La rentrée de Youssef Msakni s'est avérée l'arme fatale Un premier exploit en appelle d'autres. L'attaquant tunisien a fait parler son opportunisme en inscrivant le second but face au Maroc après avoir effacé trois défenseurs adverses avant de crucifier Lemyagheri (à la 76'). On oublie parfois que le football c'est culot, technique et folie.«Je pense que je peux apporter le plus à cette équipe de Tunisie. Nous méritions de gagner. Nous étions très bien organisés et bien concentrés», affirme l'international «sang et or». «On ne peut crier triomphe, mais cette équipe a fait l'essentiel. Notre prochain match face au Niger sera déterminant», a-t-il ajouté. Le coaching de Trabelsi L'équipe de Tunisie a réussi ses débuts dans cette CAN 2012 qui s'annonce indécise et passionnante. Battre une grande formation marocaine n'est pas à la portée de tout le monde. Le mérite revient incontestablement aux joueurs, mais aussi au sélectionneur national, Sami Trabelsi, qui a réussi à préparer la stratégie technico-tactique adéquate aux qualités de notre onze national. Sentant le danger à la reprise, soit après le but libérateur de Korbi et face à l'usure de Chikhaoui et Allagui (quel travail défensif !), Sami Trabelsi a voulu redonner un second souffle à notre milieu de terrain, en incorporant Ragued et Youssef Msakni. Le premier a libéré Traoui pour des tâches plus constructives ; le second a excellé par ses accélérations et ses passes. A la 76', le jeune prodige du football tunisien, Msakni, a mis dans le vent trois défenseurs marocains avant de battre de près Lemyagheri. Il était entré pour ça. Mission accomplie. En attendant d'autres.