La réunion préparatoire arabe sur la réforme électorale et le contrôle des élections en Tunisie a achevé, hier, ses travaux à Tunis. Au deuxième jour de cette manifestation, une table ronde a été organisée sur le thème « Le contrôle des élections en Tunisie par la société civile», au cours de laquelle les participants ont examiné la proposition de mettre en place un programme de formation des observateurs et des contrôleurs ainsi que les moyens de coordination entre les composantes de la société civile tunisienne et arabe. Le représentant de l'Association libanaise pour la démocratie des élections a expliqué que le programme de formation comporte trois axes : La formation des formateurs des contrôleurs, le recrutement des contrôleurs volontaires et la constitution d'un réseau de contrôleurs avec la participation des différentes composantes de la société civile. Il a, dans ce sens, souligné la nécessité de former environ 7 mille contrôleurs et de les répartir sur les bureaux des 27 circonscriptions électorales, dans un délai ne dépassant pas les deux mois. L'orateur a appelé les associations à coordonner les efforts afin de garantir un contrôle total des élections de la Constituante et à commencer à définir les besoins de chaque circonscription, afin d'entamer, à la fin de ce mois, les sessions de formation des contrôleurs dans toutes les régions du pays. Pour sa part, le secrétaire général de l'Association égyptienne pour la promotion de l'action associative Ahmed Faouzi a relevé que le contrôle doit impliquer toutes les étapes de l'opération électorale, commençant par la constitution de l'Instance supérieure indépendante pour les élections, jusqu'au rendement des médias, tout en passant par le dépôt des candidatures, la préparation des listes électorales et les campagnes électorales. De leur côté, les représentants des associations ont évoqué des questions relatives, notamment, à la définition des priorités de l'étape et à la répartition des tâches. Cette réunion préparatoire a été organisée par l'Institut arabe des droits de l'Homme (Iadh) et la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l'Homme (Ltdh), en collaboration avec l'Association libanaise pour le contrôle des élections.