Les Gafsiens ont gagné à l'usure Stade municipal de Gafsa. Temps chaud. Pelouse en bon état. EGSG bat JSK 2-0, score à la mi-temps 1-0. Buts : Dridi (42'), Kramti (49'). Arbitrage de Maher Harrabi EGSG : Baâboura, Cissé, Dhaou, Dridi, Ben Mansour, Gontassi, Mnafeg, Ladab (Gloulou), Belhaj (Chouya), Laâbidi, Kramti (Mhamdi) JSK : Souissi, Hlali (Trabelsi), Ouerghemmi, Yakoubi, Moumba, Mahjoubi, Hamdi Escheikh (Troudi), Jabeur, Yousfi, Kasdaoui (Mallat) Buts : 42' : coup franc botté par Laâbidi dans le paquet. Le keeper Souissi lâche le ballon devant Dridi qui ne refuse pas le cadeau (1-0). 49' : Laâbidi centre sur Mnafeg, au premier poteau, qui remet à Kramti, démarqué, qui double la marque. Occasions : 11' : renversement de Mahjoubi sur Jabeur, seul devant Baâboura, mais il rate le contrôle du ballon. 15' : Kramti sert un caviar à Laâbidi qui tire mollement dans les bois de Souissi. 29' : slalom de Mnafeg qui se déjoue de trois défenseurs et tire en force devant Souissi qui, d'une parade, efface un but tout fait. 62' : Kramti se déjoue de Yakoubi dans un mouchoir et tire dès 25 mètres. Parade spectaculaire de Souissi qui sauve en corner. 74' : échange de balle entre Mnafeg et Gontassi qui croise mal son tir dans une position idoine pour scorer. 77' : coup franc botté à la perfection par Mahjoub. Baâboura se détend et déloge le cuir de la lucarne. Meilleur joueur Avec des poumons en acier, Gontassi a bien quadrillé le terrain en dépit de la canicule. Passeur, relayeur, on lui a découvert les qualités d'un régisseur. Sa prestation a éclipsé Laâbidi dans un jour «sans». Prestation de l'arbitre Pour son premier match en Ligue 1, Maher Harrabi n'a pas démérité, même s'il a été critiqué en fin de match par les Aghlabides. Le comportement correct des 22 acteurs l'a aidé dans ses décisions. Quelques erreurs d'appréciation, mais, à notre humble avis, sans gravité réelle sur le résultat. Curiosité du match Etudiant à l'Institut supérieur des sports à Gafsa, le gardien suppléant d'El Gawafel Mabrouk Akrimi devait passer hier la session de contrôle de ses examens. Khaled Ben Sassi lui a accordé une permission de deux heures. De la salle des examens, il a rallié illico presto ses coéquipiers. Le match Sevrés de victoires durant les quatre dernières journées, les Kairouanais ont raté la première mi-temps au cours de laquelle ils auraient pu sceller le sort du match. Un volume de jeu remarquable au niveau de l'entrejeu et une paire offensive (Kasdaoui-Yousfi) qui a donné du fil à retordre à la défense locale, mais c'est au niveau du finish que les protégés de Okbi ont péché par précipitation et un manque affligeant de concentration. Dans le camp gafsien, l'ombre de Omrani a plané sur le jeu de ses coéquipiers qui ont laissé venir durant les premières 45 minutes. Avec la canicule qui a handicapé les joueurs des deux camps, les locaux ont campé sur leur position, optant pour un jeu direct et des ouvertures sur Kramti qui a manqué cruellement de soutien, d'autant plus que Belhadj a raté sa sortie comme attaquant de soutien. Le premier but survint contre le courant du jeu, ce qui a apparemment entamé le moral des visiteurs qui ont perdu de leur verve à la reprise avec un deuxième but encaissé qui leur a coupé l'herbe sous les pieds et qui a eu l'effet d'une potion magique sur les Gafsiens qui ont retrouvé leurs repères avec quelques réajustements opérés au niveau du placement de Kramiti et Belhadj. Bloc avancé Amputée de trois éléments de base (Omrani, Bouhouch et Bousslimi), EGSG a joué la prudence en optant pour le 4-5-1 et son réalisme fut payant, mais c'est la célérité dans la reconversion qui explique la prestation époustouflante des Gafsiens en seconde mi-temps au cours de laquelle les visiteurs ont concédé des espaces dans leur quête de réduire le score. Menée à la marque, la JSK a cherché le but sans se soucier de la manière, d'autant plus que Kasdaoui et Skander Cheikh étaient dans un jour «sans», ce qui explique leurs changements, mais cela diminue en rien le mérite des Gafsiens qui ont géré intelligemment le match. A 2 à 0, on les a vus contre-attaquer avec le surnombre et se déplacer rapidement pour se défendre, alors que les Kairouanais ont péché par un jeu statique et même la mobilité du tandem offensif n'a pu déverrouiller l'étau défensif. C'est toute la diférence entre une EGSG qui a fait preuve de patience pour couronner de succès ses rares manœuvres, alors que la JSK ne peut en vouloir qu'à elle-même d'avoir raté la première mi-temps marquée par un ascendant «blanc et vert». Note : 6/10