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Primauté des ressources humaines Examen des projets de budget du ministère des Affaires de la femme, de la famille, de l'enfance et des personnes âgées et du ministère de la Santé pub
• Mise en exergue de l'importance des initiatives de Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat et présidente de l'OFA, au profit des droits de la femme • Protection de l'enfance menacée et à besoins spécifiques, promotion de l'insertion professionnelle des compétences féminines et amélioration et décentralisation de la couverture sanitaire S'agissant du ministère des Affaires de la femme, de la famille, de l'enfance et des personnes âgées, les intervenants ont salué la brillante présidence par Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat, de l'Organisation de la femme arabe; une présidence qui a propulsé remarquablement les plans d'action de ladite organisation dans l'objectif d'améliorer la place de la femme dans la société arabe et de dynamiser sa contribution au processus de développement dans une conception fondée sur l'égalité des genres. Ils ont souligné l'importance des propositions de Mme Leïla Ben Ali au profit des droits de la femme ainsi que des recommandations sur lesquelles se sont achevés les travaux du troisième Congrès de l'OFA. Les conseillers ont rappelé l'intérêt accru accordé par le Président de la République à la promotion des compétences féminines. Ils se sont interrogés sur la stratégie du ministère de tutelle dans la concrétisation des mesures présidentielles dans ce sens. D'autres se sont félicités de l'importante recommandation émanant du Congrès de l'OFA quant à l'élaboration d'une stratégie pour la lutte contre la violence à l'égard de la femme. Ils ont également souligné avec fierté l'engagement de Mme Leïla Ben Ali dans le tissu associatif d'une manière générale et dans la lutte contre le cancer plus précisément, et ce, à travers la création de l'Association Saïda de lutte contre le cancer et de l'Institut Ezzahraoui. Soutien à la femme rurale Par ailleurs, et pour ce qui est de la femme rurale, les conseillers ont insisté sur l'indispensable redoublement des efforts visant l'intégration ciblée de la femme dans le processus de développement, soulignant que les diverses responsabilités spécifiques de la femme rurale devraient êtres prises en considération. Le tissu associatif développemental est à même de jouer un rôle considérable dans ce sens. Un autre intervenant a mis l'accent sur l'indispensable développement de l'aspect communicationnel du ministère des Affaires de la femme, de la famille, de l'enfance et des personnes âgées, et ce, en vue de faire face d'une manière efficiente aux mentalités rétrogrades, susceptibles de porter atteinte aux acquis de la femme tunisienne. D'autres intervenants ont salué la décision présidentielle visant la généralisation de l'approche du genre social. Ils ont rappelé que l'expérience tunisienne est reconnue pionnière en la matière puisque notre pays est classé premier à l'échelle arabe en matière d'insertion économique de la femme et premier à l'échelle africaine en matière d'égalité des salaires entre les genres. Toutefois, il ont indiqué que cette approche, aussi bénéfique soit-elle, se heurte à plusieurs obstacles. Les intervenants se sont interrogés sur les éventuelles études élaborées par le ministère afin d'analyser ses obstacles et d'y apporter les solutions appropriées. Ils ont sollicité des éclaircissements sur l'éventuelle coopération de notre pays avec des organisations internationales dans ce sens. L'un des conseillers a attiré l'attention, par ailleurs, sur le dénie de la violence à l'égard de la femme, soulignant qu'en France, une femme décède suite à des actions de violence tous les trois jours et qu'en Russie, cela survient toutes les heures. Initiation des enfants aux TIC Pour ce qui est du dossier de l'enfance, les conseillers ont focalisé sur la protection des enfants démunis et ceux victimes de la délinquance. Ils ont insisté sur l'indispensable multiplication des efforts pour assurer à cette tranche d'âge à besoins spécifiques la protection qu'il faut. Ils ont également insisté sur la nécessité de promouvoir l'initiation des enfants aux Ntic, et ce, par le biais de la mise en place et la décentralisation des centres d'informatique pour enfants. Les conseillers se sont interrogés, en outre, sur le plan du ministère dans le renforcement de la mission des délégués d'enfance. Ils ont appelé le ministère de tutelle à redoubler d'effort pour améliorer les prestations des établissements préscolaires, soulignant également que les associations peuvent booster de leur côté l'action de généralisation des jardins d'enfants à l'intérieur du pays. L'un des conseillers a sollicité des éclaircissements quant à la promotion des maisons de repos en faveur des personnes âgées. Déficit interrégional en matière de médecine de spécialité Par ailleurs, les débats ont également porté sur le secteur de la santé publique. Les intervenants se sont félicités, à l'unanimité, de la progression remarquable qu'a connue le secteur, et ce, grâce aux clairvoyantes directives présidentielles. Le développement du secteur de la santé publique est palpable grâce à l'amélioration perpétuelle de l'infrastructure sanitaire, à la décentralisation de la couverture sanitaire ainsi qu'à l'accès aux soins. Toutefois, les conseillers n'ont pas manqué de souligner certaines lacunes persistantes. En effet, bon nombre d'intervenants ont montré du doigt le manque de cadre médical spécialisé et autres paramédical dans les régions, d'une manière générale, et dans certains services d'urgence, en particulier. L'un des intervenants a indiqué que la région de Monastir nécessite l'instauration d'un centre de médecine scolaire et universitaire. Il s'est interrogé également sur l'achèvement des travaux relatifs au centre de maternité de la région. L'un des conseillers a proposé la conversion de l'hôpital El Maâmouri situé à Nabeul en un établissement public de santé ( EPS) afin qu'il dispense des services hospitalo-universitaires, à même de répondre aux besoins de la région. Un autre intervenant a attiré l'attention sur l'activité privée complémentaire pratiquée dans les établissements de santé publique; une activité qui, à son avis, contribue à la discrimination entre les patients et accorde une priorité non légitime aux prestations privées. Par ailleurs, l'un des intervenants a proposé la création de nouvelles prestations qui consisteraient en la consultation on line des dossiers médicaux, et ce, afin d'atténuer les dépenses dues aux déplacements des patients. Diffusion d'une culture alimentaire saine Par ailleurs, les intervenants se sont interrogés sur le plan du ministère quant à la mise en place d'une stratégie de prévention contre les maladies psychologiques et alimentaires, notamment chez les jeunes et les enfants et la diffusion ainsi d'une culture alimentaire saine. D'autres ont demandé des éclaircissements quant à l'industrie pharmaceutique en Tunisie de par son aptitude à répondre aux besoins locaux mais aussi sur les perspectives d'exportation tant des médicaments que des prestations sanitaires d'une manière générale. D'autres ont appelé à la rationalisation du coût des médicaments préconisés dans le traitement des maladies cancéreuses. Les intervenants ont, par ailleurs, salué les efforts fournis pour la lutte contre le tabagisme. Certains ont sollicité l'augmentation des prix des cigarettes en guise de dissuasion des fumeurs quant à la consommation du tabac. D'autres ont recommandé un contrôle plus rigoureux quant au respect de la loi interdisant de fumer dans les endroits publics. Contrôle d'hygiène Par ailleurs, l'un des intervenants a attiré l'attention sur le risque d'intrusion des médicaments d'imitation dans notre territoire. Il a indiqué que l'Italie a mis en place une stratégie intéressante pour lutter contre ce risque et qu'il convient de la prendre en considération afin de faire face à ce fléau. Il n'a pas manqué d'appeler le ministère à la décentralisation de la médecine de spécialité, notamment l'ophtalmologie. Les intervenants ont montré du doigt le manque d'hygiène et d'organisation dont souffrent certains établissements de santé publique. Ils ont appelé, d'un autre côté, le ministère de tutelle à se pencher davantage sur le dépistage précoce de certaines maladies chroniques telles que l'insuffisance rénale et l'insuffisance respiratoire, notamment chez les enfants. Les conseillers ont saisi l'occasion pour attirer l'attention sur la dégradation de la qualité des prestations de certaines cliniques privées et l'augmentation exagérée des honoraires, appelant le ministère à se montrer plus vigilant au niveau du contrôle, et ce, dans l'optique de stopper ces abus. Ils ont également insisté sur la nécessité de multiplier les actions de contrôle technique dans les établissements de santé publique. L'un des conseillers a évoqué l'article 24 du projet de loi de finances pour l'année 2011 et qui exempt les sociétés totalement exportatrices des prestations sanitaires des taxes. Il a précisé que ce genre de société n'existe pas en Tunisie et qu'il convient de consacrer cet avantage aux sociétés semi-exportatrices desdites prestations.