Après avoir tourné la page du championnat d'Afrique à Tripoli, le Club Sfaxien lorgne vers la coupe du monde au Brésil. Le 27 avril 2013 restera gravé dans la mémoire du sport tunisien. Le Club Sportif Sfaxien, classé numéro un national et arabe, s'est en effet distingué à Tripoli, battant dans une finale de haute tenue son unique et principal rival, l'Espérance de Tunis. Un succès qui a valu au monstre sudiste un sixième titre africain. Cette nouvelle performance vient étoffer un palmarès déjà très impressionnant. Le retour au sommet de l'Afrique, huit ans après, permet également aux «Noir et Blanc» de se qualifier au championnat du monde au Brésil, le pays de la samba qui s'installe sur le toit de l'univers du volley-ball de salle et de plage. Du 15 au 21 octobre, les cinq champions continentaux, le tenant du titre, le club organisateur et l'invité choisi par l'instance internationale seront de la partie au Mondial. Prendre part à un tel évènement constitue un honneur qui impose de lourdes responsabilités pour le seul représentant africain. Le CSS doit travailler très dur pour donner la pleine mesure de son potentiel. Sans l'entente et la cohésion, le succès reste hors de portée. En tout cas, le CSS aura énormément souffert en championnat d'Afrique le jour où il s'est heurté à un adversaire solide qui partage les mêmes ambitions, en l'occurrence l'Espérance de Tunis. Evoluer à un rythme intensif, lutter et convaincre, témoigner de respect envers les adversaires, et enfin honorer dignement les engagements vis-à-vis du continent africain, voilà sans doute les meilleurs compliments qu'on puisse adresser en fin de compte au Club Sfaxien, le nouveau champion. Le Mondial du Brésil a déjà commencé. EST : l'avenir lui appartient Le rêve de l'Espérance de Tunis s'est envolé. Pourtant, les «Sang et Or» ont tout fait pour voir leurs vœux exaucés et entrer dans l'histoire en se qualifiant pour la première fois pour le championnat du monde. A Tripoli, l'EST est sortie par la grande porte. Face à ces diables sfaxiens au gabarit impressionnant, les protégés de Foued Kammoun n'ont nullement démérité. La perte du second set, malgré une bonne marge sécurisante (5-0 et 13-8), leur a été fatale. L'Espérance a du caractère et un excellent fond de jeu. Il fallait voir cette fin de match époustouflante pour s'en rendre compte. L'avenir appartient à cette jeune et ambitieuse équipe. Les performances ne sauront tarder.