Quatorze journalistes représentant des médias des Etats-Unis d'Amérique, de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Allemagne et du Portugal ont franchi, ces derniers jours, la frontière tunisienne en provenance de Libye, a-t-on appris de sources sécuritaires au point de passage de Ras Jedir. Sur un autre plan, des dizaines de déplacés nigérians parmi les personnes bloquées aux frontières tuniso-libyennes, ont manifesté, hier matin, au camp "Choucha" contre la carence de leur gouvernement à les rapatrier. Ces manifestants ont scandé des slogans revendiquant leur rapatriement dans les plus brefs délais. Mme Rose Mary, d'origine nigériane, a affirmé à l'agence TAP, qu'elle était contrainte à quitter son époux à Tripoli parce qu'elle est enceinte, indiquant qu'elle a franchi à l'instar de ses concitoyens les frontières tuniso-libyennes afin d'être rapatriée. "Après dix jours de blocage au point de passage de Ras Jedir, le gouvernement nigérian semble ne rien faire pour rapatrier ses ressortissants", a-t-elle ajouté. D'autre part, une cinquantaine de personnes parmi les agents temporaires de nettoyage au camp "Choucha" ont également manifesté contre la décision de mettre fin à leurs activités, alors que d'autres ont été maintenus dans leurs postes.