Travaux de bitumage d'un total de 77 voies dans la région d'ici à la fin du mois de mai 2018, notamment à Sousse, Kalâa-Kébira et Kondar Dans le cadre du programme de modernisation des voies communales — financé par l'Etat et notamment par le ministère de l'Equipement, de l'Habitat et de l'Aménagement du territoire —, l'Agence de réhabilitation et de rénovation urbaine (Arru) de Sousse a entamé, dès le début du mois de décembre, dernier, des travaux de bitumage de 8 voies communales notamment les rues de la République, de Constantine, Ali-Ibn Abi Taleb, 25-Juillet, Zoubeir-Ibn El Awam et les avenues Mohamed-El Karoui, Mohamed-Maârouf et Mongi-Bali. Le bitumage de ces voies, comme nous l'a indiqué Abdelhakim Darouaz, sous-directeur, responsable des projets de l'Arru dans la région de Sousse, consiste en la mise en place d'une couche d'enrobé (béton bitumineux) de 6 cm d'épaisseur, tout en ajoutant qu'une entreprise privée spécialisée dans les travaux de voirie et réseaux divers (Vrd) a été chargée de l'exécution de ces travaux qui se poursuivront jusqu'à la fin du mois de mai 2018 avec l'achèvement du bitumage d'un total de 77 voies dans la région, notamment à Sousse (40 voies), à Kalâa-Kébira (26) et à Kondar (11), et ce, selon les recommandations du ministère de l'Equipement, de l'Habitat et de l'Aménagement du territoire qui stipulent le revêtement et le bitumage des voies dans 3 communes de la région de Sousse. Il a indiqué aussi que le montant total de ce projet est estimé à 9 millions de dinars répartis comme suit : 5 millions de dinars réservés à Sousse, 3 millions de dinars à Kalâa-Kébira et 1 million de dinars à Kondar. Les missions de l'Arru Il a noté que l'Arru a été créée en août 1981. Elle est chargée d'appliquer la politique de l'Etat visant la réhabilitation et la rénovation urbaine en entamant des travaux, notamment ceux relatifs à la réhabilitation des quartiers d'habitation de la ville (modernisation et entretien de la voirie et de l'éclairage public, assainissement des canalisations des eaux usées et des eaux pluviales), à la construction des édifices publics sportifs, de jeunesse et de loisirs et à la réhabilitation de l'infrastructure et des circuits de la Médina (notamment l'enfouissement des câbles électriques par voie souterraine et dans les murs des façades des habitations de la Médina).