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Un engagement renouvelé en faveur de l'Afrique
Réunion ministérielle africaine préparatoire de Rio+20
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 10 - 2011

De notre envoyée spéciale à Addis-Abeba Najoua HIZAOUI
Parallèlement aux assises de la conférence économique africaine, le Centre des Nations unies à Addis-Abeba a abrité les travaux de la réunion ministérielle africaine préparatoire de Rio +20, organisée par l'Union africaine, la BAD, le Pnud et la Commission économique pour l'Afrique.
Vingt ans après la Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement (Cnued) de Rio en 1992 et 10 ans après le Sommet mondial de développement durable (Smdd) de Johannesburg en 2002 , l'Afrique, à l'instar des autres régions du monde, s'apprête à reprendre en 2012 la route de Rio pour participer à la conférence des Nations unies sur le développement durable Rio+20.
La Tunisie était parmi les Etats membres, participant durant trois jours aux travaux de cette réunion si importante pour le continent africain, appelée à faire entendre sa voix à Rio de Janeiro au cours de cette conférence où ont été débattues deux principales thématiques, à savoir l'économie verte dans le contexte du développement durable et de l'éradication de la pauvreté et le cadre institutionnel du développement durable qui met un accent particulier sur la gouvernance internationale de l'environnement.
D'après le projet de rapport présenté lors de cette réunion, ce rendez-vous planétaire aboutira à la conception d'un modèle de développement qui doit placer l'homme au centre des préoccupations. Un modèle qui devrait générer une croissance économique soutenue, contribuer à créer des emplois, à résoudre les inégalités sociales et à trouver des solutions à l'épuisement rapide des ressources naturelles et environnementales.
«L'Afrique a beaucoup à dire et à concevoir. Au cours des vingt dernières années, le paysage politique, social, économique et environnemental de l'Afrique a connu des développements positifs. Le continent détient des connaissances pratiques et des expériences que la conférence de RIO+20 devra prendre en compte. Ces connaissances et ces expériences sont essentielles pour tracer la voie à suivre et pour faire face aux défis nouveaux et émergents, et donner des réponses satisfaisantes aux besoins et aux priorités du développement durable à l'échelle mondiale, régionale et nationale», souligne M. Denis Sassou N'guessou président de la République du Congo, à l'ouverture de la réunion préparatoire pour l'Afrique à Rio+20.
Un nouveau plan d'action
Ladite conférence régionale tenue à Addis Abeba «doit donc préparer l'Afrique à prendre légitimement sa place dans les forums mondiaux », en tant que source d'innovation et de solutions pour un développement durable. La conférence constitue une occasion propice pour engager la communauté internationale à soutenir le continent africain et lui apporter l'appui nécessaire dont il a besoin pour son développement.
Ce rendez-vous planétaire s'inscrit dans une démarche portée à la fois par le développement d'une culture mondiale du respect de l'environnement et par la prise de conscience générale de la nécessité d'une croissance écologique ainsi que de l'obligation d'une action collective face aux problèmes globaux, et ce, à un moment où les négociations climatiques et «l'économie du carbone» tendent à devenir un axe majeur des stratégies de développement durable, d'éradication de la pauvreté et plus généralement des relations Nord-Sud. «Un consensus fort s'est engagé sur une vision ambitieuse indiquant que le monde a besoin d'un modèle plus intelligent et plus global en matière de développement durable et de lutte contre la pauvreté pour assurer que le développement économique et social ainsi que la protection de l'environnement soient intégrés de façon équilibrée», précise M. Sem Jean Ping, président de la Commission de l'Union Africaine.
Les participants n'ont pas manqué de rappeler que cette échéance majeure constitue pour l'Afrique la tribune idéale pour exposer clairement à la communauté internationale ses besoins et ses priorités dont la lutte contre la pauvreté et la réalisation d'un développement durable. «Il s'agit donc pour nous de tirer pleinement parti de cette opportunité en nous rendant à Rio, mobilisés, bien préparés et avec une position forte et commune. C'est dans cet esprit que nos chefs d'Etat et de gouvernement ont approuvé que l'Afrique soit représentée par un porte-parole afin de négocier d'une seule voix lors des assises internationales relatives au processus préparatoire pour Rio +20 et ont mandaté la République du Congo pour coordonner au niveau politique, en consultation avec les Etats membres, la préparation de l'Afrique pour Rio+20 en étroite collaboration avec la Commission de l'Union Africaine», explique M. Ping.
C'est dire que cette conférence de Rio +20 sera une occasion pour susciter le renouvellement des engagements politiques en faveur du développement durable, d'évaluer les progrès réalisés et les lacunes restant à combler au niveau de la mise en œuvre des textes issus des grands sommets relatifs au développement durable et de relever les défis qui se font jour.
Dans le même ordre d'idées, M.Ping précise que la conférence de Rio+20 sera une opportunité pour proposer un nouveau cadre d'action qui servira de référence à l'élimination de la pauvreté, l'adoption des modes de production et de consommation durables et la protection et la gestion des ressources naturelles indispensables au développement durable. « S'il est vrai que l'économie verte est une alternative crédible au développement de l'Afrique et s'il est vrai qu'elle peut apaiser les populations africaines et réduire la pauvreté, il n'en demeure pas moins qu'elle nécessite un transfert de technologies, des financements appropriés et un renforcement des capacités », avance M.Ping.
Les conférenciers ont évoqué également le cadre institutionnel du développement durable, indiquant que la réforme de la gouvernance internationale de l'environnement pour une meilleure cohérence en constitue le point central. Ils ont insisté par ailleurs sur le renforcement du rôle des structures institutionnelles existantes qui ne répondent pas aujourd'hui aux besoins de l'Afrique en matière d'environnement, de développement durable et de changements climatiques, proposant à l'unanimité, dans le cadre de la révision du cadre institutionnel du développement durable de prendre en considération la nécessité de renforcer, consolider et transformer le Pnue en une institution internationale spécialisée dans l'environnement.


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