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Pour une bonne gouvernance
Boxe
Publié dans La Presse de Tunisie le 10 - 10 - 2011

Le noble art est empêtré dans des problèmes qui n'ont rien à voir avec ce sport
Parlons un langage vrai, rappelons que la boxe dans notre pays ne pourra pas progresser sans modification des règlements.
«Discipline sportive ciblée», «réorganisation et revitalisation du secteur — formation et recyclage des entraîneurs et des juges-arbitres —, promotion de la boxe professionnelle» : autant de bonnes intentions affichées par les bureaux fédéraux qui s'étaient relayés depuis l'Indépendance à nos jours, mais qui sont restées des slogans creux. Ni plus ni moins !
De l'avis des férus du noble art, et à l'unanimité, il faut réunir tous les acteurs de la boxe amateur et pro, les boxeurs, les responsables de club, les promoteurs, les officiels, les médias, etc.
Ensuite construire. Beaucoup de choses existent déjà, en particulier les compétitions fédérales et inter-ligues, mais il faut les conforter. Les compétitions «boxe pro» ne sont pas suffisantes, pour ne pas dire quasiment inexistantes ! Il faut en créer une spécifique pour les indépendants (statut permettant durant un an d'affronter amateurs et pros, avant de choisir si on reste amateur ou on devient professionnel). Il faudrait aussi lancer un championnat régulier comme celui du football avec des dates connues d'avance, ce qui permettrait d'attirer davantage le public. D'une manière générale, il faut développer l'environnement de la boxe… Notre but est d'aller de l'avant, de structurer la boxe de performance, de développer le partenariat… Il est temps de bien revoir les compétitions, qu'elles soient amateurs ou professionnelles…
C'est très important pour améliorer la boxe professionnelle dans notre pays car il faut lui fixer un statut économique et social. Il n'y a pas une solution possible, mais plusieurs.
Le boxeur peut être auto-entrepreneur ou salarié. Cela dépend de ses ressources et de sa notoriété… Il est indispensable de connaître ou plutôt de savoir combien de clubs et d'entraîneurs sont concernés par la boxe pro, combien de réunions nationales et internationales lui sont consacrées… Il faut traiter avec les télévisions à l'échelle nationale et internationale ou avec des sponsors. Quel est l'impact de la boxe dans les médias, les télévisions? Si on veut s'adresser à un sponsor, nous devons être capables de dire ce que nous représentons, ce que nous lui apportons comme visibilité…
Bref, pour sortir la boxe tunisienne de son marasme et de sa situation critique actuelle, il faut rassembler tous les acteurs.


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