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Touchez pas à ma médecine
On nous écrit
Publié dans La Presse de Tunisie le 13 - 07 - 2012

Nous sommes le premier pays au monde où une panne de courant dans un hôpital coûte la vie à deux personnes.
Le ministre de la Santé, outre le fait qu'il refuse de faire face à ses responsabilités, louvoie dans des explications farfelues et peu professionnelles.
Pour que les choses soient claires, un générateur de secours qui ne fonctionne pas lorsqu'on en a besoin, c'est qu'il aura été mal entretenu et non inspecté.
Si un appareil électrique grille sous l'effet d'une surcharge de tension c'est qu'il n'aura pas été protégé par un stabilisateur, n'importe quel électricien de quartier sait ça.
Enfin, la responsabilité revient à l'établissement auquel les malades auront confié leur vie et non à la Steg qui n'a rien à voir avec la médecine.
Quelle tristesse de voir des familles anéanties et des efforts médicaux ruinés par la négligence, le laisser-aller, le manque de professionnalisme et surtout le manque de conscience. Cela fait d'autant plus mal lorsque le premier responsable du secteur n'admet aucune faute et met le drame sur le compte de la volonté divine et du mektoub.
Sous d'autres cieux tout un gouvernement aurait sauté pour cela.
Ce qu'il faut bien comprendre c'est qu'il n'y aura aucun progrès dans ce pays sans une médecine adéquate. Ni l'économie, ni le social, ni même le politique ne pourront réaliser leurs objectifs avec des citoyens mal soignés.
Les responsables doivent réaliser que la médecine est la clef du progrès, c'est elle qui crée et maintient les emplois, c'est elle qui crée des richesses et diminue les dépenses, c'est elle qui valorise le capital humain, c'est elle qui améliore l'environnement, c'est elle qui modernise le pays, c'est elle qui participe à la sécurité du citoyen et c'est elle qui assure le meilleur retour sur investissement, tous secteurs confondus.
Dire que c'était un accident est une explication médiocre, notre médecine est un acquis, nous exigeons qu'il soit préservé et développé.
Le ministère de la Santé exerce un contrôle draconien sur les cliniques privées. Pourquoi s'autorise-t-il ce laxisme avec les établissements publics? Ce qui est bon pour les malades qui ont les moyens ne le serait-il pas pour les pauvres? Cette différence est choquante et anti-déontologique.
Tous les hôpitaux de la République doivent dès aujourd'hui être inspectés pour que cela ne se reproduise plus jamais. Les responsables doivent faire face à des mesures disciplinaires. Les médecins, qui avaient été écartés des centres de décisions depuis 1989, doivent être à nouveau impliqués à tous les niveaux de décisions car ils sont sur le terrain et savent ce qu'il faut pour sortir la médecine du marasme.
Il n'y a pas de place en médecine pour l'approximatif, ce secteur est sain mais délaissé. Il doit être pleinement réhabilité car n'oublions pas que l'un des premiers des droits de l'homme c'est la santé.


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