Au grand complet, la JSK veut se relancer. Il y a des rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte : le match prévu face à l'ASG en fait partie. En s'apprêtant à donner la réplique aux Gabésiens, les Aghlabides savent pertinemment qu'une grande opportunité s'offre à eux pour renouer avec le succès dans leur propre fief et améliorer leur capital-points. En semaine, on s'est entraîné à raison de deux séances quotidiennes : l'une matinale, réservée aux exercices physiques d'endurance et de résistance, l'autre, l'après-midi, consacrée aux exercices spécifiques. A l'issue de la séance de vendredi, Okbi nous confia : «Nous n'avons l'intention de rien lâcher. A commencer par le match d'aujourd'hui où la moindre erreur de notre part pourrait être fatale pour la suite du parcours». Okbi nous a fait part de la détermination de ses joueurs après la défaite concédée à domicile face à l'ESS (1-2), le nul en déplacement face au CA (0-0) et plus récemment l'échec en amical face à l'ESHS (0-1). Un onze type compétitif La JSK a vraisemblablement toutes les cartes en règle pour parvenir à ses fins : une formation au grand complet, motivée, en bonne forme et qui piaffe d'impatience à l'idée de se racheter. L'axe central, constitué de Mounbain et Yacoubi, dégage beaucoup de sérénité. Les deux pivots Dridi et Mahjoubi inspirent confiance, grâce à leur abattage habituel et leur suprématie dans les duels, aussi bien en phase de repli qu'en phase de relance. Echeikh et Ghannem, à l'aise dans les dribbles et adroits aux tirs sur balles arrêtées, sont capables de mettre leur puissance au service de leur technique pour apporter le plus escompté à l'avant-centre Kasdaoui et au jeune ailier Troudi qui doivent bouger davantage et forcer leur talent afin de retrouver leur opportunisme. Et Okbi de conclure : «Nous comptons jouer l'attaque à outrance et imposer un pressing haut, mais sans pour autant dégarnir notre ligne défensive. Oui au jeu en mouvement et à la construction et surtout à la persévérance dans l'effort mais tout en restant vigilants et sur le qui-vive. Ça finira par payer».