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Vers une nouvelle approche régulatrice
Création de projets et développement régional
Publié dans La Presse de Tunisie le 29 - 02 - 2012

Ayant parcouru le territoire national, le séminaire itinérant piloté par le ministère du Développement régional et de la Planification sur le partenariat et l'investissement privé a pris fin, hier à Gammarth. Après un long marathon, il s'est donné rendez-vous avec les gouvernorats du Grand-Tunis, en invitant nombre de jeunes promoteurs, de structures d'appui à la création de projets et d'institutions de financement en vue d'examiner les potentialités socioéconomiques spécifiques à chaque région, d'y identifier les nouvelles opportunités d'investissement et rechercher les mécanismes de soutien et d'assistance à l'initiative privée.
A travers un face à face parfois tendu, le débat a tourné à de vives discussions portant sur les différents handicaps qui entravent l'installation à compte propre. L'ambiance était alors électrique. Et les raisons majeures d'un certain ras-le-bol exprimé à visage découvert sont dues quasiment à des promesses non tenues des mois durant. Mais elles remontent également aux années pré-révolution, où la politique pompeuse « d'encouragement » aux jeunes promoteurs, qui était en vigueur, n'avait abouti à rien. Car, il y avait, autrefois, des journées similaires au cours desquelles toutes les régions étaient sur la même longueur d'onde, revendiquant d'une seule voix l'emploi, la dignité et le développement local. Certes, ces demandes encore non satisfaites ont constitué l'étincelle, la véritable, de la révolution du 14 janvier, mais, dans ce nouveau contexte révolutionnaire, avec ce nouveau gouvernement provisoire, l'espoir est-il permis ? Est-il temps de remettre les pendules à l'heure pour changer de stratégie et d'approches de développement? Tout est possible, à condition d'avoir la bonne volonté d'optimiser les outils et les mécanismes d'accompagnement et de soutien à l'intégration dans le monde des affaires.
En réponse à ce questionnement, M. Lamine Doghri, secrétaire d'Etat auprès du ministre du Développement régional et de la Planification, nous a livré les tenants et les aboutissants des journées de partenariat et d'investissement qui se sont déroulées à travers les régions. Il s'agit, là, révèle-t-il, d'une large consultation menée à l'échelle des régions visant à concevoir des approches de développement globales et exhaustives, afin de pouvoir dénicher les gisements d'investissements, générateurs d'emplois et sources de revenu. « C'est une nouvelle stratégie de promotion de l'emploi et de développement régional, en mesure de servir les objectifs de la révolution... D'où l'impératif de renforcer le partenariat public-privé dans une approche participative», a-t-il ajouté. Et M. Doghri d'abonder dans le même sens, signalant qu'il a été également procédé à l'établissement d'une liste de projets prioritaires propres à chaque région, tout en dressant un diagnostic complet de leur vécu socioéconomique. Aussi, est- il question d'adapter les programmes du développement aux besoins spécifiques des régions, afin d'en faire un véritable pôle actif et dynamique. Et d'annoncer, «ces approches régionales, conçues dans toutes leurs dimensions sectorielles, ont déjà pris forme. Aujourd'hui, vendredi, elles seront finalisées avec le concours des parties concernées, en tenant compte des projets identifiés et leur faisabilité». Ces projets, envisage-t-il, seront lancés au cours de cette année. Les négociations sont actuellement en cours avec tous les partenaires sociaux afin de mettre ces divers projets sur les rails. Afin d'y parvenir, cette étape commande la révision de tous les mécanismes d'appui et les procédures d'incitation à l'esprit d'entrepreneuriat. Justement, il importe de rectifier le tir. En fait, l'ajustement de divers mécanismes dont dispose l'Etat est tributaire d'un engagement effectif à l'égard des demandes accrues des jeunes promoteurs. Qu'il s'agisse de la Banque tunisienne de solidarité (BTS), de celle de financement des petites et moyennes entreprises (Bfpme), ou d'autres institutions d'assistance et d'accompagnement, l'essentiel est de faire preuve de crédibilité et de disposition à financer les idées et soutenir les initiatives. Aujourd'hui, en cette crise économique qui sévit partout dans le pays, le capital-confiance est fondamental. Le rôle des institutions de financement et les structures d'appui est aussi de taille, pour contribuer autant que possible à la réduction du chômage dont le taux a atteint son summum, avec près d'un million de sans-emploi. C'est là aussi une mission à réussir pour réaliser les objectifs de la révolution. Car, loin des chiffres avancés par la BTS et la Bfpme, l'état des lieux laisse encore à désirer.
De son côté, le ministère du Développement régional et de la Planification affiche sa disposition à venir à bout des difficultés auxquelles font face ces jeunes promoteurs. Mme Najoua Belhaj, directrice générale du commissariat général au développement régional, a souligné la nécessité, tout d'abord, d'étudier les différentes doléances au cas par cas pour pouvoir proposer les solutions appropriées. A l'en croire, les problématiques rencontrées portent essentiellement sur l'autofinancement, la commercialisation et d'autres questions d'ordre foncier et procédural. A cet effet, un comité ad hoc appelé «task force» a été institué au sein du ministère. Ce dernier s'engage à aller plus loin pour traiter tous les dossiers en difficulté ou en suspens, a-t-elle indiqué. Sur cette lancée, d'autres recommandations ont été également avancées. Il s'agit, selon Mme Belhaj, de mettre en place une base de données de toutes les institutions et structures concernées, à travers un travail de réseautage permanent visant à dégager les obstacles face à la création de projets. Le fonds d'amorçage, a-t-elle ajouté, pourrait jouer un rôle d'assistant à l'autofinancement. Idem pour l'encadrement et l'accompagnement qui sont deux catalyseurs fondamentaux pour mener l'idée de projet à bon port. Ainsi, les procédures de financement, les associations du microcrédit dont le nombre s'élève à plus de 280, le code forestier et celui d'investissement pourraient, si besoin est, faire l'objet de réforme et de restructuration. Afin de faciliter l'installation des entreprises et encourager davantage l'initiative privée.
Pour mieux donner la parole aux jeunes promoteurs, trois ateliers de travail ont été instaurés les mettant en contact direct avec les structures de soutien et de financement. Leurs thématiques se sont focalisées sur les opportunités d'investissement, l'encadrement d'entreprises en difficulté et le diagnostic des domaines de partenariat.


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