Les entraîneurs des clubs ont pris la parole. Ils ont émis des suggestions, écoutées par le sélectionneur national et le directeur technique La réunion élargie entre le président de la fédération, le directeur technique national, le staff technique national et les entraîneurs des clubs a été l'occasion pour ces derniers de donner leurs avis sur certaines questions, ce qui n'est pas de coutume. Ils ont mis le doigt sur certains maux pour essayer d'améliorer le handball. Ils ont évoqué les problèmes rencontrés surtout par les jeunes pratiquants de la discipline. Chaque entraîneur a émis son avis. Le directeur technique du Club Africain a insisté sur la révision des horaires scolaires. Chedly El Gaïed a expliqué : «Il est impératif de revoir les horaires des cours scolaires pour permettre à plus de jeunes de pratiquer leur discipline favorite. Il faut aussi améliorer les conditions d'entraînement des jeunes. Les jeunes doivent obligatoirement disputer leurs rencontres officielles dans des salles couvertes. Il est impensable de les voir jouer sur des terrains en terre battue jusqu'à la catégorie junior». Aujourd'hui, il est plus qu'urgent de doter certains clubs formateurs d'une salle couverte. Nous pensons essentiellement à El Menzah Sport, la Zitouna Sport et Al Hilal. Dieu sait combien ces clubs ont donné au handball national et il est insensé de voir leurs jeunes continuer à jouer sur terre battue. Améliorer la compétition Autre point abordé, le niveau actuel du championnat national. Sami Saïdi, l'entraîneur de l'Etoile Sportive du Sahel, a repris : «Il faut absolument améliorer le niveau de la compétition. Le recyclage des entraîneurs des jeunes est également une nécessité». L'entraîneur de l'Etoile a aussi proposé à ce que la fédération vienne en aide aux clubs pour l'acquisition d'un matériel de musculation, quitte à ne plus s'en remettre aux salles privées. Le volet physique a été abordé par le coach de l'Espérance Sportive de Tunis, Amor Khedhira. «Le travail physique est la responsabilité des entraîneurs des jeunes. Je pense aussi qu'il faut augmenter le nombre des séances d'entraînement à ce niveau et trouver le juste équilibre. Aujourd'hui, le travail physique n'est pris en considération qu'en début de saison ou à l'approche des échéances internationales», a repris l'entraîneur «sang et or». De son côté, le conseiller technique de l'élite a insisté sur le rôle du préparateur mental. Selon Amine Ben Amara, le préparateur mental doit aussi se consacrer aux jeunes tout au long de la saison. Il doit écouter leurs problèmes. L'entraîneur de l'AS Hammamet, Mohamed Ali Boughzala,a déclaré de son côté que les entraîneurs des clubs doivent collaborer davantage avec le sélectionneur national pour améliorer les lacunes techniques constatées. Pourvu maintenant que toutes ces suggestions soient prises en considération pour l'amélioration du handball. Des rencontres de ce genre entre le sélectionneur national et les entraîneurs des clubs devraient s'amplifier.