Les «vedettes» de l'Etoile se sont fait piéger par les «ouvriers» de Béni Khalled ESS : Balbouli, Bellakhal, Belaid, Felhi, Bedoui, Maiété, Chedli, Nammouchi (Chehoudi), Sassi (Tambo), Jaziri, Santos (Jaber) ESBK : Helal, Testouri, Chewari, Mahjoubi, Dhaou, Amara, Ben Fadhl, Ghannem(Ben Amara), Amamou, Tijani, Mekighri(Cherni) Avertissements : ESS : Aymen Belaid ESBK : Hamza Testouri, Aymen Ben Fadhl Prestation de l'arbitre : Ghazi Ben Ghezaiel a sorti un match honnête. Il a été tout prêt des acteurs et n'a rien laissé passer. Il est vrai qu'il a sifflé deux hors jeux inexistants mais la faute incombe à son premier assistant Faouzi Fezzani. Note du match : 4/10 Homme du match Chez les Etoilés personne ne mérite cet honneur à l'exception de Balbouli qui a effacé deux buts. Chez les visiteurs, Borhane Ghannem, omniprésent, a vraiment gêné le milieu étoilé en imposant son rythme les obligeant à le marquer de près. Curiosités Le match était à huis clos mais cela n'a pas empêché les «privilégiés» d'être assez nombreux. Les responsables de l'organisation de la Ligue du centre n'ont rien vu. Par contre, ils ont pu se rendre compte de l'invalidité de la carte de presse du correspondant de Mosaïque FM oubliant que tous les correspondants avaient des cartes périmées puisque l'organe chargé de livrer ces cartes n'est plus de service et que jusqu'à nouvel ordre les anciennes cartes sont valides. Occasions 12' : une-deux Jaziri Santos : ce dernier tire sur Sami Helal qui se jette dans les pieds de l'attaquant pour repousser la balle. 21' : attaque placée, avec huit touches de balle cadrant tout le terrain pour se terminer par un tir anodin non cadré de Mosaab Sassi. 32' : une-deux Jaziri Bellakhal : ce dernier échappe au marquage strict de son vis-à-vis mais le premier assistant annonce un hors-jeu inexistant. 34' : contre-attaque rapide, Santos se retrouve seul face au gardien des visiteurs mais il est freiné par le drapeau du même assistant signalant un hors-jeu imaginaire. 40' : contre-attaque à deux entre Mekighri et Ghannem, ce dernier met dans le vent toute la défense locale et se présente seul face à Balbouli qui fait appel à toute son expérience pour effacer un but tout fait. 43' : seul face au gardien, Nammouchi amortit mal son ballon et gâche une occasion nette. 45' : seul face à une cage vide, Mosaab Sassi tire à côté. 50' : un bolide de Wael Bellakhal de peu à côté 55' : un autre bolide de Chedli mal cadré 60' : le même Chedli tire de loin, Helal met en corner 62' : Jaziri place une balle vicieuse mais Helal excelle et met en corner. 70' : Chedli tire en force, incapable de capter la balle, Hellal repousse dans le paquet mais Testouri intervient et dégage in extremis. Le match Avant le match, rien ne laissait prévoir une telle prestation ni un tel gaspillage de points. L'Etoile a arraché sa qualification en coupe d'Afrique dans la douleur certes, mais tout le monde a fait croire que c'était un simple accident de parcours et que l'équipe n'a pas le droit de jouer un aussi mauvais match. On les a crus mais la réalité de ce petit match nous a convaincus du contraire. Le club sahélien vit une crise réelle de concrétisation et de volume de jeu. Ce n'est pas en jouant un jeu latéral prévisible qu'elle peut prendre au dépourvu ses adversaires. Le jeu étoilé manque d'imagination et de réalisme. Benzarti doit tout remettre en question, les noms, les postes et le système. Aujourd'hui l'Etoile n'a plus rien à perdre, du sang neuf surtout en attaque serait le bienvenu. Mais il n'y pas que cela. Exception faite de Mathlouthi, tous les joueurs se prennent pour des génies, pour des Messi ou des Christiano Ronaldo. Chacun voulait montrer ses muscles, son «incomparable» technique avec un incontenable mépris pour l'adversaire. N'est-ce pas Sassi, Jaziri, Chedly et nous en oublions. L'adversaire ? Il a été d'un courage, d'une modestie, d'une humilité extraordinaire… Jamais impressionné, il a joué son football, cohérent, simple et solidaire. Belle disposition sur le terrain qui a même permis à ses attaquants de se retrouver parfois en surnombre en attaque. Bravo les gars ! Pour terminer, nous disons tout simplement que des joueurs grassement payés dans un pays de surcroît touché de plein fouet par la crise n'ont pas le droit de se comporter de la sorte sur un terrain. Nous avons honte à leur place !