Une prime royale de l'ordre de 390.000 dollars par joueur en cas de victoire contre l'EST. Connaissant parfaitement la maison d'Al Sodd pour l'avoir coachée en 2007, l'entraîneur uruguayen Jorge Fossati croit dur comme fer que son équipe regorge de joueurs talentueux capables de battre l'Espérance. «En tant qu'entraîneur, vous devez savoir vous adapter aux caractéristiques de votre groupe. En l'occurrence, il s'agit de la première équipe de l'histoire du football qatari à participer à la Coupe du monde des clubs de la Fifa. L'effectif n'a pas trop évolué depuis mon premier passage au club, en 2007. C'est un point positif, car je connais les joueurs et je sais ce que je suis en droit d'attendre d'eux. Cela dit, il ne faut pas perdre de vue que cette équipe n'a quasiment jamais joué en dehors de l'Asie. C'est pourquoi les étrangers auront un rôle particulier à jouer au Japon», a-t-il indiqué. Niang, Keita et les autres... Et de poursuivre en encensant ses joueurs cadres, en l'occurrence les attaquants : le Sénégalais Mamadou Niang, l'Ivoirien Kader Keita et le défenseur axial sud-coréen Lee Jung-Soo. «Ce sont des garçons qui ont déjà disputé les qualifications ou la phase finale de la Coupe du monde. Dans des tournois comme celui que nous allons disputer au Japon, ça fait toute la différence. Ces trois joueurs sont vraiment la colonne vertébrale de mon équipe», a-t-il avoué. Par ailleurs, le technicien uruguayen qui reste méfiant à l'égard de l'Espérance de Tunis estime que son équipe n'a pas été gâtée lors du tirage au sort, surtout qu'il aura à en découdre en cas de succès sur les Tunisiens avec l'ogre barcelonais. «Il faut reconnaître que le tirage au sort ne nous a pas facilité les choses. D'abord l'Espérance, et, si jamais nous passons, Barcelone ! C'est un peu dommage car j'estime que nous avons un certain pourcentage de chances contre n'importe quelle équipe dans ce tournoi... sauf Barcelone», a-t-il lancé.