«Dans la perspective d'une approche pragmatique visant à revoir les structures du club, à redorer son blason et à mettre un terme à ce qui se passe actuellement au CSHL, il est indispensable de faire un diagnostic, le plus fidèle possible, pour ensuite repartir de l'avant. Le club était en crise, M. Bhar a jugé bon de faire appel à Daâdaâ et à moi-même pour insuffler un sang neuf à la section de football mais il a, en revanche, décidé de maintenir des hommes sans expérience et de ne pas écouter nos conseils. Avec sa stratégie dépassée, le CSHL devra absolument changer de politique pour rendre le club plus prospère et plus structuré. C'était en fait un cadeau empoisonné, d'où mon refus et mon choix d'attendre la prochaine assemblée générale extraordinaire élective. Toutefois, je suis d'avis que Mongi Bhar reste et continue à travailler. On fera tout pour l'aider dans sa tâche. Cela n'empêche qu'il y a des hommes dévoués, capables et décidés à aider le club à l'avenir, tels que Kamel Khelil, Adel Daâdaâ, Samir Mouelhi, Taoufik Hassen, Lotfi Mejri, Faiçal Djelassi et Taïeb Gzom. Mongi Bhar a fait le vide autour de lui, ce qui a provoqué une cassure entre lui et les supporters du club. Sur un autre plan, cela me fait du mal d'entendre dire que le but est de sauver le club de la relégation. Le CSHL a remporté deux coupes en 1985 et en 2001 et disputé une demi-finale de la coupe de la CAF. Cela sans parler de son glorieux passé. A mon avis, il faut dès présent choisir l'homme qu'il faut pour guider le CSHL dans de bonnes conditions. Il faut aussi restructurer le club sur des bases solides.