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La rentrée des tout petits
Crèches et jardins d'enfants
Publié dans La Presse de Tunisie le 04 - 09 - 2011

Ce sont les crèches et les jardins d'enfants qui ont ouvert, ce vendredi 2 septembre, la marche devant les différentes rentrées (administrative, culturelle, universitaire, scolaire…). Le 1er septembre étant férié, bien sûr.
Les garderies, elles, attendent de même que les niveaux préscolaires qui ne débutent qu'à la rentrée scolaire ou au mois d'octobre. En tout cas, c'est un mouvement à ne pas sous-estimer puisqu'il engage des effectifs très importants et mobilise un personnel pas du tout négligeable.
Si l'on sait que ce secteur compte près de 3.500 institutions — entre garderies, crèches et jardins d'enfants — à travers le pays, on comprend l'apport en postes d'emploi. Chacune d'elle n'embauche-t-elle pas au moins deux à trois animatrices ? Sans oublier les autres opportunités qu'elles créent à travers les animations extérieures (contrats avec des professeurs de musique, avec des animateurs de spectacles comme les clowns ou les prestidigitateurs et autres artistes, ou encore la contribution que ces établissements apportent aux librairies et aux propriétaires de photocopieurs …).
Le nombre d'enfants qui s'inscrivent chaque année est important. On compte environ 780.000 à 800.000 enfants en âge préscolaire. La moitié se situerait dans la tranche d'âge des 3-5 ans. Donc correspondant parfaitement au profil de ces institutions. Actuellement, ces petits qu'on "enferme" toute la semaine de 7h00 à 19h00 (dans la plupart des cas) ne représentent qu'un faible pourcentage. Ils seraient à peine 150.000.
Toutefois, l'infrastructure n'est pas suffisante pour résorber ces effectifs. Les raisons en sont diverses. D'abord il faut signaler que ce secteur est totalement (ou presque) laissé aux privés. Or ces derniers ont montré depuis des années qu'ils n'étaient pas capables de relever le défi. Et cela est normal puisque l' "entrepreneur" en question n'est qu'un simple particulier voulant arrondir ses fins de mois à travers ce petit projet. Parfois, aussi, c'est un(e) retraité(e) cherchant à être utile à la société.
Une infrastructure inappropriée
L'infrastructure n'obéit pas aux exigences puisque l'écrasante majorité des jardins d'enfants ou crèches autorisés ne répondent qu'au strict minimum. Généralement, ce sont des villas louées et aménagées pour les besoins de la cause. Il est rare de trouver un jardin ou une crèche construits exclusivement pour accueillir des enfants. La faute n'est pas due totalement aux propriétaires de ces organismes. Le manque de moyens matériels, les tarifs pratiqués (qui sont relativement bas par rapport aux équipements que l'on devrait procurer), l'absence de contribution d'institutions sociales ou économiques pour impulser le secteur (stagnation du nombre des jardins et des crèches dépendant des municipalités ou des institutions professionnelles comme les banques, les sociétés…).
De même, les parents ne sont pas prêts à payer plus cher (les tarifs varient d'un lieu à l'autre et sont dans cette fourchette de 50, 70, 100 D ou un peu plus par mois). Non pas qu'ils ne veuillent pas de meilleurs services, mais simplement parce que leurs moyens financiers sont limités ou qu'ils ont plus d'un enfant à inscrire. Les propriétaires de ces jardins et crèches invoquent ces raisons pour expliquer leur incapacité à apporter un peu plus d'innovation et à mieux équiper leurs locaux. De plus, il n'y a aucune incitation qui les pousserait à offrir de meilleures prestations ou à introduire des améliorations au niveau des équipements.
D'ailleurs, de nombreux établissements sont victimes chaque année du contrôle. Ce dernier relève, en effet, plusieurs manquements, notamment au niveau de l'hygiène, de l'encadrement (manque de formation ou de spécialisation), de l'équipement approprié ou de la sécurité.
Hésitation
Cela pousse de nombreux citoyens à hésiter, par deux fois, avant de se résoudre à mettre leurs enfants dans un jardin d'enfants ou dans une crèche. D'autres parents n'ont pas le choix. Ils travaillent. Ils n'ont personne pour s'en occuper et, par conséquent, il n'y a que cette possibilité ou celle de le laisser auprès des grands-parents s'il y en a.
Pourtant, certains parents se disent prêts à débourser les sommes nécessaires s'ils trouvent des services de qualité dans des endroits plus appropriés.
Mais il semble que le secteur en question n'attire pas les investisseurs. Ces derniers ne sont nullement séduits par ce créneau et n'y voient pas de grands atouts. Seulement si les bonnes volontés existent et avec un peu de courage il est possible de pénétrer dans cet univers et de prendre des risques. Il suffit d'y croire. La conjoncture, aujourd'hui, s'y prête.
L'Etat, de son côté, devrait s'y investir encore davantage. Certes, il a déjà commencé à généraliser l'enseignement préscolaire. Justement, on trouve environ 1.250 écoles qui accueillent quelque 30.000 enfants dans des classes préparatoires. Ces chiffres sont encore insuffisants. Pour les écoles (plus de 4.000 en tout) cela représente le quart.


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