Les Cabistes ont gagné le match qu'il fallait gagner malgré une toute petite prestation Stade Hmaïed El Moujahed à Menzel Abderrahmane, pelouse synthétique, faible assistance, temps maussade puis pluvieux, arbitrage de Oussema Razgallah, CAB bat JSK 1 à 0 (0 - 0 à la mi-temps) but de Firas Belarbi (72'). CAB : Khemaïes Thamri, Med Habib Yeken, W. Bousnina, Mehdi Ressaïssi, Mehdi Ben Nécib, Aliou Cissé, Ala Rdidi, Firas Belarbi (Médina 90'), Fedi Ben Choug (Oussama Amdouni 66') Habbassi et Wattara. JSK : Ali Kalaï, Rami Bouchniba, H. Layouni (Hamdi 11'), Amine Abbès, Slima Bacha, Traoré, Sylla, S. Sammari, Frioui (Sabri Zaïdi 73'), Med Aouichi et Mandova. Les Cabistes qui perdent souvent, ces derniers temps étaient en cet après-midi de dimanche dans l'obligation de réagir. D'abord, pour s'éloigner une fois pour toute de la zone des mal-classés, puis pour entamer la suite de l'exercice l'esprit tranquille et effectuer un turn over de l'effectif appelé à s'aguerrir. En face, une JSK qui s'est pas venue pour subir le jeu. La partie débute équilibrée de part et d'autre avec toutefois une belle occasion de scorer que Wattara manquée inexplicablement en passant le cuir à l'adversaire alors qu'il était en position idéal (7'). Depuis, le CAB prend les choses en main et tente de construire des actions tantôt à droite grâce aux montées offensives de Yeken, tantôt à gauche par l'intermédiaire de Ben Nécib soutenu en permanence par Ben Choug et Belarbi. Pendant ce temps, la JSK se tient rigoureuse derrière et procède par contre-attaques menées notamment par Mandova et Aouichi. Seulement, le niveau trop modeste des acteurs en présence n'a pas permis au rythme de s'élever. On eut droit, le plus clair du temps en cette période initiale, à un pousse-ballon. Les nombreux arrêts de jeu, les coups de sifflet permanents et peut-être l'absence d'enjeu avec de surcroît les forfaits de Saïdani, Jlasi et Ounalla d'un côté, Mossâab Sassi et Yassine Salhi pour des raisons diverses en sont par beaucoup dans ce «petit» football pratiqué par les deux équipes. Nous ne voulons pas être sévères, mais l'amère constat s'impose ! Les locaux dominent certes, mais ont d'énormes difficultés à forcer la défense visiteuse bien articulée autour de Bacha et Aymen Abbès. Mais que de maladresses, que de passes à l'adversaire ! Bref, quelle inefficacité ! Une telle situation ne peut accoucher que d'un score nul et vierge à la fin de la première période de jeu. Il est difficile de tomber plus bas et la pause est souhaitée rapidement pour diagnostiquer les racines du mal. Le coup de maître de Belarbi De retour des vestiaires, les Cabistes semblent plus décidés à rattraper le temps. Ils sont vite rentrés dans le vif du sujet. En effet, une belle ouverture de Habbassi sur le flanc gauche vers Ben Nécib qui remet sur un plateau à Ben Choug, esseulé, qui frappe dans la nature (48'). Le CAB presse les Kairouanais dans leur zone et obtient d'abord un coup de pied excentré à gauche qui aboutit en corner sans résultats (50'). Puis ce fut au tour de Belarbi de traîner un peu trop et se voit subtiliser le ballon in extremis (52'). Sur la remise, Sylla tente sa chance des 25 mètres mais élève un peu trop sa frappe (53'). On sent la bonne volonté des uns et des autres, mais on n'est pas tranchant au bout. N'est-ce pas Mandova (55') ? Les camarades de Beâlarbi reprennent leur légère domination en multipliant les occasions sans pour autant la traduire concrètement. Deux coups francs aux 63' et 65' bottés par Belaârbi n'ont rien donné d'intéressant, si ce n'est les belles sorties aériennes de Klaï. Quelques minutes plus tard, Cissé, un peu timide jusqu'ici, reprend mollement dans les bras de Klaï (69'). Le but chauffe, mais n'arrive pas. Et ce qui devait arriver arriva puisque Belarbi décoche un joli tir dont il a le secret, le ballon percute le poteau gauche de Klaï et pénètre dans les filets (72'). Ce n'est que justice après les maints essais cabistes qui n'ont pas abouti. N'ayant plus rien à perdre, la JSK avance d'un cran, courant derrière l'égalisation. Et c'est Bacha qui porta le danger devant la cage de Thamri, sa frappe passant de peu à côté (80'), imité deux minutes plus tard par Sabri Zaydi qui venait d'être incorporé, mais sa passe en retrait ne trouve pas preneur devant les bois cabistes. Le suspense s'installe, mais le score en resta là en faveur des locaux. Une victoire somme toute méritée, mais on est loin d'être convaincant au CAB.