Par Jalel Mestiri Le festival des blessures s'est immiscé en équipe nationale. Il a mis K.-O. des joueurs qui ont leur poids et sur lesquels le staff technique comptait énormément à l'occasion de la Coupe du monde. Certains sont annoncés comme étant récupérables, d'autres, cependant ont, déjà, dit adieu à la plus prestigieuse échéance du football. On ne saurait imaginer une carrière bien remplie d'un joueur sans la Coupe du monde. Il faut dire que chez certains, le risque de blessure augmente. Les raisons sont diverses : équilibre dynamique insuffisant, faiblesse, fatigue, intensité de la performance, ou encore, le fait d'avoir déjà été blessé. Comme on peut le déduire, le football occasionne de nombreuses blessures. Mais savoir éviter ces blessures est aussi important que de savoir s'entraîner. Le joueur doit apprendre à se protéger, vis-à-vis de lui-même et vis-à-vis des autres. Il reste qu'en football, les accidents et les blessures qui en découlent se produisent comme n'importe où ailleurs : c'est-à-dire de façon imprévisible et inévitable. Dans leur grande majorité cependant, elles peuvent être évitées. Il suffit de savoir comment se préserver. Comme n'importe quel sport, le football comporte des risques. La première bonne nouvelle est que la plupart des blessures liées à la pratique du ballon rond sont bénignes ou légères. La deuxième est qu'il existe de nombreux moyens de les prévenir. Le sport idéal n'existe pas. Tous les sports sont bons si l'on connaît les techniques de pratique, ainsi que les avantages, les inconvénients et les risques. Toute pratique physique et sportive comporte une part de risque. Les traumatismes et blessures sont fréquents, mais une bonne prise en charge médicale initiale limite les conséquences, et permet de reprendre son activité dans de bonnes conditions. La prise en charge d'une blessure est primordiale pour limiter l'aggravation de la blessure et ses complications. Même si le football est l'un des sports les plus populaires, qui a d'indéniables bienfaits pour le métabolisme, il n'en est pas moins l'un des plus risqués. Et cela, pour les professionnels comme pour les amateurs. Les principales lésions auxquelles s'exposent les footballeurs sont la contracture, (lorsque le muscle ne retrouve pas sa longueur initiale), la crampe (contraction involontaire, brutale et douloureuse d'un groupe musculaire), l'élongation (elle donne une impression d'étirement de muscle, mais qui n'implique pas l'arrêt de l'effort), le claquage (ou la lésion d'un certain nombre de fibres musculaires avec dégâts anatomiques), la déchirure, (lorsque le muscle se rompt totalement, ce qui provoque un accident très grave qui nécessite parfois une opération), la rupture des ligaments croisés (l'une des blessures les plus graves et assez fréquentes dans le football. Sur un mauvais appui ou suite à une mauvaise réception, le genou lâche). Dans la littérature de la recherche scientifique, il a été démontré que c'est souvent seul que le footballeur se blesse. La plupart des blessures musculaires, ainsi que celles du genou se font, en effet, sans contact. Lors d'un démarrage, d'un changement de direction, à la réception d'un saut ou tout simplement en courant sur le terrain, un joueur peut se déchirer les ligaments croisés, les ligaments collatéraux ou les ménisques. Or, si tacles et autres chocs avec un adversaire sont difficiles à prévenir autrement que par un respect collectif, les blessures qu'un joueur s'inflige à lui-même peuvent, quant à elles, être évitées. Dans le football professionnel, les blessures ont une influence négative sur la performance, l'économie et la santé. Malgré un accent accru sur la prévention en équipe nationale, notamment en prévision de la Coupe du monde, il est préoccupant de constater que les blessures n'ont pas diminué au cours des derniers matches. En raison de leur impact significatif et négatif, il est primordial de veiller à ce que de tels accidents ne se produisent plus. Il est important de déterminer des méthodes et des procédés afin de détecter et d'empêcher d'éventuelles blessures.