«Le CSHL a beaucoup souffert de plusieurs lacunes et de défaillances structurelles évidentes, qui ont abouti à une obéissance absolue et aveugle en la personne de Mongi Bhar. Ce dernier a fait le vide autour lui, ce qui a poussé les supporters hammamlifois à déserter le stade. Dernièrement, j'ai présenté ma candidature pour la présidence du club mais les dates de l'assemblée générale ont été changées plusieurs fois, ce qui a permis à Mongi Bhar d'être réélu président du club sans concurrent aucun. Il est par ailleurs bon de savoir que j'étais vice-président avant d'être président en 2001-2002. J'ai remporté deux fois la Coupe de Tunisie juniors en 1962 et seniors en 1985 et en 2001 comme responsable. Je connais les rouages du club. Toutefois, mon sentiment est que, en dépit de ses pratiques individualistes, Mongi Bhar doit continuer à travailler jusqu'à la fin de son mandat. Il est bon de savoir que l'actuel président n'a cessé d'affirmer qu'il quitte le club. Mais après s'être assuré qu'il ne sera pas désigné à la FTF, il a fait marche arrière et a vite fait de réintégrer le club sans le consentement de nombreux supporters. Avec cette révolution qui est venue au bon moment, le club devra être restructuré sur des bases solides avec une bonne gestion financière. Il est inadmissible que le club ne soit géré que par deux personnes, le président et son trésorier. La prochaine assemblée générale élective du CSHL devrait consacrer un bureau et surtout un président qui ne soient pas cooptés. Les supporters hammamlifois seront alors prêts pour voter librement sans pression. Actuellement, compte tenu du fait que Mongi Bhar a été mis à la retraite, il disposera de plus de temps pour gérer convenablement le club. Je suis prêt à l'aider. Il n'est pas question qu'il parte maintenant. Je répète encore une fois que je suis disposé à l'aider, et ce, malgré les différends entre nous et qu'il connaît parfaitement. Il devra toutefois changer sa politique de voir les choses. Le pays a changé et Mongi Bhar est appelé à être plus transparent et plus clair dans sa stratégie de gestion du club banlieusard. Mongi Bhar doit terminer son contrat sans toutefois le renouveler. Il ne faut pas oublier que nul n'est indispensable. Bhar doit céder sa place lors de la tenue de l'assemblée générale».