Le "Rallye aéro-France" dans sa 16e édition a choisi la Tunisie, pour la 4e fois de suite, comme point de départ pour son périple parcourant environ 12 villes méditerranéennes en Tunisie, Libye, Grèce, Italie et France, du 10 au 20 juin 2010. La délégation participant à ce rallye organisé par l'Association Rallye aéro-France, composée de 50 aviateurs français, a atterri à l'aéroport de Sfax-Thyna, dans 15 petits avions. M. Jean-Michel Colin, secrétaire général de l'association, a souligné que le choix effectué pour la 4e fois successive de la Tunisie est dû à l'existence de toutes les conditions de sécurité ainsi qu'aux efforts fournis par les responsables pour mobiliser les moyens matériels et logistiques, et aux grandes facilités, notamment au niveau du transport aérien, du tourisme et de la sécurité. Les aviateurs français de ce rallye appelé "Rallye de la paix et de l'amitié en Méditerranée" ont profité de l'occasion de leur séjour en Tunisie durant trois jours pour partir à la découverte des vestiges historiques et archéologiques, dans la région du Sahel tunisien, notamment le théâtre d'El Djem, le musée et le site historique de la Kasbah, et la médina de Sfax. Outre ses dimensions qui ont permis de promouvoir la Tunisie en tant que destination touristique de qualité, ce rallye a une dimension solidaire et sociale, avec une série de voyages aériens au profit d'enfants handicapés et normaux des gouvernorats de Sfax et de Tunis. Ces voyages effectués sous le signe "Mon île et mon village vus du ciel" ont laissé les meilleures impressions dans l'esprit de ces enfants et leur ont permis de vivre la joie de voler dans le ciel de la ville de Sfax et des îles Kerkennah, durant deux heures, sans interruption. Le rallye a achevé samedi sa première étape qui a duré trois jours, en Tunisie, pour prendre le départ, hier matin, de l'aéroport international de Sfax-Thyna vers l'aéroport de Tripoli, sa deuxième étape, dans le périple de la paix et de la sécurité en Méditerranée. Ce rallye offre l'occasion aux participants de concourir sur trois niveaux, à savoir la capacité de consommer le moins possible de carburant, le respect des règles de la circulation aérienne et la réalisation du meilleur atterrissage sur les pistes des aéroports.