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L'agriculture au meilleur prix
ARP — Journée d'étude sur la maîtrise des prix
Publié dans La Presse de Tunisie le 05 - 02 - 2019

Les intervenants sont tous d'accord sur le fait que l'un des principaux problèmes est le prix de revient des produits agricoles qui est en constante hausse. « L'agriculteur vend parfois à perte et au final voit que les prix sont exorbitants à la vente », résume le ministre de l'Agriculture, Samir Taïeb
Jusqu'ici, la coercition et les campagnes de contrôle des prix n'ont engendré sur le terrain que des résultats très limités. Les consommateurs ne voient aucune amélioration de leur pouvoir d'achat. Mais d'un autre côté, l'agriculteur ne s'est pas pour autant enrichi, bien au contraire. La majorité des petits exploitants souffrent du fait de la hausse des coûts et de la faiblesse des marges bénéficiaires.
L'Assemblée des représentants du peuple a organisé hier au Bardo une journée d'étude parlementaire consacrée à l'équilibre entre le contrôle des prix et la protection de la production agricole. Une thématique importante d'autant plus que le gouvernement a récemment promis d'engager davantage d'efforts pour la maîtrise des prix, et particulièrement les prix des denrées alimentaires. L'initiative de cette journée de réflexion vient à l'appel de la commission de l'agriculture, de la sécurité alimentaire, du commerce et des services liés de l'ARP.
« La question de la maîtrise des prix est assez complexe, concède Zouhaier Rajbi (Ennahdha), président de la commission. Les prix sont en principe libres, mais l'Etat est en mesure d'agir sur un certain nombre de paramètres tels que les réseaux de distribution, le phénomène de contrebande ou encore celui de la spéculation ».
La maîtrise des prix c'est surtout la maîtrise des coûts
Les intervenants sont tous d'accord sur le fait que l'un des principaux problèmes est sans aucun doute le prix de revient des produits agricoles qui est en constante hausse. « L'agriculteur vend parfois à perte et au final voit que les prix sont exorbitants à la vente », résume le ministre l'Agriculture, Samir Taïeb. Cependant, le ministre met en garde contre les tentatives de provoquer des crises et des pénuries. Il cite comme exemple la déclaration d'un responsable syndical sur une éventuelle pénurie de conserves de tomate. « Ce type de déclaration crée chez le consommateur un mouvement de panique, explique Taïeb, il se précipite alors sur ce produit et achète des quantités supérieures à ses besoins, et c'est ce qui se transforme par conséquent en crise »
De son côté, le ministre du Commerce, Omar Behi, a estimé, lors de son intervention, que la hausse des prix et l'inflation ont des origines diverses. « Il est très difficile de trouver le juste équilibre entre la maîtrise du déficit de la balance commerciale, le déficit budgétaire d'un côté et la maîtrise de l'inflation", affirme-t-il, tout en expliquant qu'à titre d'exemple, les barrières à l'entrée sur certains intrants provoque la hausse des prix. Omar Behi admet également les limites du contrôle des prix que le gouvernement met souvent en avant. Dans ses propos, il relativise la capacité de l'Etat de maîtriser les prix. Il rappelle dans ce sens que les prix de 87% des produits alimentaires sont libres et obéissent à la logique de l'offre et de la demande. En effet, seuls 13% sont susceptibles d'être contrôlés par les pouvoirs publics. Il note cependant que les contrôles restent de mise pour lutter contre les spéculateurs.
Une politique cependant critiquée par Abdelmadjid Ezzar, président de l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (Utap), qui accuse le ministre du Commerce de confondre entrepôt et spéculation.
« Les entrepôts ont été pendant longtemps encouragés par l'Etat pour garantir, en temps voulu, l'approvisionnement du marché, note Abdelmadjid Ezzar. Vous voulez qu'on sorte tout des entrepôts et qu'on mette tout sur le marché? D'accord, mais au bout d'un moment il y aura une pénurie. Je peux vous assurer que le kilo de dattes au mois de Ramadan, si jamais vous en trouvez, ne se vendra pas au-dessous de 15 dinars ».
Selon lui, le 2 février, 450 tonnes de fruits et légumes ont été détruits au marché de gros, faute de demande (le tiers des 1505 tonnes enregistrés ce jour là). « C'est la preuve que le problème des prix n'est pas lié à l'approvisionnement comme semble le penser le ministère du Commerce », martèle Abdelmajid Ezzar qui demande par ailleurs une libéralisation des prix, y compris des prix des produits de base.


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