Par Abdelkader KACEM* En fait, le niveau des déséquilibres économiques et sociaux produits de par la nature, puis induits du fait des pratiques humaines, et encore aggravé, aujourd'hui, en raison des systèmes politiques incontrôlables suggère une réflexion approfondie qui vise un équilibre planétaire pour retrouver la paix et la sécurité d'ensemble. Nous allons remonter, rapidement, à l'histoire lointaine pour déterminer les bases des conflits humains et démontrer en sept points les conséquences induites et le besoin d'équilibre pour gagner en sérénité et en stabilité au moyen de la réduction des inégalités et gagner l'estime d'Allah. Les différences de la base En effet, de par la nature on ne choisit jamais ses parents ni le pays de sa naissance. On se trouve simplement né dans une classe sociale déterminée qui nous impose une certaine conduite de vie dictée, généralement, par la culture et les moyens dont elle dispose. Concrètement, cela a produit des classes inégales et des niveaux de vie contradictoires à l'intérieur d'un même pays et vis-à-vis de l'extérieur qui favorisent certains par rapport à d'autres et déterminent leur avenir et même leur conduite dans la société. Ces divergences sont induites d'abord du fait de la nature puis se trouvent conditionnées du fait de la dominance des hommes. La complication des écarts sociaux a induit des conflits divers à répétition qui ont nécessité l'intervention des religions et imposé ses règlements pour favoriser le respect d'une certaine morale de nature à améliorer les conduites humaines. De la portée des religions En dépit de certaines convictions contradictoires, les principales religions ont plusieurs points communs qui défendent les valeurs humaines se résumant dans la nécessité de croire en Dieu pour garantir le dialogue entre les citoyens, la compréhension, la solidarité, la fraternité, le soutien des plus démunis, l'entraide, la bienfaisance, etc., de nature à retrouver un équilibre social et préserver l'humanité des dangers de l'extrémisme, du fanatisme et des excès de domination. Des conflits historiques Cette morale a apaisé le grand nombre, mais n'a pas recueilli l'unanimité des populations mondiales puisque des personnes incroyantes et non convaincues du respect des lois refusent les règles divines , les exigences de solidarité et de partage des richesses pour des convictions simplement égoïstes qui veulent que ces dernières leur revient personnellement de droit du fait qu'elles sont le produit des efforts et du travail personnel assidu et légitime alors que d'autres sont partisans du moindre effort. De telles pratiques n'ont pas empêché les conflits entre classes et parmi les pays de se régénérer facilement. En effet, il s'annonce plus particulièrement aujourd'hui que les écarts de revenus et de richesses importants entre les sociétés en l'absence de solidarité ont induit des haines et des blocages de coopération et de discussion au détriment de la stabilité et de la sécurité optimale. De l'aggravation des écarts Si l'on s'autorise un raisonnement simpliste et primaire, on se pose la question de savoir pourquoi et comment à la base, des personnes bénéficient d'un cumul de biens et de richesses alors que d'autres sont dépourvues du minimum vital ? Au-delà des facteurs en relation avec la dimension du travail, de l'intelligence, et la bonne gestion des économies qui sont évidents, on retrouve une certaine injustice dans la répartition de la propriété et des facteurs de travail qui ont induit les dominations des marchés et la maîtrise des systèmes de production et de commercialisation par une minorité détruisant par ailleurs l'emploi et aggravant un chômage en progression , au-delà de la chute de la demande mondiale émanant des plus faibles, et des frustrations de toutes sortes du fait d'une pauvreté humaine croissante. Des conséquences induites En effet, le développement des facteurs de production dans les domaines vitaux et stratégiques qui commandent les conditions humaines dans le monde entre une minorité, dans le cadre d'un marché ouvert et concurrentiel, ont condamné toutes les possibilités d'activité et de production par ailleurs amenant les plus faibles à jeter les armes pour s'enfoncer dans la misère et la délinquance. Cela a compliqué la coopération, le dialogue et la solidarité tout en maintenant les plus faibles dans des situations de dépendance handicapante et permanente, ce qui a aggravé l'émigration, l'insécurité, et les rejets de toutes sortes. Du besoin d'équilibre Les pratiques ainsi développées nuisent à leur auteur et se produisent au détriment de toute la planète. En effet, les dominations succinctement expliquées dans cet article ont appauvri le grand nombre parmi les plus faibles, augmenté le chômage, aggravé l'insécurité, induit l'instabilité ; mais surtout diminué la profitabilité des plus grandes sociétés du fait d'une demande réduite induite par l'absence de pouvoir d'achat émanant du tiers des populations mondiales parmi les exclus de la planète. Nous jugeons qu'un équilibre minimum qui donne du travail et du pouvoir d'achat pour les autres en besoin est de nature à augmenter la rentabilité et le chiffre d'affaires des sociétés mondiales et satisfaire l'ensemble de l'humanité, tout en réduisant la natalité à un niveau optimum, ce qui permet une meilleure répartition des richesses et une sécurité généralisée. Des bienfaits attendus Il s'annonce que beaucoup d'efforts ont été recherchés sur le plan politique et par les organisations internationales compétentes pour retrouver un certain équilibre entre les générations et les pays de nature à satisfaire au mieux aux besoins humains en accroissement. Mais, les solutions efficaces tardent à voir le jour pour des convictions matérielles et des besoins de domination des plus faibles. Toutefois, cela n'est plus d'actualité. Le monde d'aujourd'hui est gagné par les connaissances et la civilisation en dépit de la pauvreté de certains du fait du développement des technologies de l'information et de la communication. En effet, les méthodes inadaptées qui camouflent les vérités ne passent plus inaperçues. Nous avons désormais besoin de solidarité additionnelle pour retrouver la dignité humaine et favoriser le respect de l'autre. Du besoin de durabilité Cela doit se concevoir dans un cadre durable pour construire des bases de développement solides à l'avantage de l'emploi, du pouvoir d'achat et du bien-être optimum et par voie de conséquence favoriser la sécurité et la stabilité de la planète. En somme, nous avons développé, succinctement, la situation générale de l'économie mondiale et ses répercussions sur le niveau social des plus démunis. Nous avons émis le souhait d'une meilleure solidarité et une répartition plus équitable des facteurs de production pour créer des emplois et favoriser la demande mondiale à l'avantage de tous les intervenants. Cela doit se concevoir dans le cadre d'une maîtrise croissante des naissances pour réduire au mieux les inégalités. En effet, la population mondiale atteint, actuellement, sept milliards d'individus et serait de l'ordre de dix milliards dans quarante ans.