Les projets proposés au cours des années 2018 et 2019 dans le cadre du partenariat public-privé sont au nombre de 19 avec un coût de 5.230 MD. Parmi ces projets, 3 concernent l'environnement, 1 le commerce, 2 la santé, 3 l'énergie et les énergies renouvelables, 1 les finances, 2 les ressources hydriques, 6 le transport et 1 les affaires culturelles Plusieurs projets publics sont programmés au cours des années à venir et seront réalisés dans le cadre du partenariat entre le secteur public et le secteur privé. Le développement économique et la relance de l'investissement public ne peuvent être concrétisés sans un cadre juridique approprié capable de stimuler les activités du secteur privé, appelé à appuyer les efforts de l'Etat. En fait, le secteur privé est capable de contribuer à réaliser les projets publics et de mettre en place les commodités nécessaires. On sait que les ressources de l'Etat sont limitées. Pourtant, ce dernier est appelé, conformément à la Constitution, de réaliser l'équilibre régional en privilégiant la descrimination positive. Et pour inciter le secteur privé à appuyer les efforts de l'Etat, des projets réalisables dans le cadre de contrats de partenariat entre le secteur public et le secteur privé ont été identifiés. Ces projets pourraient également être concrétisés dans le cadre d'un partenariat institutionnel qui permettrait à l'Etat de participer avec le domaine foncier — en tant que contribution en nature — et au secteur privé de fournir le financement nécessaire et la réalisation. Stations de dessalement de l'eau Ainsi, il serait possible non seulement de relancer l'investissement mais aussi de créer de nouveaux postes d'emploi et d'assurer le développement économique. Les projets proposés au cours des années 2018 et 2019 dans le cadre du partenariat public-privé sont au nombre de 19 avec un coût de 5.230 MD. Parmi ces projets, 3 concernent l'environnement, 1 le commerce, 2 la santé, 3 l'énergie et les énergies renouvelables, 1 les finances, 2 les ressources hydriques, 6 le transport et 1 les affaires culturelles, soit en tout 19 projets. Pour ce qui est des contrats de partenariat public-privé, la liste définitive a trouvé un bon écho auprès des investisseurs. Déjà, deux projets sont passés par les procédures et les études, en l'occurrence la station d'épuration à Hassiène et la station de dessalement de l'eau à Gabès pour une valeur de 200 MD. Deux autres projets vont suivre, à savoir le projet de la centrale électrique à Skhira avec une valeur de 650 MD et le projet de valorisation des déchets d'une valeur de 400 MD. Il est possible d'entamer la réalisation d'autres stations de dessalement de l'eau. Par ailleurs, le programme de l'Etat prévoit la réalisation de la zone logistique à Radès sous forme d'une concession. L'appel d'offres a été déjà lancé en vue de sélectionner les investisseurs capables de réaliser ledit projet. Par ailleurs, on a commencé à faire démarrer l'exécution du programme relatif à l'exploitation optimale des sites archéologiques et culturels également sous forme de concession, et ce, pour préserver ces richesse et leur permettre de contribuer à la dynamique économique à l'instar du projet de monument de La Goulette. Biens confisqués exploitables S'agissant du partenariat institutionnel, on a identifié aussi plusieurs projets comme ceux qui concernent les biens immobiliers confisqués et qui peuvent faire l'objet d'un appel à concurrence à travers le groupe El Karama holding ou l'Immobilière de Gammarth, et ce, dans le but de réaliser des projets sous forme de partenariat institutionnel. Le secteur privé contribuerait avec le bien immobilier en tant que participation en nature alors que le secteur privé fournirait le financement nécessaire. Parmi les importants projets liés aux biens immobiliers qui ne peuvent pas être commercialisés comme les palais, on compte les exploiter comme résidences touristiques. Aussi, certaines sociétés chargées de réaliser des projets touristiques ont été confisquées, mais qui peuvent retrouver la vie en consolidant leur capital en l'ouvrant à la participation privée. A préciser que les biens immobiliers confisqués qui peuvent être proposés aux investisseurs totalisent 52,2 hectares répartis sur plusieurs régions dont 11,5 ha à Tunis, 2,3 ha à Tozeur, 25,6 ha à Nabeul et 12,8 ha également à Nabeul. On a procédé, de même, à l'identification de plusieurs projets relatifs aux terres domaniales restituées après la révolution et qui sont exploitées, actuellement, par l'Office des terres domaniales avec ses moyens de travail limités. Il est possible de réaliser des projets de partenariat dans le secteur agricole avec des investisseurs privés en vue de renforcer la production agricole et l'application de la politique agricole qui vise à contribuer à la réalisation de la sécurité alimentaire et la promotion des exportations tout en créant de nouveaux postes d'emploi, et ce, à travers des contrats de location. Il est prévu de porter le volume total des projets de partenariat à 5.230 MD sur la période 2018-2020. Cet effort supplémentaire devrait créer une dynamique économique qui permettrait d'améliorer le taux de croissance de plus d'un point par an jusqu'à 2020 et diminuerait la pression sur les finances publiques et la balance des paiements.