L'équipe de Tunisie a remporté hier son match face à l'Egypte. Un succès précieux, malgré un jeu encore très perfectible Stade Abou Dhabi. Tunisie-Egypte : 1-0 (mi-temps 1-0 pour la Tunisie). Pelouse en bon état. Public assez nombreux. Temps frais. Arbitrage de Amar Jeribi (Emirats Arabes Unis). But marqué par Zouheïr Dhaouadi à la 19'. Tunisie : Ben Mustapha, Bédoui, Gharbi, Dhaouadi (Souissi), Abdennour, Hammami, Saïhi (Boussaïdi), Belaïd (Ben Yahia), Oueslati (Darragi), Z. Dhaouadi, Ben Youssef (Harbaoui). A la fin du match, il y a deux façons de voir les choses: ou bien l'on s'arrête précisément sur le contenu et l'on ergote, on ratiocine, à qui mieux mieux sur les faiblesses de l'équipe de Tunisie actuelle. Ou bien, à l'inverse, on grimpe et on s'enflamme parce que les protégés de Sami Trabelsi ont vaincu l'Egypte dans une rencontre amicale en prévision de la CAN 2013 en Afrique du Sud et qu'ils se lancent ainsi dans la fabuleuse aventure continentale en janvier 2013. Bien sûr, on applaudit des deux mains pour saluer un succès à Dubaï face à un ensemble égyptien sans rythme et sans ses huit joueurs d'Al Ahly. Mais ce succès, acquis dans la sueur au cours d'une deuxième mi-temps tout en énergie, par une défense bien guidée par Abdennour. En effet, après la reprise, il y a eu un recul inexplicable de la part des nôtres. Ces derniers ont laissé les manœuvres égyptiennes dominer l'entrejeu tunisien fatigué par ses efforts déployés en première mi-temps. Les Hammami, Saïhi, Belaïd et le néo Oueslati ont réussi à imposer leur jeu en première mi-temps mais lors de la seconde période, ils ont perdu leur clairvoyance à l'image de Abdelkader Oueslati qui joue la vedette (!?) sans mobile. Recul des Tunisiens A la reprise, le sélectionneur égyptien, fait des réglages et fait entrer Amr Zaki. Ce dernier, joue des mauvais tours à la défense tunisienne. Il a aussi réussi à ouvrir les brèches à ses coéquipiers mais ces derniers, heureusement pour le onze national, ont été maladroits. Après cette victoire, ce n'est pas parfait, mais aujourd'hui, il faut se contenter de ce que les camarades de Darragi peuvent faire. On sait qu'ils ont beaucoup besoin de travailler. Il fallait gagner après notre mauvaise prestation face à la Sierra Léone, c'est dans la manière qu'il faut évoluer très rapidement avant la phase finale de la CAN 2013.