Kuyt, Van Bommel et consorts ont les cartes en règle pour venir à bout des Danois Entres les Pays-Bas et le Danemark, l'histoire est longue et passionnante. Les face-à-face entre les deux nations ont toujours été intéressants à suivre et surtout serrés. La preuve, les cinq dernières rencontres entre les Pays-Bas et le Danemark, sur les six disputées, se sont achevées par des parités. Cependant, les Danois sont moins expérimentés que les Bataves. En dépit de cela et bien que l'équipe dispute sa quatrième Coupe du monde après celles de 1986, 1998 et 2002, le Danemark a toujours réussi à passer le cap du premier tour. Mieux encore, il a toujours bien entamé la compétition par une victoire. Aujourd'hui, la bande à Morten Olsen part de nouveau à l'assaut des «Oranje». Mais dans quel état de santé? En effet, les Danois ont été victimes tour à tour du même virus la semaine dernière dans leur lieu de retraite en Afrique du Sud. Même l'entraîneur Morten Olsen n'a pas échappé au virus. Il n'a quitté l'hôpital que jeudi dernier pour diriger la séance d'entraînement bien qu'il ne soit pas totalement guéri. Pour les Scandinaves, ce virus n'est pas venu au bon moment. Les camarades de Poulsen devront avoir beaucoup de courage pour tenir le coup. Robben est prêt Ce match face aux Pays-Bas va certainement être une rude bataille physique. Si les nouvelles les plus mauvaises sont du côté des Danois, les plus rassurantes sont dans le camp hollandais. En effet, l'attaquant vedette Arjen Robben, rétabli d'une blessure à la cuisse gauche, contractée le 5 juin à Amsterdam face à la Hongrie en amical, a rejoint ses coéquipiers en Afrique du Sud. Il a suivi une rééducation accélérée sous la conduite d'un kinésithérapeute hollandais. D'après ce dernier, Robben est apte à jouer. Mais dans le camp des «Oranje» on préfère conserver le joueur pour le second match face au Japon le 19 juin et éventuellement, pour le dernier rendez-vous du groupe contre le Cameroun le 24 juin. A moins bien entendu que le sélectionneur des Pays- Bas ne prenne tout le monde à contre-pied et ne se décide à jouer la carte Robben. Quoi qu'il en soit, avec ou sans ce joueur fétiche, les Pays-Bas partent avec les faveurs du pronostic.