• 16e session de la grande commission mixte tuniso-marocaine, les 6 et 7 mai à Tunis Les travaux de la 12e session du comité de suivi et de coordination tuniso-marocain se sont ouverts, hier à Tunis, sous la présidence conjointe de M. Abdelhafidh Harguem, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires maghrébines, arabes et africaine, et Mme Latifa Akharbach, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération du Royaume du Maroc. M. Abdelhafidh Harguem a souligné, à cette occasion, que cette réunion s'inscrit dans le cadre de la tradition de dialogue et de concertation établie entre les deux pays frères, en vue d'évaluer l'évolution de la coopération bilatérale, d'en assurer le suivi et d'identifier les meilleurs moyens pour l'impulser davantage. Il a ajouté que cette réunion s'inscrit également dans le cadre des préparatifs de la 16e session de la grande commission mixte tuniso-marocaine qui se tiendra à Tunis les 6 et 7 mai. Il a fait remarquer que cette réunion traduit la volonté commune de consolider les liens de fraternité et des relations de coopération entre la Tunisie et le Maroc, en concrétisation de la volonté qui anime les dirigeants des deux pays, le Président Zine El Abidine Ben Ali et le Roi Mohamed VI du Maroc, de développer les relations bilatérales et de les hisser au plus haut niveau pour répondre aux aspirations des deux peuples frères à un surcroît de coopération et de complémentarité. Il a souligné que la Tunisie et le Maroc ont franchi des étapes importantes sur la voie de la coopération constructive et fructueuse comme en témoignent l'enrichissement du cadre juridique régissant les relations des deux pays, la multiplication des échanges d'expériences et d'expertises dans tous les secteurs vitaux et les actions visant à surmonter les obstacles auxquels pourraient faire face les opérateurs économiques des deux pays. Il a affirmé l'aspiration des deux peuples à consolider davantage la coopération bilatérale et à assurer une exploitation optimale de toutes les potentialités disponibles en vue de préserver leurs intérêts communs. Le secrétaire d'Etat a, d'autre part, souligné l'attention particulière accordée par le Président Zine El Abidine Ben Ali à l'impulsion de l'action maghrébine commune et à la dynamisation des structures de l'UMA qui constitue un choix stratégique et un acquis civilisationnel pour l'ensemble des peuples de la région, sur la base d'une démarche fondée sur la communauté de destin et l'interdépendance des intérêts. Dialogue et concertation De son côté, Mme Latifa Akharbach a indiqué que la tenue de manière régulière de ce genre de réunions entre la Tunisie et le Maroc atteste la détermination qui anime le Roi Mohamed VI et son frère le Président Zine El Abidine Ben Ali de consacrer la tradition de dialogue et de concertation en vue de promouvoir la coopération bilatérale et d'en élargir les domaines, sur la base d'approches et de programmes concrets et efficients, dans l'objectif de renforcer la présence des deux pays et leur rayonnement sur la scène maghrébine et euroméditerranéenne. Elle a indiqué que le Maroc et la Tunisie sont parvenus à réaliser un riche capital de réalisations et d'acquis dans le domaine du développement, qui représente le meilleur stimulant à promouvoir l'action bilatérale et à concevoir des projets communs. Elle a, à ce propos, mis l'accent sur l'importance du rôle dévolu aux opérateurs économiques dans les deux pays et au secteur privé dans la réalisation des aspirations des deux pays à une coopération fructueuse au service des intérêts des deux peuples frères. La secrétaire d'Etat marocaine a réaffirmé la volonté du souverain du Maroc de consolider les fondements de l'UMA et d'en dynamiser les structures et institutions, soulignant que l'Union maghrébine est un choix incontournable et une condition primordiale pour faire face à l'émergence des groupements régionaux et internationaux et pour relever les défis générés par une conjoncture mondiale fluctuante. Elle a souligné, à cet égard, la nécessité de renforcer le dialogue fructueux et la coopération constructive, de manière à contribuer à l'établissement de la sécurité, de la stabilité et du codéveloppement dans l'espace euroméditerranéen.