Tawasol Group Holding annonce un exercice 2023 dans le rouge    À la recherche d'un emploi ? L'ANETI est désormais entièrement en ligne    Snit et Sprols: vente par facilités et location-vente    Création d'un consulat de Tunisie à Benghazi en Libye    A l'occasion du Mondial féminin : une délégation tunisienne au Royaume-Uni pour la promotion du rugby féminin    Karim Nebli revient sur une plainte pour viol déposée par une touriste britannique à Sousse    Nafaâ Laribi : Abir Moussi ne peut plus bénéficier d'aucun recours    Moins d'inflation, mais des prix toujours en hausse !    Le ministre de l'Equipement accueille le nouveau bureau de l'Association tunisienne des routes    Création d'un consulat général de Tunisie à Benghazi    Nabeul : l'incendie dans une usine de carton maîtrisé    Météo : des températures jusqu'à 37 °C dans le sud !    Kaïs Saïed, Ahmed Jaouadi, mosquée Zitouna…Les 5 infos de la journée    Nafaa Baccari nommé directeur général de l'Agence nationale pour la maîtrise de l'énergie    Mouvement dans le corps des magistrats militaires    Tennis de table – Championnats d'Afrique (U19) : Wassim Essid médaillé d'or    Un conseil ministériel consacré à l'initiative de l'ESCWA relative à la conversion de la dette extérieure en investissements    Vague d'indignation après le retour ignoré d'Ahmed Jaouadi    Pharmacie, pétrole, douanes : l'Inde et la Suisse dans le viseur de Trump    Le Comité National Olympique accueille avec fierté Jaouadi    Reconnaissance de la Palestine: l'Italie pose ses conditions    La SFBT publie son 10ᵉ rapport ESG : performance, responsabilité et engagement durable    Grave accident de la route à Mareth : deux morts et sept blessés    Ahmed Jaouadi rentre à Tunis sans accueil officiel    Orchestre du Bal de l'Opéra de Vienne au Festival d'El Jem 2025 : hommage magique pour les 200 ans de Strauss    Le Théâtre National Tunisien ouvre un appel à candidatures pour la 12e promotion de l'Ecole de l'Acteur    Pèlerins tunisiens : 24 000 consultations médicales prévues pour le Hajj 2025    Données personnelles, IA, caméras : ce que changerait la proposition de loi déposée au Parlement    Patrimoine arabe : la Mosquée Zitouna parmi les sites retenus par l'ALECSO    Météo en Tunisie : ciel clair, températures entre 29 et 34 degrés    Tunisie : plus de 25 000 signalements d'enfants en danger chaque année    De Douza Douza à Jey Men Rif : Balti fait résonner Hammamet    Des ministères plus réactifs que d'autres à la communication du président de la République    Un séisme de magnitude 5,7 secoue le sud de l'Iran    Visa USA : une caution financière de 15 000 dollars pour certains pays    Place Garibaldi et rue Victor Hugo : Sousse repense son centre-ville avec le projet Femmedina    Israël : Netanyahu envisage une occupation totale de Gaza, selon des fuites    Photo du jour - Ahmed Jaouadi, le repos du guerrier    Ahmed Jaouadi champion du monde à nouveau à Singapour dans la catégorie 1500 m NL (vidéo)    Soupçons de manipulation de l'orientation universitaire : le service des crimes informatiques chargé de l'enquête    La Nuit des Chefs au Festival Carthage 2025 : la magie de la musique classique a fait vibrer les cœurs    Robyn Bennett enflamme Hammamet dans une soirée entre jazz, soul et humanité    Fierté tunisienne : Jaouadi champion du monde !    Au Tribunal administratif de Tunis    Najet Brahmi - La loi n°2025/14 portant réforme de quelques articles du code pénal: Jeu et enjeux?    Ces réfugiés espagnols en Tunisie très peu connus    Le Quai d'Orsay parle enfin de «terrorisme israélien»    Mohammed VI appelle à un dialogue franc avec l'Algérie    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Pour le bien-être des Hommes et de la Terre
«Nature+»
Publié dans La Presse de Tunisie le 02 - 07 - 2012

De notre envoyée spéciale à Rabat Najoua Hizaoui
Après Rio, c'est l'île de Jéju (République de Corée) qui abritera du 6 au 15 septembre prochain, le plus grand et le plus important événement mondial. Il s'agit du congrès mondial de la nature de l'Union internationale pour la conservation de la nature, qui verra la participation d'environ 8000 délégués, les chefs de gouvernement, les ONG et les professionnels de toutes les régions du monde possédant des expertises de terrain diverses, invités à partager des connaissances sur la façon de gérer notre environnement naturel pour le bien-être de l'humanité et toute la vie sur terre.
Les objectifs et les thèmes du congrès ont été présentés, récemment, à Rabat par M. Brian Thomson, directeur adjoint de la communication monde, médias, campagne et contenu éditorial, lors de la rencontre des professionnels de la communication environnementale en Afrique du Nord, organisé conjointement par l'Uicn et la Fondation Mohamed VI pour la conservation de la nature.
Le thème retenu est «Nature+», un slogan choisi pour traduire l'importance fondamentale de la nature et son lien inhérent à chaque aspect de nos vies. «La nature est intrinsèquement forte, mais nous devons améliorer la rapidité avec laquelle nature et population s'adaptent aux changements climatiques», affirme Julia Marton-Lefèvre, directrice générale de l'Uicn. «Si nous parvenons à améliorer la solidité de la nature, les écosystèmes seront plus résilients et les populations, les communautés et les économies se porteront mieux», ajoute la directrice.
La conservation de la nature fonctionne certes, mais, «la lenteur apparente des décisions mondiales sur les questions environnementales cache ce qui se passe réellement sur le terrain», souligne Enrique Lahmann, directeur du congrès de l'Uicn. « De nombreux résultats à l'échelle locale montrent qu'investir dans la nature et restaurer des aires naturelles entraînent des bénéfices sociaux et économiques. Même si tous les succès ne peuvent pas toujours être reproduits dans tous les écosystèmes ou systèmes culturels ou politiques, ils indiquent malgré tout comment rendre la nature plus résiliente à l'échelle mondiale», précise M. Lahmann.
Quatre thèmes fédérateurs
Les assises du congrès seront focalisées sur quatre thèmes fédérateurs : le climat, le développement, les êtres humains et la gouvernance et la nourriture.
En effet, l'Uicn met la nature au cœur des solutions permettant de répondre aux changements climatiques. Des forêts, des côtes et des zones humides saines peuvent stocker des quantités considérables de carbone et aider les populations à s'adapter aux effets des changements climatiques qui se font sentir partout dans le monde. S'ils sont conçus de façon équitable et durable, des mécanismes tels que la réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (Redd) peuvent réduire les émissions, préserver la biodiversité et améliorer le bien-être humain.
Lors du congrès mondial de la nature 2012 à l'île de Jéju, l'Uicn appellera les décideurs à investir dans la nature, dans sa protection, sa gestion, sa gouvernance, ce qui améliorera la résilience et réduira la vulnérabilité des populations humaines aux effets des changements climatiques. Le congrès réunira d'éminents spécialistes du monde entier en matière d'environnement et de développement afin d'améliorer les modalités de gestion de notre environnement naturel en vue du développement humain, social et économique.
A l'évidence, l'économie mondiale s'est développée et a changé considérablement depuis quelques décennies. S'il est vrai que certains indicateurs de développement, comme le revenu et l'espérance de vie, se sont améliorés, les bienfaits de la croissance économique mondiale sont inégaux. Les inégalités sociales et la dégradation environnementale, qui se sont énormément aggravées, découlent directement d'une gestion non viable des richesses naturelles de la planète.
L'Uicn souhaite un passage rapide à une économie « verte ». Une économie verte reconnaît que le bien-être humain dépend essentiellement de la nature, ainsi que des bienfaits et des services indispensables qu'elle assure. La santé des forêts, des zones humides, des bassins versants et d'autres écosystèmes est un facteur essentiel du maintien des moyens d'existence des populations locales et permet de réaliser des investissements.
Les assises du congrès se pencheront sur l'idée d'inciter les pays pour agir collectivement en vue de la réforme de l'économie, de façon à éliminer la pauvreté, protéger la diversité biologique et les services écosystémiques d'une part, et à identifier ceux susceptibles de mieux refléter le degré du bien-être humain, d'autre part.
Le congrès de l'Uicn s'attachera à montrer que l'économie verte est un vecteur de développement durable et il présentera différentes modalités permettant d'incorporer l'apport de la biodiversité et des services écosystémiques aux activités économiques et sociales.
Les décisions sur la gestion et l'utilisation de la nature ne sont pas toujours bonnes ni équitables et les bienfaits de la nature ne sont pas également partagés. Les pays les plus riches sont mieux placés pour en récolter les avantages, tandis que les nations et les collectivités plus pauvres supportent les coûts de la perte de la diversité biologique et ne bénéficient guère de la nature. Comment rééquilibrer cette situation ?
Le congrès de la nature mettra en exergue des modalités permettant de partager le pouvoir, la responsabilité et les avantages liés aux ressources naturelles et montrera comment améliorer la législation et la réglementation de façon à les rendre plus transparentes et plus solidaires. Il proposera des modalités pour renforcer les droits des peuples autochtones et d'autres peuples et communautés vulnérables.
Par ailleurs, la question relative aux liens entre la diversité biologique, l'eau et la nourriture, sera analysée. En matière d'amélioration de la sécurité alimentaire, il y a un élément méconnu : les décideurs ne savent pas que pour les populations rurales les moins développées, qui représentent 70% de l'ensemble de la population mondiale, la nature est une source de nourriture très importante. La perte de la biodiversité et la dégradation des écosystèmes portent atteinte à la santé, aux moyens d'existence des populations, à la production alimentaire et à l'approvisionnement en eau salubre.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.