Le pivot «sang et or» et ses coéquipiers sont avertis : un match n'est gagné qu'au coup de sifflet final A l'image de la finale de l'édition précédente, vous retrouvez un adversaire que vous avez déjà affronté en phase de poules : Le TP Mazembe la saison dernière et le Wydad cette fois-ci... A chaque match sa vérité. L'approche était déjà différente au match retour de la phase de poules par rapport à celle adoptée à la manche aller. Le Wydad est une équipe technique, ce qui n'est pas le cas du TP Mazembe. Nous avons réussi notre coup en première mi-temps du match aller en prenant l'avantage par deux buts à zéro. La force de frappe des Wydadis réside en son milieu de terrain, composé de joueurs techniques qui savent faire bon usage du ballon. Ils axent leur jeu sur une circulation rapide de la balle et tentent de percer la défense adverse via des contres rapides. Ils savent défendre quand ils le veulent. D'ailleurs, nous l'avons appris à nos dépens au match retour à El Menzah. Cette finale revêt une importance particulière. Comment vous vous y préparez? Une bonne part du travail a été effectuée la semaine dernière. Les séances ont été bien dosées sur le plan physique. Cette semaine, c'est le volet tactique qui prend le dessus et des exercices techniques sont prévus au menu, notamment notre placement sur le terrain. Ça peut paraître anodin, mais ça fait partie des aspects élémentaires du football. Il faut se mettre dans la tête que la plupart des buts sont encaissés sur des erreurs anodines. Nous passons tout au crible en tenant compte des enseignements tirés lors des deux rencontres de la phase de poules disputées face au WAC. A chacune de vos deux précédentes sorties contre le WAC, une approche différente. A quel visage de l'Espérance devons-nous nous attendre? Le Wydad est un adversaire à craindre d'autant que son entraîneur, Michel Decastel connaît bien l'Espérance. Pour nous, la finale se jouera à Casablanca. Nous nous concentrerons sur notre sujet du coup d'envoi au coup de sifflet final. Aucun moment de distraction ne sera permis. Si les Wydadis avaient pu revenir au score au match aller, c'est parce que nous nous sommes repliés en deuxième mi-temps. Nous avons fléchi après avoir pris l'avantage au score. C'était une erreur monumentale car un match de football n'est jamais gagné tant que l'arbitre n'a pas sifflé sa fin. La leçon est retenue et il n'est plus question de craquer. Ce qu'il faut faire pour éviter que le Wydad ne revienne dans le match... Durant la première mi-temps du match disputé à Casa, nous nous sommes créé beaucoup d'occasions et la note aurait pu être plus salée. Il faut donc que nous soyons plus efficaces devant les buts wydadis car chaque occasion ratée peut s'avérer fatale. Rééditer l'entame de la manche aller de la phase de poules serait appréciable tout en mettant la pression jusqu'à la fin de la rencontre. Il faut empêcher les Wydadis de développer leur jeu.