Le trophée continental importe peu devant la grandeur de l'âme et le mérite véritable. C'est ce que les «Sang et Or» sont tenus de prouver ce vendredi pour nous faire oublier la mascarade arbitrale d'Alexandrie. La finale aller entre Al-Ahly d'Egypte et l'Espérance Sportive de Tunis a fait couler beaucoup d'encre et on n'arrive plus à trouver les mots, les expressions et les qualificatifs susceptibles de distinguer notre contribution de celles des autres, étalées à profusion dans les médias et les réseaux sociaux. Toutefois, cette «apothéose» footballistique, qui a été de couleur aussi noire que celle de notre continent, mérite qu'on en parle encore, tellement elle va continuer de défrayer la chronique pour une longue période encore. Il faut tout d'abord féliciter la grande Espérance Sportive de Tunis qui a représenté avec honneur et mérite le football et même le «genre» tunisien. C'est que la bravoure et le comportement exemplaire des joueurs et des responsables «sang et or» nous incitent davantage à être fiers de notre formidable «tunisienneté». Tous les Tunisiens et en particulier les «Espérantistes» n'ont guère à rougir de la défaite de l'EST ou même d'une éventuelle perte du trophée africain (encore une fois) au profit d'Al Ahly. Ce dernier, en revanche, n'a nullement le droit de pavoiser outre mesure s'il arrivait, ce vendredi, à remporter son neuvième titre. D'ailleurs, le scandale d'Alexandrie a mis, manifestement, à nu les pratiques suspectes de la CAF, dont le siège est «royalement» abrité par l'Egypte. Chose qui nous conduit à dire que le palmarès d'Al-Ahly n'aurait jamais été réalisé sans le concours malicieux de quelques membres véreux de la CAF. Avant de bomber le torse, en paradant ses huit titres devant l'EST qui n'en compte que deux, Al-Ahly ne doit pas perdre de vue qu'il est représentatif de 100 millions d'âmes égyptiennes, alors que son petit frère tunisien n'est représentatif que de 10 millions de Tunisiens. Il suffit donc de jongler un peu avec les proportions pour se rendre à l'évidence que le mérite de l'EST, qui n'a jamais été «boostée» par la CAF, est beaucoup plus éloquent. Par ailleurs, l'énorme écart budgétaire entre les deux finalistes, qui est largement en faveur du club ahlaoui, suffit, à lui seul, à mettre en valeur la distinction du club tunisien qui bénéfice de la plus haute des considérations des Egyptiens eux-mêmes. C'est dire le rayonnement et la grandeur de l'Espérance. Le «corrompu» et le «tricheur» Dans cette première manche de la finale africaine, l'Espérance a été victime d'une grande et scandaleuse machination. Tous les coups bas étaient permis. A commencer, par la série de sanctions infligées cruellement par la CAF à l'Espérance suite aux incidents survenus à Radès dans le match contre Primeiro De Agosto. Bizarrement, ces sanctions ont été rendues publiques dès l'arrivée de la délégation de l'EST en terre égyptienne. Il n'y avait donc pas meilleure façon pour affecter le moral et le mental des joueurs et des responsables du doyen des clubs tunisiens. C'était là la première «bienvenue» souhaitée à l'ambassadeur du football tunisien. Vient après la ridicule et mesquine prestation de l'arbitre de la rencontre Mehdi Abid Charef. Cet Algérien qui n'a rien de tel car il ne peut appartenir au grand peuple algérien frère qui a donné environ un million et demi de martyrs comme tribut, pour sortir du joug et de la tyrannie du colonialisme français. Il doit piocher dans l'histoire de ses ascendants pour connaître ses vraies origines! On ne va pas s'étaler davantage sur la trahison de cet homme, puisque l'histoire et les annales du football se chargeront de lui faire subir la plus déshonorante des sentences pour ses agissements de forcené fort probablement corrompu. Venons maintenant à l'attaquant d'Al Ahly, Walid Azaro, qui, a de son côté, brillé dans son jeu théâtral ponctué d'une franche intention de nuire. C'est tout simplement d'un voleur et d'un tricheur de très bas niveau qu'il s'agit. Et même si on sait pertinemment que cet énergumène sans moralité ne peut être sensible à l'impact des mots, il faut lui rappeler quand même l'adage qui dit que «le tricheur ne connaît jamais le goût de la victoire». On ne sait pas s'il avait roulé dans la farine, plus d'une fois, cet âne d'arbitre qu'est Mehdi Abid Charef ou s'il était simplement son complice dans ce qui a été manigancé à l'encontre de l'EST. Ses deux fauchages simulés dans les seize mètres lui ayant ramené deux penalties fictifs et son maillot qu'il a «discrètement» déchiré pour simuler l'agression, sont là pour en dire long sur son bas niveau d'esprit. D'ailleurs à la fin du match, la caméra l'a surpris en train de chuchoter à l'oreille de son coéquipier Walid Souleïman (en souriant) ses exploits de la honte ayant conduit à la victoire ô combien «méritée» de leur équipe. La VAR, on n'en parle même pas car elle n'a pas encore sa place en Afrique. Désormais, il appartient aux coéquipiers de Khalil Chammam et aux supporters de l'Espérance de prouver ce vendredi aux Africains, aux arabes et au monde entier que la grandeur se mérite, mais qu'elle ne s'achète pas !