipiers ont bien rechargé leurs accus pour la suite du parcours en championnat. Réussir la deuxième mi-temps Le signe annonciateur d'un bon regain de forme et d'une confiance certaine aux moyens physiques de l'équipe fanion de Bab Souika ne sera autre qu'une bonne deuxième mi-temps bien négociée et bien dominée, car il n'échappe plus à personne que, depuis quelques mois, le relâchement de l'équipe en deuxième période est devenu criardement problématique. Faouzi Benzarti a beau mettre cette lacune au passif du stress pesant sur ses joueurs suite à leur forte sollicitation sur plusieurs fronts, mais cette argumentation ne tient pas la route car, de tout temps, le grand club qu'est l'EST est rompu à ce genre de situations. Aujourd'hui, l'équipe a eu sa dose de récupération mentale, si l'on s'en tient à l'explication de Faouzi Benzarti, et elle n'aura aucun alibi si le rendement physique, en particulier, ne soit pas au top durant toute la rencontre. Ali Jmel, titulaire Côté formation à aligner devant l'ESMétlaoui, l'on ne s'attend pas à de grands changements susceptibles de métamorphoser le rendement de l'équipe. Sauf peut-être pour le poste de gardien de but qui connaîtra un ballottage entre Moez Ben Chrifia et Ali Jmel quoique ce dernier tienne la corde et semble plus près de la titularisation. Avec l'avènement récent de Naceur Chouchane pour s'occuper de l'entraînement des gardiens à la place de Jean-Jacques Tizié, on compte insuffler un sang neuf dans cette mission afin d'aguerrir au mieux les keepers de l'EST, dont le niveau, ainsi que celui de tous leurs homologues tunisiens, d'ailleurs, laisse carrément à désirer ces derniers temps. En défense, les deux latéraux Iheb Mbarki et Khalil Chemmam ne seront nullement dérangés alors que l'on a hésité jusqu'à hier à proposer la composition de l'axe défensif. Ali Machani, Chamseddine Dhaouadi, Montasser Talbi et Férid Matri sont quatre axiaux qui se disputeront dorénavant la titularisation dans l'axe «sang et or» qui, disons-le franchement, est devenu le talon d'Achille de la défense espérantiste, notamment sur les balles aériennes et la rapidité d'intervention. Mais c'est la paire Dhaouadi-Machani qui a le plus de chance d'être alignée d'emblée. Le reste de l'équipe sera composé fort probablement de Coulibaly, Chaâlali et Sassi au milieu et de Khénissi, Badri et Bessghaïer en attaque. Ben Youssef, Bguir, Eneramo, Jouini, Ben Htira pourraient être incorporés en cours de jeu.