La perception du climat des affaires est marquée par la corruption (34%) et l'insécurité (41%), contraintes majeures pour le développement de l'entreprise 50% des entreprises n'ont pas réalisé des investissements en raison de l'instabilité politique, économique et sociale qui régne D'après les résultats de l'enquête sur la compétitivité en 2012, élaborée par l'Institut de la compétitivité et des études quantitatives, durant la période allant du 23 juin au 24 août 2012, ciblant comme échantillons 1.050 entreprises privées, réparties sur tout le territoire tunisien, opérant dans l'Industrie et les services et employant six agents ou plus, l'Indicateur du climat des affaires (ICA) a montré que la perception du climat des affaires est très marquée par la corruption et l'insécurité. L'amélioration de la compétitivité des entreprises industrielles et de services liés à l'industrie tunisienne et à la facilitation de leur accès au marché international, notamment de l'Union européenne, est l'objectif central du «Programme d'appui à la compétitivité des entreprises et à la facilitation de l'accès au marché» (Pcam). Programme ayant pour composante essentielle l'appui aux entreprises à travers laquelle il fournit aux entreprises industrielles et de services connexes à l'industrie de l'expertise et de l'accompagnement pour la mise en place de référentiels qualité et/ou l'amélioration des outils de production et de commercialisation de leurs produits, à même de développer davantage leur compétitivité. D'après les résultats de l'enquête sur la compétitivité en 2012, élaborée par l'Institut de la compétitivité et des études quantitatives, durant la période allant du 23 juin au 24 août 2012, ciblant comme échantillons 1.050 entreprises privées, réparties sur tout le territoire tunisien, opérant dans l'Industrie et les services et employant six agents ou plus, l'Indicateur du climat des affaires (ICA) a montré que la perception du climat des affaires est très marquée par la corruption et l'insécurité. Cette dernière est la contrainte la plus dénoncée par les chefs d'entreprise, à raison de 41%. Elle est également le facteur le plus fréquemment mentionné comme portant préjudice à la compétitivité (53%). Par ailleurs, environ 6,3% ont dû suspendre leur activité au cours du premier semestre en raison de l'insécurité. En outre, près de 34% des entreprises dénoncent la corruption comme contrainte majeure à leur développement. L'enquête a montré aussi que ce qui pousse les entreprises à faire des versements non officiels est le secteur institutionnel le plus touché par la corruption, la douane en l'occurence, suivie des domaines de la police, du fisc, des finances publiques, du système judiciaire et des collectivités locales. Il est à signaler que le rétablissement de la stabilité politique, économique et sociale est considéré comme les principaux déterminants des investissements sont répartis comme suit : - stabilité politique, économique et sociale : 70% - perspectives d'évolution de la demande : 66% - incitations fiscales accordées par les pouvoirs publics : 42% - conditions de financement : 30% - disponibilité de compétences: 29% - incitations financières : 28% - infrastructure de base : 19% Un autre indice non moins important montre que 50% des entreprises n'ont pas réalisé des investissements en 2012, et ce, en raison du climat social non adéquat (grèves, sit-in...), du manque de moyens d'investissement, de la demande insuffisante, et de la non-disponibilité de la main-d'œuvre. Aussi, d'après les résultats de l'enquête sur la compétitivité, les entreprises n'arrivent plus à faire des pronostics dans un environnement caractérisé par l'instabilité politique, économique et sociale. En 2013, les perspectives d'évolution de l'activité des entreprises seront en baisse, soit 38% contre 43% durant le deuxième semestre de 2012. Par ailleurs, le taux des investissements qui seront réalisés effectivement en 2013 atteindra 42%. Concernant les perspectives d'emploi à moyen et long termes, elles seront en hausse, avec 30% toutes catégories confondues et 26% uniquement pour les diplômés du supérieur.