Ce n'est pas tous les jours qu'on dispute une finale de la Ligue des champions. Les « Sang et Or » sont à 90 minutes du sacre. Un rendez-vous avec l'histoire à ne pas rater en cette année du centenaire. Il y a des moments dans la vie de chacun d'entre nous qu'on ne les vit qu'une seule fois dans sa vie. C'est le cas de Mouine Chaâbani, son staff et ses joueurs qui vivront ce soir un moment unique dans la carrière de chacun d'entre eux. Il y a, certes, une consécration en vue, mais remporter cette Ligue des champions aurait un goût bien particulier y compris pour Sameh Derbali, Moez Ben Chérifia et Khalil Chammam, détenteurs de la C1 africaine en 2011. Remporter la Champions League ce soir aurait sans doute un goût bien particulier, une sensation unique, pour tous les Espérantistes qu'ils soient joueurs, membres du staff technique, dirigeants ou supporters. Ce soir, tous les « Sang et Or » ont un rendez-vous avec l'histoire. Ce vendredi 9 novembre 2018 entrera à jamais dans l'histoire du doyen des clubs tunisiens et, ce, quel soit le résultat du match. En cette année où l'Espérance Sportive de Tunis fête son centenaire, il vaut mieux pour Mouine Chaâbani et ses joueurs qu'ils entrent dans l'histoire par la grande porte. Leurs noms seraient gravés en lettres d'or pour la postérité en cas de consécration en Ligue des champions. Ils seront portés à bout de bras par 60 000 supporters, sans compter les millions de fans qui seront scotchés devant leurs téléviseurs. Autant, ne pas les décevoir. Ce n'est pas chose impossible Battre Al Ahly du Caire par deux buts d'écart n'est pas chose impossible. C'est même largement dans les cordes de Khalil Chammam et ses camarades au vu de la petite prestation du club cairote au match aller. Les Ahlaouis doivent leur victoire à la complicité de l'arbitre de la finale aller, l'Algérien Mehdi Abid Charef. Tout au long de la rencontre, les Ahlaouis n'ont créé qu'une seule occasion nette qui a amené le deuxième but, signé Amr Al Sulaya. En terme de volume de jeu, l'Espérance de Tunis était nettement supérieure lors de la manche aller. Avec Youssef Belaïli à la manœuvre, l'apport de Anis Badri et un Ghailane Chaâlali dans un grand jour, sans oublier Yassine Khénissi et Bilel Mejri, outre le rôle de couverture des autres joueurs du milieu et de la défense, l'Espérance Sportive de Tunis est en mesure d'inscrire en lettres d'or la date du vendredi 9 novembre 2018 dans son histoire. C'est tout le mal qu'on souhaite à tous les « Sang et Or ».