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Médecine de spécialité et implication économique de la femme
Examen des projets de budget des ministères de la Santé publique et du ministère des Affaires de la femme, de la famille, de l'enfance et des personne
Publié dans La Presse de Tunisie le 04 - 12 - 2010

• Les députés saluent la création de l'Association «Saïda» de lutte contre le cancer et l'Institut Ezzahraoui
La Presse — Les secteurs de la santé publique et celui des affaires de la femme, de la famille de l'enfance et des personnes âgées ont intéressé, avant-hier, un grand nombre de députés dont les interventions ont mis le doigt sur certaines imperfections et les efforts qui devraient être déployés pour hisser ces deux secteurs au niveau escompté.
Pour ce qui est du secteur de la santé publique, les intervenants ont rappelé, à l'unanimité, l'importance qu'acquiert ce secteur depuis l'avènement de 7-Novembre; un intérêt accru qui s'est concrétisé, notamment, par les décisions présidentielles visant le renforcement de l'infrastructure sanitaire, l'amélioration des compétences œuvrant dans le domaine médical, paramédical et pharmaceutique, l'acquisition des équipements de pointe et la décentralisation des prestations sanitaires. Les intervenants ont saisi l'occasion pour saluer la création, par Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat, de l'Association «Saïda» pour la lutte contre le cancer et la mise en place de l'Institut Ezzahraoui; deux organismes qui apporteront beaucoup au secteur de la santé et qui boosteront forcément les efforts nationaux déployés dans ce sens. L'un des députés a souligné, en effet, que le cancer tue annuellement près de 6,7 millions de personnes dans le monde et qu'il est classé deuxième sur la liste des maladies mortelles. L'un des députés s'est interrogé sur le programme du ministère quant à la lutte contre le cancer, notamment dans le cadre de l'année 2010, année nationale de lutte contre le cancer.
L'un des intervenants a traité de l'importance de l'industrie pharmaceutique dans notre pays. Il a sollicité davantage d'éclaircissements sur les perspectives de ce secteur tant au niveau de la production qu'à celui de l'exportation, surtout après la décision du Chef de l'Etat de la mise en place d'une stratégie visant la promotion de ce secteur sur tous les plans, à savoir sur le plan de l'investissement, des groupements d'exportation, des unités de vaccination ainsi que des unités de recherche. Il s'est interrogé, en outre, sur la possibilité d'introduire l'industrie pharmaceutique tunisienne au sein du réseau international.
Un autre député a axé son intervention sur le dépistage précoce des maladies chroniques, s'interrogeant ainsi sur les éventuels mécanismes et programmes mis en place par le ministère de tutelle à cet effet.
Pour un équilibre sanitaire entre les régions
Par ailleurs, bon nombre d'intervenants ont attiré l'attention du ministre de la Santé publique sur les lacunes à combler en matière de couverture sanitaire, d'équipements ainsi que le manque parfois frappant des cadres médicaux et paramédicaux dans certaines régions. Parmi les gouvernorats cités, figure celui du Kef dont l'hôpital régional manque de cadre médical spécialisé, d'un service des urgences sans oublier l'indispensable réhabilitation des services des urgences à Sakiet Sidi Youssef. L'intervenante a même proposé la mise en place d'un hôpital pour les maladies pulmonaires dans la région afin d'atténuer l'encombrement dont fait l'objet l'hôpital Habib-Thameur à l'Ariana.
Selon un autre intervenant, le gouvernorat de Médenine compte quatre hôpitaux régionaux mais dont l'un des plus importants connaît une dégradation progressive. C'est le cas de l'hôpital Bourguiba qui devait devenir un hôpital universitaire mais qui faute de cadre médical spécialisé n'a pas atteint le niveau de performance escompté. L'intervenant a indiqué que le manque flagrant de cadre médical notamment en gynécologie a engendré l'augmentation du nombre de décès maternels à l'accouchement ainsi que l'enregistrement de cas de handicap infantile chez les nouveau-nés. Toujours concernant Médenine, l'intervenant a appelé à la dynamisation du service des maladies pulmonaires et l'amélioration des prestations sanitaires dans la région et la focalisation sur l'équilibre en matière de prestations sanitaires entre les régions.
Un autre intervenant a attiré l'attention sur le manque de cadre paramédical dans le gouvernorat de Kairouan. Il a indiqué, en outre, que la délégation de Oueslatia nécessite la mise en place d'un plateau technique et que la délégation de Sbikha nécessite un hôpital local.
Un autre intervenant a indiqué que l'hôpital régional de Bizerte manque de compétences médicales spécialisées ainsi qu'un service de cardiologie. Il a indiqué également que cet hôpital n'emploie que quatre gynécologues alors que le service de maternité se trouve face à un nombre d'accouchements considérable, soit 4000 naissances par an. Un député a indiqué que les lacunes sanitaires dans les régions reviennent en partie à la carte sanitaire et qu'il est vraiment temps de réviser cette carte.
Par ailleurs, et toujours dans le cadre des débats budgétaires sur le secteur de la santé publique, l'un des député a attiré l'attention sur les infractions et abus auxquels recourent certaines cliniques privées tant sur le plan de la qualité des prestations sanitaires que sur les tarifs; chose qui peut nuire au tourisme sanitaire. D'où l'indispensable mise en place d'un plan pour réglementer la contribution du secteur sanitaire privé. Certains ont également parlé de la nécessité de renforcer la formation du cadre médical et paramédical spécialisé en insistant sur l'aspect humanitaire de cette profession et sur la conscience professionnelle qui ne devrait, en aucun cas, faire défaut. Ils ont également interrogé le ministre sur l'éventuelle mise en place d'un cadre législatif réglementant le tourisme de santé.
L'un des députés a relevé la question du sida en tant que maladie menaçante, surtout avec l'ouverture des frontières. Il a appelé le ministère à communiquer les informations statistiques et actualisées relatives à cette maladie afin de sensibiliser et d'informer d'une manière efficiente les jeunes générations.
Un autre député s'est interrogé sur la stratégie du ministère quant à la modernisation des prestations sanitaires à l'instar des pays développés et ce, en mettant en place une banque de données accessible au patient, ainsi qu'une carte électronique lui permettant d'être au diapason de l'information. Il a été également traité du programme du ministère dans le volet de la médecine scolaire et universitaire. L'orateur a proposé d'inclure le vaccin contre le cancer du col utérin sur la liste des vaccins effectués au sein des écoles. Certains ont attiré l'attention sur la place honorable qu'occupe la Tunisie en tant que deuxième destination internationale en matière de thermalisme, d'où l'importance de promouvoir ce secteur et de mettre en place un programme pour mieux attirer les touristes.
Plus d'avantages pour promouvoir l'implication économique de la femme
Quant aux débats budgétaires relatifs au secteur des affaires de la femme, de la famille, de l'enfance et des personnes âgées, les députés ont souligné, à l'unanimité, la place qu'occupe la femme dans notre pays et qui se traduit par les décisions présidentielles prises en sa faveur dans le cadre notamment du programme présidentiel. D'autant plus que la présidence par Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat, de l'Organisation de la femme arabe (OFA) a permis aux pays arabes de prendre de plus amples connaissances de l'expérience tunisienne en matière de promotion de la femme en tant que partenaire actif de l'homme. Les députés se sont interrogés sur les programmes mis en place par le ministère de tutelle en vue de concrétiser les mesures présidentielles en faveur de la femme. Certains ont souligné que le ministère des Affaires de la femme, de la famille, de l'enfance et des personnes âgées bénéficie de 0,34% du budget de l'Etat et que son budget a connu, depuis les dernières années, une croissance de 9,1%. Une faible part pour un ministère qui se charge de plusieurs catégories de la société tunisienne. Le ministère des Affaires de la femme, de la famille, de l'enfance et des personnes âgées a réalisé des études afin d'utiliser les éventuels résultats comme données de base des programmes futurs. Les intervenants ont sollicité des éclaircissements quant à l'étude prospective sur la famille de demain ainsi que sur le plan consacré à la préparation des jeunes à la vie conjugale. Certains se sont interrogés sur les réserves de la Tunisie quant à la convention internationale sur la lutte contre la discrimination à l'égard de la femme. D'autres députés ont appelé à la mise en place de nouveaux avantages et encouragements afin de promouvoir davantage l'implication de la femme dans la vie active et dans l'œuvre de développement. Ils ont interrogé la ministre sur les actions du ministère dans le but de promouvoir la femme rurale. Certains ont insisté sur l'indispensable implication de la femme dans les manifestations et dans les évènements de haute importance tant sur le plan national qu'à celui mondial, et ce, selon le principe de la pluralité. L'un des députés a insisté, par ailleurs, sur la nécessité de multiplier les actions d'information sur les acquis de la femme.
Les budgets en chiffres
• Ministère de la Santé publique :
Les dépenses de gestion et de développement du ministère de la Santé publique ont été fixées, pour l'année 2011, à 1108,574 millions de dinars, contre 1012,583 millions dinars en 2010, soit une augmentation de 9,5%.
Ces dépenses se répartissent comme suit :
– Dépenses de gestion : 989,722 millions de dinars
– Dépenses de développement : 118,852 millions de dinars.
• Ministère des Affaires de la femme, de la famille, de l'enfance et des personnes âgées :
Les dépenses de gestion et de développement du ministère des Affaires de la femme, de la famille, de l'enfance et des personnes âgées, pour l'année 2011, ont été fixées à 66,104 millions de dinars contre 60,613 millions de dinars pour l'année 2010, soit une augmentation de l'ordre de 9,1%.
Les crédits alloués pour l'année 2011 se répartissent comme suit:
– Dépenses de gestion : 57,727 millions de dinars
– Dépenses de développement : 8,377 millions de dinars


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