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Prémices d'une relance, risques inflationnistes et pressions budgétaires
Le rapport annuel de la Banque centrale de Tunisie
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 08 - 2012

• L'effort de financement additionnel en 2011 a bénéficié à hauteur de 34% aux particuliers, essentiellement pour le financement de l'habitat, et à 66% sous forme de crédits aux entreprises avec une relative concentration sur certains grands projets
Le président de la République a reçu le cinquante troisième rapport annuel de la Banque centrale de Tunisie, relatif à l'année 2011. Ce rapport analyse les principales évolutions économiques et financières à l'échelle nationale durant l'année écoulée et les premiers mois de l'année en cours, et présente l'activité et les états financiers de la Banque centrale afférents à l'exercice 2011. Le document brosse un sombre bilan de l'année écoulée et annonce une reprise, à la lumière des réalisations des premiers mois de 2012. En effet, l'économie nationale, dans cette phase de transition démocratique, est appelée à relever deux principaux défis. Le premier est de trouver la meilleure formule pour renouer avec une croissance économique forte, soutenue et inclusive. Et le deuxième concerne la politique financière, et en particulier la maîtrise de l'endettement extérieur, tout en préservant un niveau minimum de réserves en devises d'au-moins quatre mois d'importations, en tant qu'indicateur important de stabilité économique et financière.
Premier indicateur, la croissance économique s'est établie en 2011 à un niveau négatif estimé à -1,8% en termes réels, étant signalé que la récession aurait été plus prononcée n'eût été la bonne tenue du secteur agricole. D'après le rapport, la récession a affecté les équilibres macroéconomiques du pays. «Une aggravation des déficits de la balance des paiements courants et du budget de l'Etat (respectivement 7,4% et 3,7% du PIB) et, par conséquent, une chute des réserves en devises de l'ordre de 19% pour revenir à 113 jours d'importation», peut-on lire sur ce document. Sans oublier la dégradation de la situation sociale, ressentie, notamment, avec la perte nette d'environ 107.000 postes d'emploi, ce qui a porté le taux de chômage à près de 19% de la population active. Face à une telle situation, la Banque centrale a opté pour une politique monétaire accommodante volontariste pour fournir les liquidités nécessaires aux banques, en déficit de ressources, permettant ainsi la poursuite du financement de l'économie et l'octroi de facilités aux entreprises en difficultés conjoncturelles, outre la sauvegarde de la continuité et du bon fonctionnement des services de paiement. Dans cette perspective, la BCT a procédé à la révision à la baisse du taux de la réserve obligatoire à son niveau minimum de 2%, ainsi que la réduction du taux d'intérêt directeur à deux reprises pour le ramener à 3,5%.
Dans la sphère réelle, pour ce qui est de l'activité économique, force est de constater que les résultats demeurent mitigés. «Si au terme des quatre premiers mois de l'année 2012, des signes de reprise de l'activité dans certains secteurs semblent se dessiner, comme l'attestent notamment la progression des échanges commerciaux avec l'extérieur et l'amélioration des recettes touristiques en devises et des transferts des Tunisiens établis à l'étranger, d'autres indicateurs révèlent des risques de montée des pressions sur la croissance économique et sur les équilibres financiers», résume le rapport. Il s'agit, en particulier, du ralentissement, à partir du mois de mars, des exportations des industries manufacturières, de l'augmentation notable du déficit des paiements courants et son corollaire, la baisse des réserves en devises, ainsi que de la persistance de l'inflation à un niveau élevé.
Cela étant, la réalisation de l'objectif de croissance de 3,5%, qui a été fixée dans le cadre des prévisions actualisées du budget économique, restera tributaire de la reprise de l'activité normale dans les secteurs les plus affectés en 2011, à l'instar du phosphate et dérivés, de l'énergie du tourisme, et de l'évolution de la conjoncture internationale particulièrement dans les pays de l'Union européenne.
Le premier chapitre a été consacré à la conjoncture internationale. En effet, pour l'année 2012, le rapport prévoit le ralentissement de l'économie mondiale, particulièrement dans la zone euro. «Les récentes estimations du Fonds monétaire international (FMI) tablent sur un recul de la croissance mondiale qui se situerait à 3,5% pour ladite année (-0,3% dans la zone euro contre 1,4% en 2011) malgré une amélioration prévue pour les Etats-Unis (2,1% contre 1,7%) et le Japon (2% contre -0,7%)», rappelle l'étude. De même il est prévu une décélération du rythme des échanges internationaux des biens et services, en rapport avec le recul de la croissance mondiale et les mesures d'austérité budgétaire dans de nombreux pays développés ainsi que les effets du resserrement des politiques monétaires dans certains pays émergents. En revanche, les flux d'investissements internationaux devraient connaître une évolution modérée en raison de la persistance de la fragilité de l'économie mondiale, des incertitudes et de la volatilité des marchés financiers. En 2011, «les flux d'investissements internationaux se sont accrus en 2011 de 17% contre 9,3% l'année précédente pour atteindre 1.509 milliards de dollars dépassant, ainsi, leur niveau moyen d'avant la crise des années 2008-2009».
S'agissant des produits de base, l'indice d'ensemble de leurs prix exprimés en dollars, établi par le Fonds monétaire international (FMI), a augmenté en 2011 pratiquement au même rythme que celui de 2010, soit 26%. La plus forte hausse a concerné l'énergie (31,7% contre 26% une année auparavant), sous l'effet surtout de la vigueur de la demande des pays émergents et des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. En revanche, les cours des matières premières agricoles et des métaux de base ont connu un ralentissement de leur rythme d'évolution (22,6% et 13,5%, respectivement, contre 33,3% et 48,2% en 2010). Hors énergie, la hausse des prix des produits de base s'est située à 17,8% contre 26,4% un an plus tôt.
Malgré la bonne saison agricole
L'analyse sectorielle de la croissance économique fait ressortir, notamment, des contreperformances au niveau des industries non manufacturières, à savoir l'extraction du phosphate et les hydrocarbures, des services marchands particulièrement le tourisme et le transport ainsi que certaines industries manufacturières, principalement les industries chimiques et le secteur des matériaux de construction, de la céramique et du verre.
Par contre le secteur primaire a affiché une reprise de sa valeur ajoutée de 9,2% en termes réels, après une régression de 8,7% une année auparavant, avec une contribution à la croissance économique devenue positive (0,7 point de pourcentage contre -0,7 point en 2010).
Pour le secondaire, l'industrie, sa croissance négative de 7,2% enregistrée en 2011 est imputable, notamment, à la régression des industries non manufacturières (-15,1%), principalement les secteurs des mines et des hydrocarbures (-70,9% et -21% respectivement) en raison des perturbations ayant marqué les productions de phosphate et de pétrole brut. De même, les industries manufacturières ont connu un fléchissement de leur valeur ajoutée en termes réels (-0,9%) qui aurait été plus accentué n'eussent été la reprise de l'activité de raffinage du pétrole et la poursuite de la progression des industries diverses. En particulier, la croissance a été négative dans les industries chimiques (-38%), sous l'effet surtout des arrêts de production dans l'industrie de transformation du phosphate, ainsi que dans le secteur des matériaux de construction, de la céramique et du verre (-3%). En conséquence, la contribution de l'ensemble de ces industries à la croissance économique s'est située à -0,1 point de pourcentage contre 0,2 point l'année précédente.
S'attardant sur les services marchands, le rapport rappelle qu'ils ont accusé également une régression (-1,9%) due essentiellement à la baisse de l'activité dans les secteurs du tourisme et du transport. Sans oublier le fléchissement de 23% de l'activité touristique, touchée de plein fouet par le climat d'instabilité qui a marqué la période postrévolution.
Pour ce qui est de l'année 2012, il est attendu un rebond de l'économie qui devrait provenir du redressement de la plupart des secteurs d'activités, notamment les plus touchés après la révolution, ainsi que la reprise de la demande intérieure.
Les statistiques disponibles sur les échanges commerciaux et les exportations des services semblent confirmer l'amélioration des indicateurs non seulement par rapport à l'année écoulée mais aussi par rapport à 2010.
L'insuffisance de l'épargne nationale
Le repli du financement intérieur engendré par l'insuffisance de l'épargne nationale s'est traduit par un accroissement des besoins de financement extérieur. En effet, la forte baisse de l'épargne nationale de 24,8% en 2011, sous l'effet de la récession de l'économie, s'est traduite par le recul de sa contribution au financement des investissements, y compris la variation des stocks, à 68,4% contre 81,9% une année auparavant.
Parallèlement, l'épargne de l'Administration centrale a été affectée par les pressions sur les finances publiques comme en témoigne la baisse de 20,5% du surplus des recettes propres de l'Etat et des dons par rapport aux dépenses de fonctionnement et de paiement des intérêts de la dette.
De même, l'épargne des entreprises non financières et des ménages ont encaissé les répercussions de la conjoncture économique difficile, ce qui s'est répercuté sur les ressources mobilisées par le secteur bancaire, principal acteur dans la collecte de l'épargne vu la taille encore limitée du marché boursier.
Pour l'année en cours, la reprise escomptée des investissements, notamment dans les secteurs les plus touchés en 2011 comme les industries non manufacturières et les services marchands, risquerait d'être entravée par l'insuffisance de l'épargne nationale étant donné le décalage temporel du redressement attendu de la croissance économique.
Les pressions budgétaires
Afin d'atténuer l'impact des événements qui ont suivi la Révolution, le gouvernement a mis en œuvre un programme économique et social à court terme axé, notamment, sur l'appui à l'économie et son financement et sur la promotion de l'emploi et du développement régional. L'exécution de ce programme s'est répercutée sur l'équilibre du budget de l'Etat aussi bien au niveau des dépenses que des recettes fiscales. Cela s'est traduit par un solde primaire négatif de 647 MDT contre un excédent d'environ 531 MDT une année auparavant et, partant, un déficit budgétaire hors privatisations et dons à 2.427,6 MDT soit 3,7% du PIB. Aussi, l'encours de la dette publique a-t-il augmenté pour passer, d'une année à l'autre, de 40,5% à 44,5% du PIB.
Pour ce qui est des ressources et en dépit de la conjoncture défavorable, le budget de l'Etat elles ont connu en 2011 une progression notable de 16,6% par rapport à l'année précédente. «Le financement du budget de l'Etat par des ressources propres et dons s'est situé à 79,6% contre 82,8% un an plus tôt, le reliquat ayant été couvert par des ressources d'emprunts et de trésorerie», montre le rapport. D'ailleurs, les recettes fiscales ont enregistré en 2011 une décélération de leur rythme d'évolution, soit une croissance de 7,6% contre un taux moyen annuel de 10,4% durant les cinq dernières années. De leur côté, les recettes non fiscales ont connu en 2011 une nette accélération de leur évolution, soit 39% contre 2,3% l'an passé. «Cette progression obtenue grâce à l'action discrétionnaire du gouvernement qui a intensifié son recours aux revenus des participations et aux privatisations», explique la BCT.
Face aux pressions exercées sur les finances publiques, le recours de l'Etat à l'endettement tant intérieur qu'extérieur a connu une forte augmentation en 2011, soit 103,8% contre un fléchissement de 15% l'année précédente. En effet, «le ratio d'endettement total par rapport au PIB aux prix courants s'est accru de 12,7 points de pourcentage par rapport à l'année 2010 suite à l'augmentation plus importante du ratio d'endettement intérieur par rapport à l'extérieur qui ont atteint 90,7% et 36,9% respectivement, corrélativement avec un taux de croissance de l'activité économique en terme nominal de 2% en 2011 contre 7,9% un an plus tôt», retrace l'étude.
Au chapitre consacré à la balance des paiements, on peut lire un déficit global de 2,4 milliards de dinars. De même, un déficit courant qui s'élève à 4,7 milliards de dinars, soit 7,4% du PIB. Le rapport prévoit : «Pour toute l'année 2012, l'évolution des paiements extérieurs restera soumis à des pressions découlant de la persistance du climat d'incertitude relatif à la situation politique régionale et à une conjoncture économique difficile dans les pays européens qui serait à l'origine du ralentissement, voire la baisse des exportations des industries manufacturières».
Pour ce qui est de l'inflation, le rapport estime qu'après avoir atteint son plus bas niveau de l'année en février 2011, soit 2,9% en glissement annuel, l'inflation a entamé une phase de progression graduelle tirée, essentiellement, par l'augmentation des prix des produits alimentaires frais (7,7% contre 4,7%). Hors cette composante, les prix ont évolué à un rythme inférieur à celui de l'année précédente, soit 3,4% contre 3,9%.
Il convient de préciser à cet égard que l'inflation sous-jacente, qui exclut les produits alimentaires frais et l'énergie, à laquelle les banques centrales accordent une attention particulière dans la conduite de la politique monétaire, s'est établie en deçà de l'inflation globale avec une moyenne annuelle de 3,2%, niveau en conformité avec sa tendance de long terme.
Soutenir le secteur bancaire
Au cours de l'année 2011, l'activité bancaire a été marquée par une progression de l'encours des crédits de 13,8%. Bien qu'ayant connu un ralentissement, cette progression demeure plus importante que celle de l'encours des dépôts qui s'est limitée à 5,1% engendrant une baisse du taux de couverture des crédits par les dépôts de 16,3 points de pourcentage par rapport à l'année 2009 pour revenir à un taux de 92,2%.
L'effort de financement additionnel en 2011 a bénéficié à hauteur de 34% aux particuliers essentiellement pour le financement de l'habitat et de 66% sous forme de crédits aux entreprises avec une relative concentration sur certains grands projets.
Au cours du premier trimestre 2012, l'activité des banques a enregistré une progression des dépôts de 788 MDT soit 2,1% pour atteindre 39.215 MDT à fin mars 2012. A cet effet, le rapport explique : «L'effort continu de soutien de l'activité des banques que reflète l'accroissement des concours à l'économie depuis le début de l'année en cours, et après une hausse de 13,5% en 2011, s'est accompagné d'un resserrement aigu de la liquidité qui vient amplifier les pressions récurrentes sur le secteur bancaire dues à l'accroissement des créances classées et à l'insuffisance de leur couverture par les provisions. Ces pressions risquent d'augmenter davantage si les mesures idoines de recapitalisation des banques publiques ne sont pas prises à temps, et ce, en raison de l'accumulation des crédits non performants. Les difficultés financières qui en découleraient sont de nature à entamer la capacité des banques à mobiliser les ressources nécessaires, surtout que leur effort doit revêtir un caractère contracyclique».
Techniquement, pour soutenir l'économie dans une phase de relance de l'activité, outre l'injection massive de liquidités dans le secteur bancaire, la Banque centrale a veillé à la maîtrise des tensions sur le taux de change du dinar par voie de ponctions substantielles sur les réserves en devises. Parallèlement à ces actions, elle a œuvré au renforcement de la bonne gouvernance et de la supervision du système bancaire.
* Source : le rapport annuel de la BCT


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