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Développement régional, création d'entreprises et appui financier et bancaire à l'investissement Examen des projets de budget des ministères du Développement et de la Coopération internationale et des Finances
Les débats budgétaires se sont poursuivis hier matin à la Chambre des Députés par l'examen des budgets du ministère du Développement et de la Coopération internationale et du ministère des Finances. Le débat s'est articulé autour des objectifs tracés par le XIIe Plan de développement sur la base des résultats des budgets précédents et des prévisions du budget de l'Etat et de la balance économique pour l'année 2011. S'agissant du budget du ministère du Développement et de la Coopération internationale, les députés sont majoritairement intervenus à propos de l'importance de relancer le rythme de développement au cours de l'année 2011 et sur les moyens et les actions appropriés pour ce faire. Ils ont, en outre, mis en exergue la nécessité de diversifier les domaines d'activité dans un contexte international fluctuant. Les députés se sont, en outre, attardés sur la nécessité d'accélérer le développement régional, rappelant la place centrale qu'il joue dans le système de développement global en tant qu'option naturelle pour réduire le taux de chômage et créer des richesses dans les zones reculées du pays. Ils ont ainsi rappelé la place de choix qu'occupe le volet régional dans le programme présidentiel 2009-2014, un programme qui vise à faire des régions des pôles actifs de développement. Les députés se sont, dans ce même ordre d'idées, interrogés sur les actions prises afin d'impulser le développement dans les régions frontalières et sahariennes et dans les zones prioritaires. Le développement de l'investissement et de la création d'entreprises ont été, en tant que facteurs de dynamisation de la croissance, au centre des préoccupations des députés qui ont, ainsi, noté qu'il est essentiel de poursuivre les réformes structurelles dans ce sens, de créer une nouvelle génération de promoteurs et d'améliorer encore davantage la compétitivité et le climat des affaires. La coopération internationale est un autre volet évoqué par les députés qui ont fait référence à des opportunités de financement et d'investissement considérables dans les secteurs à fort contenu technologique. L'intérêt des députés a surtout été axé sur le développement des investissements étrangers dans les zones intérieures. Il se sont, en outre, interrogés sur la politique de coopération avec l'UE et l'avancement des négociations concernant le statut avancé. Concernant l'examen du budget du ministère des Finances, les députés se sont intéressés à l'état d'avancement des réformes du secteur financier annoncées dans le programme présidentiel 2009-2014 et qui visent à renforcer l'efficacité de notre secteur bancaire et à le doter des atouts nécessaires pour faire face aux défis futurs et s'adapter aux normes internationales. Les députés ont, en outre, soulevé la question de la modernisation des outils et des méthodes de travail et du développement des systèmes, toutes options qui visent à doter les secteurs financiers et bancaires d'un meilleur rendement. Certains députés ont soulevé la question de la préservation des équilibres financiers, de la gestion du déficit budgétaire et de la réduction de la dette publique et de la pression fiscale. Plusieurs intervenants se sont interrogés sur le rôle du secteur bancaire dans la promotion des investissements et l'appui au développement des entreprises et à leur prospérité. Certains députés se sont interrogés sur les actions réalisées dans le cadre de la révision du système fiscal en vue d'alléger le poids fiscal et de consacrer les principes d'équité fiscale. Ils se sont, par ailleurs, intéressés aux grandes orientations de la politique fiscale pour la période à venir et aux mesures envisagées en vue de rapprocher davantage le système fiscal du citoyen, comme y appelle le Chef de l'Etat. Les députés ont, également, abordé la question des assurances et le rôle que joue ce secteur comme contribution à l'épargne nationale et dans l'impulsion du développement et la dynamisation du marché financier. Ils ont abordé la question du code douanier et le rôle qui lui incombe dans la promotion des exportations et la réduction des délais d'importation. Pour ce qui est de la dette publique, les députés se sont, particulièrement, intéressés à l'endettement extérieur et se sont interrogés sur les implications attendues de la libéralisation du dinar dans un contexte caractérisé par une augmentation continue de la valeur des monnaies étrangères. Finances et Développement : les budgets en chiffres • Ministère des Finances : Les dépenses de ce département, fixées à 293,122 MD contre 269,946 MD en 2010, soit une augmentation de 8,6%, sont réparties en dépenses de gestion (252,972 MD), dépenses de développement (40,050 MD) et fonds spéciaux du trésor (0,100 MD). • Ministère du Développement et de la Coopération internationale : Les dépenses de ce ministère sont fixées à 192,873 MD contre 177,520 MD en 2010, soit une augmentation de 8,6%. Cette enveloppe est répartie en dépenses de gestion (38,341 MD) et en dépenses de développement (154,532 MD). Dette publique Le service de la dette publique pour 2011 est estimé à 3.517 MD contre 3.587 MD en 2010, soit une baisse de 70 MD (-2%).