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On tourne encore en rond !
CA — Réunion des ex-présidents pour le soutien financier
Publié dans La Presse de Tunisie le 14 - 01 - 2018

A part Hamadi Boussbii, les autres ex- présidents n'ont rien apporté et continuent de marquer juste leur présence.
Rien de concret devant l'iceberg des dettes, ce ne sont que des paroles.
Il y a une crise financière aiguë au CA, c'est une évidence. Ce sont des dettes énormes, formées essentiellement des salaires et émoluments d'ex-joueurs et entraîneurs avec les pénalités de la Fifa (Sanchez, Salifu, Krol, en attendant Ifa et les autres dossiers en instance). L'héritage laissé par Slim Riahi est très lourd avec une vingtaine de millions de dinars que l'ex-président a réussi à « éviter » avec finesse après l'assemblée qui l'a fait sortir sans qu'il soit obligé de résorber les dettes du club (au moins ce qu'il a avancé et estimé à 70 millions de dinars). Riahi a réussi parfaitement une stratégie de sortie sans le moindre coût, et en face, ce fut des manœuvres d'amateurs, de passionnés avec beaucoup d'émotions, de subjectivité et même de naïveté. Le résultat est là, presque un mois avant la date limite des élections, et le comité provisoire a évolué contre vents et marées mais n'a pas réussi l'envol, faute de finances. Beaucoup de dettes, beaucoup de besoins de financement urgents, et pas de solutions de liquidités pour d'abord clore le dossier des dettes et des contrats pièges des joueurs, et puis pour se renforcer. Ce comité provisoire, formé de beaucoup de dirigeants (trop même pour un comité provisoire !), ne pèse pas financièrement, ses membres parlent beaucoup aux médias et se contredisent même. Ils ont réussi certainement à gérer des contrats fous pour limiter les dégâts (le cas de Khlifa par exemple). Le plus important, c'est qu'ils ont en quelque sorte dépassé leur mission, celle de préparer des élections et de gérer l'immédiat. Changer le statut du club, préparer un projet de financement à terme (où ce sont toujours les mêmes noms qui rebondissent et qui font du sur-mesure pour eux), n'a rien à voir avec le statut de provisoire. Concrètement, ce comité, qui essaye de bouger quand même, est assiégé financièrement. Ses membres n'ont pas apporté les montants qui changent cette réalité, et dépendent d'un seul bailleur de fonds-mécène, Hamadi Boussbii, qui a avancé la somme de 2 millions de dinars sous forme de publicité, de sponsoring et de dons. Ce montant ne suffit certainement pas, mais avouez que c'est le seul qui a fourni des liquidités ( et qui a repris par la même occasion son autorité sur tout ce qui se passe au Parc A).
Dépendance...
Le club peut-il dépendre encore d'un seul bailleur de fonds ? Que faire pour résorber les dettes et payer les pénalités ? Rien de concret jusqu'à maintenant. Ça fait plus de trois mois qu'on raconte des histoires sur le fameux comité de soutien financier formé essentiellement d'ex-présidents et de quelques magnats clubistes. C'est toujours des réunions qui se répètent (la dernière a eu lieu il y trois jours) et ce sont encore les mêmes vœux et espérances, les mêmes promesses (fausses ?) d'offrir des liquidités pour gérer les prochaines échéances. Absolument rien de palpable, avec une question : ces ex-présidents qui prétendent avoir un pouvoir et une notoriété, pourquoi n'ont-ils pas injecté des sommes plus importantes pour dépasser cette mauvaise passe ? Hormis Boussbii, les Abbès (que l'on prépare a priori pour se présenter aux élections), Ben Ammar, Néji (deux ex-présidents qui ont disparu et sont revenus sans verser de l'argent !), n'ont pas vraiment joué le rôle qu'on attendait d'eux. Il ne suffit pas de donner des conseils (même les dirigeants qui ont 35 ou 40 ans peuvent vous dresser un plan de sauvetage efficace), il faut injecter des liquidités. C'est très simple. Un comité de soutien financier où il y a des magnats qui veulent entrer dans la direction du club et gagner en crédit et notoriété, et des ex-présidents qui veulent tracer la politique, et qui n'arrivent pas à assurer la somme de 5 à 10 millions de dinars (c'est peu par rapport aux noms que l'on cite), c'est un comité inutile et qui ne sert à rien. On y trouve aussi des gens qui veulent rebondir politiquement et qui apportent une expertise alors qu'ils n'ont jamais exercé un poste clef au CA, et il y en a d'autres qui veulent tout faire et empêchent d'autres compétences d'apporter des solutions. Ce comité et ces réunions, à notre avis, n'ont rien résolu. Ce comité doit apporter du concret et permettre aux dirigeants d'asseoir la situation du club. Les problèmes risquent de s'accumuler si les finances ne s'améliorent pas. Les réunions répétées rappellent un passé triste que le large public ne veut plus revivre. L'époque a changé : le CA, comme les autres clubs prestigieux, ne peut être gouverné par des ex-présidents aux intérêts divergents et qui n'offrent pas de liquidités importantes. Le mode de gouvernance doit changer : malheureusement, ce grand public n'arrive pas à apporter des solutions de financement par les petits apports, et reste un public virtuel. Les cartes de soutien qui ne coûtent pas cher (mais qui ne sont pas disponibles partout), les abonnements (limités en nombre), le magasin du club (offre limitée et agencement très moyen de gammes peu attractives), n'ont pas réussi à apporter un «cash flow» précieux. Cent ou deux cent mille dinars, c'est rien devant les besoins monstres. De deux choses l'une : ou le public bouge et finance en masse son club, ou les ex-présidents continuent leur domination et apportent de l'argent petit à petit (en fait, un seul bailleur de fonds le fait !). Sinon, c'est un autre discours et c'est encore toutes les peines du monde à rebondir et à gérer l'héritage étouffant de Slim Riahi (qui veut encore revenir à la scène !).


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