... Annonce le DTN à la veille des prochains championnats du monde prévus du 21 au 25 novembre à Paris-Bercy Si vous deviez évaluer le degré de préparation de l'équipe de Tunisie à la veille des prochains championnats du monde de karaté? Tout juste moyenne. Notre préparation a été perturbée par les problèmes qui se sont accumulés avant l'assemblée générale élective. Il faut remercier la tutelle, le Cnot et la commission des élections qui ont déployé beaucoup d'efforts pour que l'assemblée générale élective ait lieu dans de bonnes conditions. Heureusement pour les karatékas... Ils étaient sans doute contents, surtout qu'ils vont enfin prendre part à cette fête du karaté mondial. Nous avons programmé deux stages. Le premier à Aïn Draham qui s'est bien passé et un second qui va avoir lieu le 12 novembre en France. Nos athlètes seront en stage commun avec un club composé de karatékas de très haut niveau. Combien d'athlètes vont représenter la Tunisie dans ce Mondial? Avec la collaboration de la direction technique, les sélectionneurs nationaux et le nouveau bureau fédéral, nous avons retenu les 12 meilleurs karatékas (H et D) susceptibles de représenter dignement le karaté tunisien dans cette échéance mondiale qui s'annonce grandiose. Il s'agit de sept garçons et cinq filles : Nader Azouzi (vice-champion d'Afrique -60 kg), Mohamed Amine Hasnaoui (-67 kg), Marwane Khamassi (-75 kg), Mahdi Dahmani (-84 kg), Mohamed Ridha Ouaz (+84 kg), Safouane Khamassi (-57 kg), Khalil Melliti (-84 kg), Aya Jemai (-50 kg), Dhouha Ben Othmane (-55 kg), Boutheïna Hasnaoui (-61 kg), Jamila Saadoun (vice-championne d'Afrique -68 kg) et Faten Aïssa (championne d'Afrique en individuel et par équipes, 68 kg). L'épreuve mondiale va être le fil rouge de la saison qui commence enfin... Ah oui! On ne va pas y échapper. C'est assez difficile à expliquer, à contrôler aussi, parce qu'il ne faut pas perdre de vue nos objectifs arabes et africains; on fait attention à tout, on essaie de prévenir le moindre problème. L'aventure mondiale est tellement exaltante qu'on a peur de la manquer. Alors, nous essayons de mettre tous les atouts de notre côté. Comment expliquez-vous que les championnats du monde conservent un tel pouvoir de séduction sur les karatékas? Il y a quelque chose de tellement naturel dans cette épreuve qu'on ne retrouve nulle part ailleurs, dont principalement l'approche avec les combattants d'une autre sensibilité. Il n'y a plus d'étiquette, en fait, tout le monde est sur un pied d'égalité. Quelles sont vos ambitions? Face aux meilleurs karatékas du monde, l'enjeu sera énorme. Il faut tout rentabiliser dans ce Mondial. Nous sommes conscients de nos responsabilités et nous tenterons de réussir un bon classement et de faire mieux que lors du dernier Mondial. Je suis optimiste mais de là à prévoir une médaille...