La Côte d'Ivoire s'est contentée du minimum syndical contre le Burkina Faso (2-0) pour se qualifier en quarts de finale de la CAN, à l'issue de la deuxième journée de la phase de poules A défaut de rassurer, la Côte d'Ivoire a assuré jeudi sa qualification pour les quarts de finale en disposant du Burkina Faso (2-0), qui est éliminé de la CAN. «On a le potentiel pour créer la surprise car cette Côte d'Ivoire n'est pas la même que celle des années précédentes, elle est moyenne», estimait Paulo Duarte, le sélectionneur burkinabé, avant la rencontre. Difficile de lui donner tort, tant les Ivoiriens ont souffert pour remporter leur deuxième match de suite, quatre jours après la victoire contre le Soudan (1-0). Drogba-Kalou: les deux font la paire Si Didier Drogba a rendu la pareille à Salomon Kalou en lui offrant l'ouverture du score sur un centre puissant (16e), les Burkinabés auraient pu bénéficier d'un penalty dès la 6e minute. Pitroipa avait déboulé dans la surface et avait été déséquilibré par Bamba, mais l'arbitre n'avait pas bronché. Les Burkinabés ont continué de pousser et se sont procuré les occasions les plus dangereuses, mais Alain Traoré a vu Copa Barry arrêter toutes ses tentatives (22e, 51e, 85e), Moumouni Dagano, l'ancien Sochalien maintenant à Al Khor, a trouvé la transversale alors qu'il était à bout portant (71e), et Bancé a raté le cadre, toujours de la tête (90e+1). Les Ivoiriens se sont quand même procuré... deux occasions. Didier Drogba a balancé un missile des vingt-cinq mètres détourné par Diakité (44e), avant que Gervinho ne bute à son tour sur le gardien burkinabé (62e). Ils ont réussi à doubler la mise grâce à Bakary Koné qui a détourné dans son propre but un centre anodin de Boka (82e). Claquage pour Salomon Kalou Une nouvelle est venue toutefois ternir la soirée : la sortie de Salomon Kalou qui s'est claqué sur l'occasion de Gervinho et a été contraint de quitter ses partenaires (65e). D'ailleurs, François Zahoui a déclaré craindre un claquage pour son attaquant Salomon Kalou: «C'est ce qui nous contrarie vraiment, a déploré le sélectionneur de la Côte d'Ivoire. C'est un joueur déterminant depuis les matches de préparation. Il marque des buts et fait marquer et là, cela nous pénalise un peu. On a peur que ce soit un claquage, une déchirure, parce qu'il s'est arrêté brusquement. On verra demain avec l'IRM mais on a vraiment très peur.» Depuis le début de la CAN, l'attaquant de Chelsea, auteur d'un but et d'une passe décisive, est l'un des rares Ivoiriens à se montrer dangereux. L'Angola se mord les doigts L'Angola a raté la qualification pour les quarts de finale de la CAN en concédant le nul contre le Soudan (2-2). Les Palancas Negras joueront leur avenir lundi contre la Côte d'Ivoire. Au lendemain de la qualification de la Guinée équatoriale pour les quarts de finale, l'Angola a raté le coche contre le Soudan (2-2), alors qu'il a mené au score à deux reprises. Après la rapide ouverture du score de Manucho (5e), le Soudan a logiquement égalisé sur une tête de Bashir (33e). Le scénario s'est répété à l'identique en deuxième période. Manucho a permis aux Palancas Negras de reprendre l'avantage sur penalty (49e) contre l'équipe la plus faible de la poule B. Sur le coup, Moez Mahjoub, le gardien soudanais, était fou de rage, puisqu'il a plongé du bon côté et qu'il a effleuré le ballon. Vingt-cinq minutes plus tard, sur un centre anodin, Vunguidica se ratait complètement et remettait le ballon de la poitrine à Bachir, tout heureux d'en profiter pour fusiller Carlos et égaliser. Voyant le gardien avancé, Manucho aurait pu offrir la qualification dans les dernières minutes (87e), mais son lob du milieu du terrain est passé au-dessus. Les Angolais, qui sont passés si près de la qualification à Malabo, joueront donc leur place en quarts contre la Côte d'Ivoire lundi.