Dridi (entraîneur du CSS) : «Certains aspects technico-tactiques sont à réviser» Morsi (entraîneur de l'ASG) : «Un point précieux». Le CSS s'attendait plutôt à un débat beaucoup plus à la portée que celui que lui a opposé la «Zliza», pourtant amputée des services de pas moins de quatre de ses titulaires inamovibles, trois piliers de l'entrejeu, en l'occurrence Nidhal Saâyed, Mourad Hedhli et Darraji et un attaquant, Seïfeddine Jerbi. Les suppléants du côté gabésien n'ont toutefois pas démérité, avec notamment un potentiel physique impressionnant qui leur a permis d'assurer la défense haute, l'arme maîtresse appliquée par le coach, Mahmoud Morsi, qui vient lui aussi de suppléer le coach Montasser Louhichi. Ce fut donc une équipe visiteuse bien campée sur ses jambes qui ferma tous les accès grâce à sa bonne application technico-tactique... Le CSS a certes réussi à ouvrir le score dès la deuxième minute de jeu par Alaâ Marzoughui. Mais ce fut lors d'un mauvais placement défensif qui a permis à l'avant sfaxien de reprendre de la tête une belle ouverture du couloir gauche effectuée par Firas Chaouat. Mais, depuis, toutes les issues pour arriver aux filets de l'excellent gardien, Ali Ayari, ont été bien «soudées». L'AS Gabès, après avoir réussi à égaliser sur un penalty, a même opté en seconde mi-temps pour un schéma tactique qui repose sur un 5-4-1 voire un 8-2-0 qui a bloqué toutes les manœuvres offensives sfaxiennes. En parallèle, aucune occasion nette de scorer pour les visiteurs n'a été relevée au cours de cette seconde phase du match! Discipline tactique du côté des visiteurs Le jeu est devenu ainsi aussi ennuyeux que manquant d'inspiration et de tonus. Pour l'entraîneur gabésien Morsi : «L'objectif a été atteint, en réussissant à ramener de ce périlleux déplacement un point précieux, en dépit des défaillances de certains parmi les joueurs «cadres». Aussi, dois-je adresser mes remerciements aux joueurs qui ont été bien concentrés sur le jeu, quatre-vingt-dix minutes durant. La qualité du jeu présentée n'a été certes pas d'un bon niveau. Mais l'objectif fixé a été atteint, sachant que le fait de ramener le point du nul du stade «M'hiri» constitue une performance, du fait qu'il n'est pas donné à quiconque de sortir indemne du guêpier sfaxien, sans opter pour la prudence et la couverture appropriées», a-t-il enchaîné... Amertume et déception Mais, autant la satisfaction d'avoir réussi à ramener un point du match était grande parmi l'ensemble de l'équipe gabésienne, autant la déception était visible du côté sfaxien. Marzoughui, tout aussi bien que Meriah et Aouadhi, trois parmi les piliers de l'équipe sfaxienne ont fait part à l'issue du match de leur grande amertume. Le CSS a raté le coche.