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L'après-2014 : étape de la « réforme suprême »
OPINIONS : A l'encre vive
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 11 - 2010


Par Mustapha ATTIA
Quand le Président Ben Ali avait assumé, le 7 novembre 1987, la responsabilité de sauver le pays, il avait en vue un programme civilisationnel ambitieux qu'étayait une référence moderniste, profondément ancrée toutefois dans la longue histoire du réformisme en Tunisie. Ce programme s'appuyait sur trois composantes essentielles que sont la liberté politique, la concurrentialité et la solidarité.
En l'espace d'un peu plus de deux décennies, la Tunisie de l'ère nouvelle a pu édifier une société civilisée, consolider les fondements de la modernité et assurer les soubassements de l'immunité, et ainsi développer ses capacités propres, confirmer son harmonie sociale et s'inscrire dans la modernité, s'attachant fermement à son identité tout en aspirant aux horizons les plus larges, mue par une volonté et une ambition légitimes.
Les succès que notre pays a réalisés dans ce laps de temps ont ouvert une voie sûre à une nouvelle envolée qui prendra l'étape du fondement et de l'implantation pour point de départ vers l'étape de l'aspiration au meilleur et l'envol dans les sphères les plus élevées. Ce sera l'étape qui garantira l'avenir et bâtira la «République de demain» avec les outils de la vigilance, du défi et de l'aptitude à affronter les difficultés et à remporter les paris.
Et de la même façon que le Président Ben Ali a parié sur la jeunesse tunisienne lors de l'étape des fondements et qu'il a remporté la mise, il a parié de nouveau, lors de l'étape de la marche et de l'aspiration, sur les nouvelles générations montantes, en adoptant une approche pionnière, afin de dynamiser les potentialités des jeunes et les préparer à affronter les défis à venir.
Cette approche gravite autour de la dynamique libérale et se nourrit d'une prospective qui vise le long terme ainsi que d'un sens profond de la responsabilité.
En effet, il était nécessaire, face à la recrudescence des défis et leur exacerbation, à une vitesse ahurissante, d'établir une stratégie efficiente, afin d'impliquer la jeunesse dans la grande bataille de la vie pratique en vue de le préparer à assumer la responsabilité et ainsi garantir à notre pays une immunité perpétuelle.
Le pari sur la jeunesse a toujours été et sera constamment la sève nourricière du mouvement de la «nouvelle réforme» qui s'est tracé pour objectif politique, présent et à venir, de rattraper les pays les plus évolués.
C'est que le Président Ben Ali, qui a acquis haut la main la légitimité du sauvetage, la légitimité de la réussite et la légitimité de la transparence, a acquis aussi la légitimité de l'avenir, grâce à son désir constant de préparer les jeunes générations et d'assurer toutes les garanties afin de les intégrer dans le processus de l'action et de la persévérance dans l'action, tant il croit fermement que les jeunes sont l'avant-garde de l'édification future, d'un côté, et qu'ils constituent les premières lignes de défense des acquis du passé et du présent, de l'autre. Ce sont là quelques-unes des significations de la notion de «nouvelle réforme», c'est-à-dire de «la réforme suprême».
Il est nécessaire, dans cet ordre d'idées, de se remémorer le discours historique que l'homme du Changement a prononcé le lendemain du 7 novembre 1987, à l'attention des jeunes Tunisiens, leur annonçant une nouvelle ère, celle de la liberté, de la démocratie, de la concorde nationale, de la solidarité, de l'effort et de l'action. Car le changement n'est que la mise en pratique de toutes ces valeurs, qui sont devenues désormais les composantes essentielles du modèle tunisien et font partie des spécificités individuelles et collectives du citoyen.
En effet, l'action humaine ne devient pleinement profitable que si elle est un acte libre, honnête, dicté par l'intérêt supérieur de la patrie, une formulation ultime des acceptions du dialogue enrichissant et constructif qui aide au passage de l'étape de l'éventuel à l'étape de la réalité escomptée et qui aplanit le chemin menant les générations futures vers l'évolution, tant il est vrai que l'être humain se nourrit de cette continuelle aspiration aux horizons les meilleurs.
C'est dans cette perspective que le Président Ben Ali a élaboré une stratégie globale et a jeté les assises de dispositifs efficients, afin d'accorder aux jeunes toute l'attention qu'ils méritent, sur la base des principes de la bonne éducation, des meilleurs méthodes pédagogiques, de la culture pondérée, du divertissement de qualité, de la formation continue et du suivi professionnel nécessaire. Car le fait de gagner le pari de l'avenir est l'une des priorités des plans de développement qui ont été établis et mis en exécution, et l'un des objectifs essentiels dans le projet développemental et civilisationnel de la Tunisie de l'ère nouvelle, alors qu'elle entame une nouvelle étape dans sa marche réformiste, celle de la «réforme suprême » dont la pérennité s'est affirmée lors des époques les plus lumineuses de l'histoire réformiste de notre pays.
Cette étape met en évidence la nécessité de voir le Président réformiste, Zine El Abidine Ben Ali, guider cette marche victorieuse vers l'avenir, dans son étape d'après 2014, qui sera celle de la «réforme suprême».


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