Le bureau régional du Congrès pour la République de Nabeul a publié hier un communiqué dans lequel il a exprimé son indignation contre le décret publié au Jort numéro 908 du 31 juillet 2012 portant révision du décret numéro 778 du 25 juin 2012 relatif à la nomination de la délégation spéciale pour assumer les responsabilités du conseil municipal de la ville de Beni Khalled à partir de la date de publication de ce décret. Pour plus de précisions, La Presse a contacté M. Mohamed Arbi Jelassi, secrétaire général du bureau régional du CPR à Nabeul, qui nous a décalaré : «Depuis l'avènement de la Révolution, la ville de Beni Khalled est l'une des dernières villes tunisiennes qui est restée pendant des mois sans délégation spéciale qui assume la responsabilité du conseil municipal. Au début, le CPR a proposé comme candidat M. Mohamed El Badri, sauf que le délégué de la ville (le représentant de l'Etat qui dirige la circonscription administrative intermédiaire entre le gouvernorat et le secteur (Imada-Ndlr) a fini par imposer la nomination de M. Habib Ben Amor Chachia, ce qui a poussé le CPR à retirer son candidat». Il renchérit : «Et voilà que contre toute attente et sans consultation préalable, nous venons d'apprendre que le ministre de l'Intérieur vient de désigner Mme Hafiza Mansour comme présidente de la délégation spéciale au lieu de M. Habib Ben Amor Chachia même si ce dernier ne faisait pas l'unanimité. Le bureau régional de Nabeul refuse cette décision verticale émanant du ministère de l'Intérieur et la considère comme étant contraire aux principes de la démocratie et du consensus. Et nous appelons le ministre de l'Intérieur à revenir sur cette décision pour laisser la question de la présidence aux mains des membres de la délégation spéciale soit selon le principe du consensus, soit par le biais d'une élection interne».