• Les emblavures ont concerné 1.343.000 ha, soit 89% de la superficie programmée, dont près de 92.000 ha de céréales en irrigué • Une commission nationale regroupant des représentants du ministère de l'Agriculture, de l'Office des céréales, du ministère de l'Intérieur et du ministère de la Défense nationalesupervisera le déroulement de la campagne L'augmentation de la production des céréales permet de diminuer un tant soit peu les importations sur le marché mondial où les prix connaissent régulièrement des hausses qui exercent des pressions sur le budget de l'Etat. D'où la nécessité d'améliorer la productivité à l'hectare en utilisant les semences sélectionnées. La production dépend en grande partie des conditions climatiques. Cette année, les quantités importantes des pluies qui se sont abattues sur plusieurs régions dont ceux du Nord et Nord-Ouest – connues pour leurs superficies étendues dans les grandes cultures – ont été bénéfiques pour les céréales. Ces quantités ont même dépassé la moyenne de la saison engendrant des inondations dans plus d'une zone. L'état général des superficies céréalières est considéré, en tout cas, comme satisfaisant surtout après les pluies du mois d'avril. Les emblavures ont concerné 1.343.000 ha, soit 89% de la superficie programmée, dont près de 92.000 ha de céréales en irrigué. Les agriculteurs ont déjà commencé à effectuer les opérations d'entretien d'usage pour permettre un meilleur développement des épis. Campagnes de sensibilisation Le traitement par l'engrais azotique a concerné dans une première étape 820.000 ha, dans une deuxième étape 633.000 ha et dans une troisième étape 246.000 ha. A noter que l'année dernière, la production a été de l'ordre de 20 millions de quintaux environ. Si les conditions sont favorables cette année, les quantités devraient être égales ou dépasser ce chiffre. Les agriculteurs ont également effectué l'élimination des herbes sauvages qui peuvent empêcher une bonne croissance des épis. Les superficies traitées ont été ainsi de l'ordre de 498.000 ha, soit 86% des superficies programmées contre 544.000 ha au cours de la saison précédente. Cette diminution des superficies traitée est due aux quantités de pluies qui se sont abattues, qui n'ont pas permis aux agriculteurs d'intervenir dans les champs pour effectuer leur travail habituel. Ces derniers ont pu, cependant, effectuer le traitement contre les maladies bactériennes sur près de 150.000 ha sur une superficie totale de 178.000 ha où les premiers symptômes de certaines maladies ont fait leur apparition dans certains gouvernorats du Nord. Les parties compétentes effectuent des campagnes de sensibilisation au profit des agriculteurs en vue de les inciter sans tarder à intervenir en effectuant les opérations de traitement. Pour ce qui est de la production des fourrages automnale pour la saison 2011-2012, les estimations préliminaires portent sur la production de 774.100 tonnes d'avoine contre 825.000 la saison précédente. La production des sillages est estimée à 476.000 tonnes contre 545.000 la saison dernière, alors que les quantités des fourrages verts prévues cette année sont de 2.6 millions de tonnes au lieu de 2.7 millions de tonnes l'année dernière, soit une légère baisse. Pour les fourrages d'été, les superficies programmées sont de l'ordre de 22.750 ha dont 12.250 ha dans les zones du Centre et du Sud. Des laboratoires de calibrage à agréer Par ailleurs, les préparatifs vont bon train pour la campagne de la moisson de la collecte des céréales, et ce, au double niveau central et régional. Comme c'était le cas, la saison écoulée, une commission nationale — regroupant des représentants du ministère de l'Agriculture, de l'Office des céréales, du ministère de l'Intérieur et du ministère de la Défense nationale — supervisera les différents travaux entrant dans le cadre de la campagne céréalière y compris la sécurité des centres de collectes et des superficies agricoles. Les dispositions nécessaires sont prises aussi en vue de satisfaire tous les besoins des agriculteurs en pièces de rechange, fils de fer, sacs et tout autre intrant en raffermissant la coordination entre les entreprises concernées en matière d'approvisionnement ou de distribution. Les besoins totaux en matière de fils de fer ont été estimés quantitativement pour les produits fourragers et les céréales à près de 12.000 tonnes. L'essentiel est de fournir à temps, les quantités suffisantes aux agriculteurs sachant que des entreprises tunisiennes sont chargées de la fabrication dont «El Fouledh». Pour ce qui est des sacs, l'entreprise productrice, en l'occurrence la Cofisac, dispose d'un stock de 700.000 sacs en fils environ en plus de sacs en plastique. Les travaux de maintenance, de nettoyage et de traitement se poursuivent dans les centres de collecte relevant des structures concernées pour stocker les quantités de la recolte dans les meilleures conditions. Les premières listes des centres de collectes à exploiter, au nombre de 205 environ — à l'instar de la campagne précédente — ont été déjà définies. Les membres des commissions chargées d'agréer les laboratoires de calibrage des céréales et des centres de collectes vont effectuer des visites sur le terrain pour s'assurer qu'ils sont conformes aux normes.