«Notre pays a plus que jamais besoin d'investissements pour consolider l'économie et donner un nouveau souffle à l'initiative privée. Après la révolution, la Tunisie a besoin de ses hommes et femmes, du savoir-faire de ses ressources humaines pour évoluer et redonner confiance aux investisseurs potentiels, tunisiens ou étrangers», explique M. Tarak Chérif, président de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect), lors d'une conférence de presse organisée ce jeudi à Tunis. Une rencontre avec la presse tunisienne, qui avait pour principal objectif la présentation de l'événement «Business and Finance Tunisia 2013», que compte organiser la confédération en partenariat avec «United Expo», organisatrice de foires fondée en Palestine depuis 2009. La manifestation sera organisée avec le ministère du Développement et de la Coopération internationale et sous l'égide du gouvernement tunisien. «Business et finance», qui aura lieu du 26 au 28 mai prochain à Tunis, se présente comme une nouvelle plate-forme d'échanges et d'opportunités d'affaires. Cette manifestation réunira 200 investisseurs étrangers et 500 entrepreneurs tunisiens et s'étalera sur un espace de 1.000m2. Il s'agit, selon Mme Douja Ben Mahmoud Gharbi, première vice-présidente de Conect, d'un «rendez-vous incontournable pour conquérir de nouveaux investisseurs venus des quatre coins du monde, et principalement du monde arabe en quête d'opportunités d'investissements». Elle ajoute par ailleurs: «Au-delà du fait que l'événement soit un lieu d'échange et de rencontres, ‘‘Business et finance 2013'' est une réelle interface permettant d'amorcer les démarches vers de nouveaux projets et d'éventuels partenariats». Dans ce même ordre d'idées, M. Chérif insiste sur l'importance de la manifestation dans le sens où elle va permettre aux investisseurs arabes de mieux connaître la Tunisie. Booster les entreprise en difficulté «Il s'agit d'une chance supplémentaire que nous offrons à ces investisseurs pour s'intéresser à la Tunisie. Nous allons leur montrer également qu'après la révolution, l'investissement ne s'est jamais arrêté. Nous exigeons une totale transparence pour parler des difficultés que connaît actuellement la Tunisie. Nous tenons à ce que ces entrepreneurs soient assez convaincus de notre potentiel, de notre sérieux et de notre détermination. Les investisseurs arabes sont assez présents à travers le monde, ils placent leur argent dans des projets très lourds et c'est exactement ce que nous cherchons pour notre économie». M. Chérif insiste également sur le fait que le partenariat recherché doit être gagnant-gagnant. «Les hommes d'affaires que nous allons inviter doivent savoir que la Tunisie pourrait leur servir de plate-forme pour écouler leur marchandise sur d'autres marchés. La Tunisie a l'obligation de convaincre ses hôtes qu'elle dispose de la force industrielle et commerciale qu'il faut. Rien ne sera plus convaincant que de leur montrer les projets de différentes nationalités ayant choisi notre pays pour s'y implanter (français, allemands, américains...)» Les organisateurs de «Business and Finance Tunisia 2013» comptent beaucoup sur le réseau d'hommes d'affaires et investisseurs «Mal wa Aâmal» et ses quelque 150 membres à la recherche d'opportunités d'investissements en Tunisie post- révolution. Il est à noter que la manifestation a pour objectif de renforcer les liens d'affaires entre la Tunisie, le Moyen-Orient et les pays du Golfe. Elle vise la création de nouveaux projets dans plusieurs secteurs d'activités, dont notamment l'agriculture et l'agroalimentaire, le commerce et l'exportation, l'infrastructure et la construction, l'industrie et les énergies renouvelables, le transport et la logistique, le tourisme et les services, les nouvelles technologies de la communication, les banques et la finance... Autres objectifs de la manifestation : le développement des projets prometteurs et la relance des entreprises en difficulté.