La diffusion de la culture olympique passe aussi par l'organisation de manifestations sportives, notamment celles ouvertes à tous Fidèle à une tradition ancrée depuis des années, le Comité national olympique tunisien fêtera la Journée nationale du sport et de l'esprit olympique, célébrée le 1er juillet de chaque année. Une célébration qui s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par les instances sportives, dont le Comité olympique, pour diffuser la culture olympique. Des valeurs que le Cnot œuvre à inculquer aux jeunes et moins jeunes, en étroite collaboration avec le ministère de la Jeunesse, des Sports et de l'Education physique et celui de l'Education. Mais pour diffuser la culture olympique, il ne fallait pas se contenter d'aller voir les jeunes, uniquement sur les bancs de l'école. L'événementiel est toutefois un outil non négligeable pour diffuser les valeurs nobles de l'esprit olympique. On s'invite dans les quartiers Aller à la rencontre des jeunes issus des quartiers, dits populaires, en créant un événement sportif dont les acteurs ne sont autres que les jeunes résidents, est un travail de proximité qui devrait apporter ses fruits. C'est aussi une mise en œuvre de l'idée qui germe depuis quelque temps : Sport pour tous. Dans cet état d'esprit et dans le cadre de la célébration de la Journée nationale du sport et de l'esprit olympique, le Comité national olympique tunisien organise aujourd'hui des courses de cross country pour tous, destinées aux jeunes dont la tranche d'âge varie entre 10 et 14 ans. Ces courses vont se dérouler dans des quartiers à Hrairia, Ariana et Cité Ettadhamen. Filles et garçons disputeront, à partir de 8h30, des courses de 1.000 et 1.500 m. On attend à une influence de 400 gamins à Hrairia, 300 à Ariana" class="city">l'Ariana et 200 à Cité Ettadhamen. Les enfants de 10 et 11 ans disputeront l'épreuve de 1.000 m, alors que les plus âgés, entre 12 et 14 ans, courront sur 1.500 m. Le blé qui peut lever Ce genre de manifestation peut paraître anodin. Son impact pourrait être pourtant immédiat. En effet, le blé qui lève, c'est généralement dans les quartiers populaires qu'on peut le trouver. Les cités regorgent de talents cachés, qui ne demandent qu'à être découverts et encadrés. Un jeune repêché, encadré et orienté vers une carrière sportive, c'est toute une vie qui change. Ce qui cadre parfaitement avec l'esprit olympique. Parmi les quelque 500 jeunes qui courront ce matin à Hrairia, Ariana ou encore Cité Ettadhamen, il n'est pas exclu de dénicher un futur Gammoudi. Mais, d'ores et déjà, permettre à ces enfants le plaisir de s'adonner à la pratique du sport est une consécration en soi. Car l'insertion sociale passe aussi par le sport. Eduquer nos enfants sur une base saine et équilibrée en leur inculquant l'esprit de solidarité, de bénévolat, du travail collectif et du respect de l'autre, passe également par ce genre de manifestation, à l'image du cross country pour tous.