Après l'éclatant succès à Dakar, il y a eu contestation ! Qu'en pensez-vous ? Avant de vous répondre, il est bon de faire un bilan de notre saison. Il fut positif sur tous les plans. Le judo tunisien a été sacré champion d'Afrique (hommes,dames et individuel). Ce fut une date historique pour notre judo qui ne cesse d'enregistrer des performances permanentes. En juniors, nous nous sommes illustrés. Toutefois, notre objectif demeure le titre olympique. Les deux judokates, Houda Miled et Nihel Cheikhrouhou, ont assez de qualités pour monter sur le podium à Londres. Pour les contestations, je suis déçu par quelques perturbateurs qui veulent influencer l'opinion public, et ce, pour des intérêts personnels. Nous bénéficions du respect de la plupart des clubs, des membres des équipes nationales et surtout de la tutelle, y compris le ministère. Mais qu'a-t-il eu lieu à Sfax et à El Menzah ? Je suis dans le Sud depuis 50 ans. J'ai appris tous les principes du judo. Je ne céderai jamais au chantage. Je n'ai rien contre le SSS. Je vous souligne qu'à part Anis Lounifi, tout le staff technique national est issu des clubs de Sfax. Ceux qui propagent la zizanie sont d'ex-athlètes qui ont eu des problèmes avec la DTN, des ex-entraîneurs qui ambitionnent d'être désignés en équipe de Tunisie. De ce fait et afin de cacher leur échec, ils ont lancé des campagnes de dénigrement contre ma personne et ma famille. C'est de la jalousie et je ne suis pas prêt à partir pour faire plaisir à des lâches qui se cachent derrière Facebook. En tant qu'Espérantiste, vous avez actuellement des problèmes avec l'EST ? Jamais. Je n'ai pas de problèmes avec mon club qui est ma seconde famille. J'ai été athlète, entraîneur, responsable avec des grands de l'EST, à l'instar de Moncef Zouhir, Hamadi Ben Ghachem, Hassen Belkhodja et Naceur Knani. Actuellement, je remercie M. Hamdi Meddeb pour son dévouement envers ma personne. Néanmoins, j'ai des problèmes avec le staff de l'EST. Je ne suis l'homme de personne. Après ces dérapages, avez-vous pensé à revoir certaines choses au sein de notre judo ? C'est vrai, au niveau des clubs, le travail reste assez insuffisant. Un club comme l'EST, ne possède pas sa propre salle de judo. C'est aberrant. Pour moi, l'ASMT de Kairouan est un exemple à méditer. Malgré un budget dérisoire, ce club donne 80% de l'effectif des équipes nationales. Je tiens à souligner que tous les tapis dans les clubs appartiennent à la fédération. Cela vous donne une idée apparente sur la situation des clubs. Assemblée générale : le 1er octobre Le bureau fédéral a désigné l'ex-international Makram Ayed à la tête des juniors. C'est un garçon qui a beaucoup de qualités humaines et techniques pour faire de la sélection juniors un réservoir pour l'équipe de Tunisie seniors. Et maintenant ? Après 55 ans, passés dans le judo, personne n'a le droit de contester ma légitimité, ma compétence ou mon dévouement. N'en déplaise aux jaloux et aux malades. Nous avons décidé aussi que la prochaine assemblée générale élective aura lieu le 1er octobre, et ce, pour deux raisons. Il y a prochainement deux événements très importants pour le judo tunisien : les championnats du monde en août à Paris et les Jeux africains qualificatifs pour Londres 2012.